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Le dépistage du cancer du poumon par scanner basse résolution : un subtil équilibre reste à établir entre le bénéfice et les risques ! (1).
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Le dépistage du cancer du poumon par scanner basse résolution : un subtil équilibre reste à établir entre le bénéfice et les risques ! (1) • Présentation en séance plénière d’une méta-analyse sur le dépistage systématique du cancer du poumon par scanner publiée de façon concomitante dans le JAMA (Bach PB et al. JAMA 2012;307(22)) • Méthodologie • Recherche MEDLINE (avril 1996 à avril 2012), EMBASE (janvier 1996 à avril 2012) et Cochrane (avril 2012) • 8 études randomisées et 13 études de cohorte • Critères principaux : mortalité liée au cancer du poumon et mortalité toutes causes • Critères secondaires : détection des nodules, procédures invasives, nécessité d’un suivi, arrêt du tabagisme ATS 2012 - D’après Bach PB, A12 – communication orale
Le dépistage du cancer du poumon par scanner basse résolution : un subtil équilibre reste à établir entre le bénéfice et les risques ! (2) • Résultats : • 3 études randomisées en faveur de l’intérêt du bras scanner basse résolution (LDCT) dont celle du NLST (National Lung Screening Trial) avec 53 454 patients inclus : • Réduction du risque de décès lié au cancer dans le bras LDCT : RR = 0,80 (IC95 : 0,73-0,93) ; p = 0,004 • 356 versus 443 décès (274 versus 309 événements/100 000 personnes.année) • Sur l’ensemble des études analysées, environ 20 % des patients présentaient des résultats positifs au dépistage, nécessitant un suivi et/ou des investigations avec au final environ 1 % de cancer du poumon confirmés.Grande hétérogénéité selon les études, la fréquence des investigations et des biopsies au cours du suivi et les exérèses de lésions au final bénignes ATS 2012 - D’après Bach PB, A12 – communication orale
Le dépistage du cancer du poumon par scanner basse résolution : un subtil équilibre reste à établir entre le bénéfice et les risques ! (3) • Conclusions : • Le scanner basse résolution peut avoir un intérêt dans le dépistage des lésions cancéreuses pulmonaires chez des personnes à haut risque de cancer du poumon • Le seul bénéfice net a été observé dans la population de l’étude NLST (55 à 74 ans ; tabagisme > 30 paquets-année ; arrêt du tabagisme datant de moins de 15 ans par rapport à l’inclusion dans l’étude) • Les effets négatifs (effets psychologiques, procédures invasives) de la mise en place d’un dépistage à large échelle sont insuffisamment évalués à ce jour. • Dépistage annuel proposé (Recommandation 1 – Grade 2B) • Dans l’état actuel de la littérature, il n’existe pas d’arguments pour proposer une généralisation de ce dépistage (Recommandation 2 – Grade 2C) ATS 2012 - D’après Bach PB, A12 – communication orale