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AVEC MARIJO

AVEC MARIJO. LE CHÂTEAU DE DAMPIERRE.

kaelem
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Presentation Transcript


  1. AVEC MARIJO

  2. LE CHÂTEAU DE DAMPIERRE

  3. Le château de Dampierre est situé au creux d’un vallon, au sud-ouest de Paris. C’est une magnifique construction qui renferme, de plus, un extraordinaire assortiment de boiseries, plafonds peints et meubles d’époques. Hélas la dégradation est importante. Tant l’extérieur que l’intérieur devraient faire l’objet d’une restauration poussée. Bien sûr cela demande d’énormes moyens financiers mais ce que j’ai vu la veille au château de Breteuil montre que c’est possible. Il faut certainement beaucoup d’amour, d’imagination, de créativité, de combativité et par-dessus tout un immense dévouement pour ces lieux… Les photos intérieures sont interdites et je pensais que c’était pour vendre cartes postales ou livret d’information. Hélas, rien de tel. Les seules cartes que je vais vous livrer sont de piètre qualité. Ce serait pourtant une première façon de se procurer quelques fonds!

  4. Un édifice central et deux bâtiments latéraux comprenant chacun deux ailes reliées dans leur centre et leur extrémité, formant une cour intérieure et une autre ouverte sur un côté.

  5. Un premier château fut construit de 1181 à 1351. Il fut rasé, en1670, et reconstruit par Henri-Albert de Luynes, condisciple de Racine à Port-Royal, ministre d’Etat et gendre de Colbert dont les initiales sont gravées sur les faces de l’édifice. Du château précédent, restent les fondations et quelques dépendances. En 1535, le château était propriété du Duc de Guise et de Chevreuse. En 1590, son fils cadet Claude de Lorraine et Duc de Chevreuse épouse Marie de Rohan, veuve du connétable de Luynes et elle deviendra, elle-même, propriétaire des lieux en 1655, au décès de son époux. Après cette date le château demeurera toujours propriété des Luynes. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les rois, Louis XIV et Louis XV y vinrent souvent. Un appartement était d’ailleurs réservé à Marie Leczinska. Durant la Révolution, le Duc de Luynes se refusa à émigrer. Il fut emprisonné mais protégé par la population.

  6. A l’origine, la propriété se prolongeait de l’autre côté de la route actuelle.

  7. Une grille majestueuse a été installée à l’entrée, au XVIIIe siècle. De là, on peut admirer l’élégante construction de style classique, légèrement ocrée, faite de pierre de grés taillée et de brique, surmontée d’un toit d’ardoise. Mansart, chargé de la reconstruction, a conservé les voûtes anciennes, ramené au plan d’origine les douves alimentées d’eau vive et remonté les tourelles Renaissance marquant les encoignures des ailes. Une immense pièce d’eau, à l’arrièr,e et le parc dessiné par Le Nôtre, rappellent les fastes de Versailles

  8. Le plan d’implantation, que l’on a tout loisir d’examiner en attendant la guide, fut imaginé par Mansar, en ce qui concerne les édifices, et Le Nôtre, pour le parc. Il ne comprend pas le bâtiment qui relie les deux ailes en leur centre pour chaque édifice latéral..

  9. Avant un large passage au-dessus des douves, d’élégantes balustrades dont l’entrée est délimitée par ces sculptures de bronze.

  10. La façade est rythmée par quatre colonnes supportant un fronton sculpté. Entre les colonnes, des mascarons, tous différents. D’autres balustrades de pierre sont installées, une fois traversées les douves. De part et d’autre de la cour d’entrée, des abreuvoirs servaient aux chevaux, tandis qu’une fontaine, alimentée par une source, permettait aux villageois de s’approvisionner en eau potable. Du château, on peut admirer les deux ailes ponctuées d’arcades.

  11. Ce fut sans doute l’accès aux abreuvoirs pour les chevaux.

  12. Les pavillons de garde, à l’entrée, les doubles balustrades délimitant les douves et l’un des pavillons latéraux.

  13. Encore un pavillon latéral, les douves et les tourelles d’angles.

  14. Sous l’une des galeries à arcades.

  15. Scène mythologique, en bronze, dans l’une des cours d’un pavillon latéral.

  16. Dans l’une des constructions latérales, les bâtiments de gauche abritent une salle de réception du restaurant situé dans la cour intérieure.

  17. Ce fut sans doute un pavillon de chasse.

  18. L’angle sud-est et, donnant accès à la façade arrière, un escalier monumental enjambant les douves.

  19. Le long de cette façade, juste au-dessus des douves, une immense salle-à-manger.

  20. A gauche, le pavillon de chasse qui abrite la grande salle de réception du restaurant qui, lui, se trouve dans la cour suivante.

  21. C’est Le Nôtre qui, en planifiant le parc, conçut, outre le bassin, le grand canal et l’Île aux quatre canaux.

  22. Une carte ancienne, trouvée sur Internet, nous montre le grand salon au début du XXe siècle, avec ses meubles d’époque. Il n’a que peu changé…

  23. Avant de voir l’interdiction de photos, pour tromper l’attente, quelques vues à travers les fenêtres. Le grand salon se trouve en arrière.

  24. Et, dans le vestibule, au pied de l’escalier, cette magnifique Pénélope endormie, en marbre blanc.

  25. Cette carte scannée montre, dans le grand escalier, les peintures en trompe-l’œil réalisées par Picot. En 1995, il servit de décor pour le film « Ridicule » de Patrice Leconte. Le plafond représente l’Abondance.

  26. A l’étage, se trouve une splendide salle nommée salle des fêtes, véritable temple de dorure, qui, au XIXe siècle fut réaménagée par le duc Honoré Théodoric d’Albert de Luyne, numismate et archéologue. Il créa une lanterne prise entre deux arcs doubleaux et deux parois cintrées, au centre d’un plafond à voussures. Deux tribunes sont soutenues par des cariatides, copies de celles trouvées dans la ville d’Hérode Atticus, à Rome. Cette pièce devait servir de musée pour abriter ses collections. En 1839, le duc demanda à Ingres de doter cette salle d’une œuvre qui soit à la fois un trésor d’art et une haute leçon de morale. Dans cette salle, on peut voir encore ce qui furent de somptueuses tentures de soie. Elles sont en loques. Selon la guide, il faut choisir entre montrer l’original ou restaurer. Oui, mais dans quelques années, avec ce raisonnement, il n’en restera plus rien!!!

  27. Autre carte scannée qui montre, dans la salle des fêtes, l’Âge d’Or. Devant la murale, on trouve une statue représentant la Minerve du Parthénon.

  28. Voici donc ce que je pouvais vous montrer de ce très beau château. J’aurais aimé pouvoir vous présenter quelques unes des magnifiques boiseries de la salle à manger ou des salons, la chapelle, malheureusement tenue très sombr,e mais renfermant de belles peintures représentant les évangélistes, les plafonds peints et le mobilier du XVIIe siècle… Comme je l’ai déjà mentionné, un vaste programme de restauration serait nécessaire. Le jeune propriétaire actuel, 13e duc de Luyne a du pain sur la planche!

  29. Musique : Corelli - Badinerie Informations récoltées sur place, de la guide et sur différents sites Internet. Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Mai 2010 marijo855@gmail.com

  30. AU REVOIR

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