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AVEC MARIJO

AVEC MARIJO. BEIJING 2008. CHINE 1.

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Presentation Transcript


  1. AVEC MARIJO

  2. BEIJING 2008 CHINE 1

  3. Bien sûr, pour nous, Beijing c’est davantage Pékin et toute l’imagerie qui se rattache à l’énoncé de ce nom, dans notre vision occidentale… Mais il va falloir réviser nos à-priori et accepter que depuis une quinzaine d’années, les grandes villes chinoises ont fait un immense bond en avant sur le plan architectural. Il n’en demeure pas moins que cette grande cité politique, si elle modifie radicalement son aspect et se présente, de prime abord, comme une ville aux constructions très modernes, reste le pôle d’attraction de l’élite du pays et conserve, heureusement, des traces importantes de son passé impérial. Les philosophes de la Chine ancienne considéraient que le monde avait la forme d’un carré et la ville devait reproduire cet ordre cosmique. Beijing est la ville qui le respecta le plus. Toutes ses artères sont orientées nord-sud ou est-ouest.

  4. Arrivée à l’aéroport de Beijing, situé à 30 km au nord de la ville. Il a été réaménagé et agrandi en prévision des jeux olympiques.

  5. À l’arrivée, les premières images sont celles d’une ville super-moderne, aux larges avenues, à la circulation abondante et aux immeubles qui rivalisent souvent sur le plan de l’originalité.

  6. Vestiges de l’ancien rempart.

  7. La place Tian ’an men, a été construite en 1959 pour marquer le dixième anniversaire de la Chine communiste. C’est à partir de là que l’on calcule les distances des routes qui desservent Beijing. Célèbre par les fastes de la Révolution culturelle mais aussi par les différentes manifestations contre le régime, elle s’étend sur une surface de 440 000 m2. Sur cette place, les Chinois se pressent en tout temps. En son centre, se dresse le Mausolée de Mao ainsi qu’un monument aux Héros du Peuple, érigé en 1977. Au sud, se trouve la porte Quianmen qui se divise en deux bâtiments, la porte face au Soleil ou Porte Sud qui fermait l’enceinte et la Porte antérieure qui était une Tour de Guet plus avancée. Au nord, la Porte de la Paix céleste donnait accès à la cité impériale. C’est de là que le Président Mao proclama la fondation de la République populaire de Chine. A l’ouest, se trouve le Palais de l’Assemblée du peuple qui abrite l’Assemblée législative.

  8. Mausolée de Mao et Monument aux Héros du Peuple sur lequel on peut lire les paroles du Grand Timonier affirmant que les Héros sont immortels.

  9. Ci-dessus, la Tour de Garde et à droite, la Porte Sud.

  10. La porte de la Paix céleste s’ouvrait lors des processions impériales et les Mandarins prosternés venaient y écouter les décrets. C’est là que fut annoncée l’abdication du dernier Empereur, l’Empereur Puyi, le 12 février 1912. Un immense portrait de Mao y a été placé. Au-dessus de la porte d’entrée du Parlement, on peut voir l’emblème national avec la Porte de la Paix céleste et cinq étoiles. La grosse représente le parti communiste, les quatre autres, les composantes du peuple.

  11. Ci-dessus la Porte de la Paix céleste et à droite, l’entrée du Parlement, construction des années 50, faisant la synthèse entre les styles stalinien et chinois…

  12. Non loin de la Place, l’Opéra conçu par un architecte français : Paul Andreu. Conçu pour accueillir 6 500 personnes, il ne comporte aucune issue visible. L’accès se fait par un sous-terrain.

  13. C’est au cours de la décennie 1980-1990, que le principe de la modernité à tout prix fut mis de l’avant. Il fallait faire table rase du passé. Or Pékin avait encore un aspect rural. La solution : démolir les constructions anciennes. Il semble que 50 000 habitations furent alors sacrifiées. Et cela a repris de plus belle depuis une quinzaine d’années, surtout avec l’annonce des jeux olympiques qui en firent éliminer 30 000 autres. Il ne reste donc que bien peu de vieux quartiers, hutongs et siheyuans (ruelles et maisons bâties en carré, autour d’une petite cour centrale). Ce n’est pas terminé. Dans maints endroits, on peut voir de longs murs temporaires, souvent décorés de photos, qui cachent les chantiers… Ce « relooking » s’est accompagné d’une grande campagne de propreté et le résultat nous a frappés…

  14. À droite, un chantier dissimulé…

  15. Une rue commerçante qui a survécu, avec ses maisons basses.

  16. Un quartier que nous visiterons, reste préservé pour l’instant. Avant d’y pénétrer, nous examinons les tours de la Cloche et du Tambour. Cette dernière date du XVe siècle. Des roulements de tambour marquaient jadis, chaque tranche de deux heures. La Tour de la Cloche date du XVIIIe. Une légende veut que la fille du fondeur se soit sacrifiée et jetée dans le métal en fusion pour que la fonte du bronze réussisse… Pour parcourir le vieux quartier, nous utilisons les cyclo-pousses qui attendent les touristes. Nous sommes frappés de constater la présence de toilettes publiques tous les cinquante mètres. Nous apprendrons plus tard qu,e si l’eau courante existe dans ces demeures, il n’y a ni toilettes ni salle de bain…

  17. À gauche, la tour de la cloche et à droite, celle des tambours..

