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Visite du BPC Mistral (base de Toulon). Visite effectuée par les élèves de 2de BTN. Le Mistral : Un BPC. Le Mistral est un BPC : Bâtiment de Projection et de Commandement . La France possède trois BPC : Le Mistral, le Tonnerre et le Dixmude.
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Visite du BPC Mistral (base de Toulon) Visite effectuée par les élèves de 2de BTN
Le Mistral : Un BPC Le Mistral est un BPC : Bâtiment de Projection et de Commandement. La France possède trois BPC : Le Mistral, le Tonnerre et le Dixmude. Les BPC sont des bâtiments de guerre qui combinent sur une plate-forme unique les fonctions de porte-hélicoptères, d’hôpital et de transport de troupes, de mise en œuvre de moyens d’assaut amphibie et enfin de commandement. Les BPC remplissent plusieurs missions en particulier projeter des forces par voie aérienne ou maritime, soutenir des forces déployées et porter assistance aux populations civiles. Les BPC interviennent à proximité des zones de crise dans le cadre d’opérations amphibies nationales ou alliées, de missions en temps de crise… Recherches effectuées par Manon Haest
Le BPC Mistral (vue prise du quai, base de Toulon) Cliché aimablement communiqué par Benjamin Nigaize, élève de 2de BTN.
Le rôle du BPC Mistral lors de l’Opération Harmattan (Libye, 2011) L’opération Harmattan est une opération militaire multinationale sous l’égide de l’ONU (Organisation des Nations Unies) qui s’est déroulée le 19 mars 2011 et le 31 octobre 2011 en particulier pour protéger les populations civiles. (résolution 1973 de l’ONU). Durant la révolte libyenne, les combats opposant les forces fidèles au colonel Mouammar Khadafi à celle des rebelles firent de nombreuses victimes. Pendant cette opération, le Mistral vint relayer le BPC Tonnerre pour appuyer l’Opération Harmattan.(mobilisation d’environ 20 hélicoptères ). Recherches effectuées par Gaëlle Lemoine.
Carte de l’opération Harmattan en Libye (2011) Source : wikimedia commons
Le Mistral : un navire- hôpital • Le chirurgien de l’hôpital nous a montré l’entrée des deux salles d’opération et nous a aussi indiqué que l’hôpital du Mistral est doté du matériel le plus moderne et le plus performant : salle de radiologie, cabinet dentaire, scanner de dernière génération… • Un ascenseur relie tous les ponts (étages) et permet l’acheminement direct des blessés depuis le pont d’envol jusqu’à l’hôpital. Les blessés suivant leur état sont dirigés vers l’unité de soins adaptée (exemple : « lits coques » pour les grands brûlés). • Le BPC Mistral est aussi un navire-hôpital : il possède en effet un espace hospitalier de 750 m² : sa capacité est de 69 lits (avec possibilité d’extension ). • L’hôpital du Mistral sert non seulement en temps ordinaire (un médecin, deux infirmiers) mais plus encore en temps de crise (soutien des opérations amphibies, actions humanitaires à l’étranger). Recherches effectuées par Mériem Serragui • Source : Marineetmer.net
Visite de l’hôpital du BPC Mistral. Le médecin-chef nous présente les différentes parties et missions de cet hôpital militaire moderne et très bien équipé. Cliché aimablement communiqué par M. Lemaître.
Le Mistral : un porte-hélicoptères Le Mistral peut porter 16 hélicoptères; il a donc 16 spots d’attache dans son hangar hélicoptères. Il y a 6 spots (emplacements figurés par un cercle) sur le pont d’envol : chaque spot correspond à un hélicoptère; un ascenseur permet de monter les hélicoptères. Ceux qui guident et font que les hélicoptères s’envolent sont appelés les « chiens jaunes » : ils ont la lourde tâche de faire atterrir les hélicoptères le jour ou la nuit, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige. Leur métier est très dur et très dangereux car il demande une grande attention. On les appelle les « chiens jaunes » car ils sont en tenue jaune et crient leurs ordres. Ils sont compris dans toutes les langues grâce au code de l’OTAN. Nous avons pu voir la cabine dans laquelle ses opérations sont coordonnées; la personne qui dirige ses opérations nous a expliqué sa fonction et nous a montré les « maquettes » qui permettent de mieux visualiser le positionnement des hélicoptères sur le pont d’envol. Alexis Chicot, Vincent Rançon
Pont d’envol du BPC Mistral Pont d’envol du BPC Mistral, vue prise de la passerelle, photo aimablement communiquée par Benjamin Nigaize.
La passerelle de commandement Nous avons eu la chance de visiter la passerelle de laquelle nous avons pu voir la ville de Toulon et sa rade. La passerelle est un terme de marine, qui désigne « une petite plate-forme dominant à l’avant le pont du navire, d’où le capitaine et les autres officiers peuvent explorer l’horizon ». (source : wikitionnaire). La passerelle de commandement est le pont le plus haut de navire, c’est la plate-forme la plus élevée du BPC Mistral. De cette passerelle, on peut surveiller les alentours avec les radars, communiquer grâce à des téléphones reliées à tout le bateau, contrôler la position géographique à partir de radars et d’écrans. Benjamin Degaize, Nicolas Debraize
Passerelle de commandement ( détail ) Photo aimablement communiquée par Benjamin Nigaize.
Le BPC Mistral en maintenance : la cale sèche Le BPC Mistral en novembre était encore en cale sèche pour des opérations de maintenance et des travaux. La cale sèche est un bassin dans lequel on peut mettre des bateaux à sec par exemple pour les réparer, les nettoyer, ou les repeindre… Pour faire rentrer le bateau, on remplit le bassin; le bateau doit alors faire une manipulation pour passer entre les deux murs ; après positionnement, le bassin est alors vidé pour la cale sèche. Un remplissage de bassin dure environ 10 heures pour un bateau de la taille du BPC Mistral. Sacha Cheinisse Pichon Tracy Dalery
Cliché : bâtiment en carène Photo aimablement communiquée par Tracy Dalery.
Le Mistral : les hommes et les grades • Le BPC Mistral, c’est avant tout un équipage militaire : de 160 à 177 personnes à bord appartenant à la Marine Nationale : officiers, officiers mariniers,quartiers-maîtres et matelots. • Le bâtiment est commandé par un capitaine de vaisseau, c’est un officier supérieur. À bord, il est toujours appelé « commandant », mais l’équipage parle de lui ,selon la tradition, comme du pacha. Nous avons pu rencontrer le commandant lors de notre séjour. • La visite du bâtiment a été assuré par deux officiers : le commissaire (intendant), dont le rôle est essentiel dans la vie quotidienne du bâtiment, et une jeune femme aspirant . • L’équipage est aussi constitué d’officiers mariniers (sous-officiers), quartiers-maîtres (reconnaissables à leurs galons rouges) et matelots. Recherches réalisées par Jennifer Couplet
Travail réalisé sous la direction de M. Hutet, professeur d’histoire géographie dans le cadre d’une heure de TD au CDI.