  18. Les cyclo-pousses.

  19. Hutongs

  20. Chez Madame Wang, où nous avons été reçus : la petite cour intérieure. Et sur un meuble, un buste de Mao!

  21. Tout le monde ne peut se payer une voiture, très onéreuse, d’autant plus qu’il faut d’abord acheter sa plaque qui se vend aux enchères! Vélos et remorques sont encore nombreux à envahir rues et stationnements….

  22. Il est difficile de bien identifier les religions dans le monde chinois. Elles mêlent philosophie, traditions, habitudes de vie. On retrouve cependant les trois grandes doctrines (bouddhisme, taoïsme, confucianisme) associées à un ensemble de croyances populaires et de superstitions. Pendant la révolution culturelle, toute religion était considérée contre-révolutionnaire. Désormais, cependant, les Chinois sont de plus en plus nombreux à retrouver le chemin des Dieux, tout en représentant encore un minime pourcentage de la population. Construit en 1420, le temple du Ciel occupe une superficie du double de celle de la Cité interdite, pourtant très vaste. En grande pompe, lors du Solstice d’hiver, l’Empereur venait remercier pour les récoltes précédentes et le 15ème jour du 1er mois de l’année lunaire, il venait supplier les Dieux (soleil, lune, nuages, pluie, etc.) pour que les prochaines récoltes soient bonnes. Désormais, le parc de 270 ha, planté de 4 000 cyprès, souvent plusieurs fois centenaires, est un grand centre d’animation populaire.

  23. Galerie Chiangiang longue de 350 mètres.

  24. Dans cette galerie, les habitants aiment se réunir pour toutes sortes d ’activités : Mah-jong, cartes, musique, tai-chi…

  25. Une porte Ci-dessus le temple de la Prière pour de bonnes moissons, réalisé entièrement en bois et sans un seul clou.

  26. Le temple des Lamas est en réalité, l’ancien Palais de l’Éternelle Harmonie qui, au XVIIIe siècle, appartenait a l’Empereur Yongzhen, jusqu’à son accession au trône. L’occupation par les lamas fut d’abord partielle lorsque l’Empereur y conservait un appartement. Il compta jusqu’à 300 moines. Après sa fermeture, au moment de la Révolution culturelle, il fut rouvert au culte, en 1981. Une fois la porte passée, une très belle allée bordée de cyprès conduit à la cour suivante. Afin de maintenir la propreté, de magnifiques poubelles en céramique ont été installées…

  27. Porte d’accès au temple des Lamas.

  28. Objets de culte : encens et moulin à prières.

  29. Temple de Confucius. Avec une série de stèles.

  30. À un carrefour : prévention et civisme…

  31. Autrefois, les séances de l’Opéra de Pékin duraient au moins une demi-journée et même plusieurs jours… Des versions courtes ont été créées, certaines pour les groupes de touristes. Au théâtre Liyuan, les artistes qui procèdent eux-mêmes à leur maquillage, le font dans une petite salle, devant le public. Chaque type de rôle a son code : costume, chorégraphie et maquillage.

  32. Maquillage

  33. Nous visiterons deux ateliers de production artisanale : soie et cloisonné. En ce qui concerne la soie, notre attention sera surtout attirée par la production de couettes de soie, très légères et chaudes. Quant au cloisonné, nous pourrons observer les différentes phases de leur fabrication. Sur un support de bronze, des lamelles de métal sont soudées pour former des petits compartiments dans lesquels seront coulés les émaux.

  34. Dévidage des cocons. Il faut étirer les fines couches de soie jusqu’à la grandeur désirée pour la couette. Les touristes ne sont pas les plus qualifiées!!!

  35. Cloisonné : collage des lamelles et remplissage avec l’émail.

  36. L’entrée d’un supermarché local.

  37. Les préparatifs vont bon train dans le quartier olympique et on a déjà une bonne idée de l’apparence de l’ensemble. Un immeuble a été construit en forme de flamme. Sur chaque paroi, un immense écran de télévision a été prévu. Le stade ressemble à un nid et l’on a renoncé au toit rétractable pour une raison de coût. À proximité, se trouve le pavillon cubique de la natation. Enfin, ce n’est pas une mascotte qui sera arborée pour les jeux mais cinq, les fuwas (enfants de bonne fortune), choix très documenté de la Société littéraire des études classiques chinoises!!! Les premières syllabes de leur nom, mises bout à bout donnent Beijing Huanying (Bienvenue à Beijing).

  38. La flamme reproduite…

  39. Difficile à photographier, le Nid! Beibei, Jungjung, Huanhuan, Yingying, Nini.

  40. Cette présentation générale et déjà trop longue, a ignoré volontairement les incontournables que sont la Cité interdite, le Palais d’été et la Grande muraille. Ils feront l’objet de présentations particulières.

  41. Musique traditionnelle chinoise : Sun – Zheng rising on grasslands Sources de documentation : Guides Gallimard, Bleu Hachette et du Routard. Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Mai 2008 marijo855@gmail.com

  42. À BIENTÔT

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