740 likes | 972 Views
Jeudi 6 mars. 10. Cytokines et régulation des réponses immunitaires 11. Immunité anti-infectieuse et vaccins (12. Tolérance et rupture de tolérance) 13. Les hypersensibilités. Infections virales. Infections virales. Particules virales libres Interaction avec un récepteur cellulaire
E N D
Jeudi 6 mars • 10. Cytokines et régulation des réponses immunitaires • 11. Immunité anti-infectieuse et vaccins • (12. Tolérance et rupture de tolérance) • 13. Les hypersensibilités
Infections virales • Particules virales libres • Interaction avec un récepteur cellulaire • Infection cellulaire • Eventuelle phase de latence • Expression de protéines virales par la cellule infectée • Synthèse de nouveaux virions et infection de nouvelles cellules
Intervention précoce : neutralisation des particules virales libres par des anticorps neutralisants
Anticorps neutralisants • La neutralisation virale est la perte du pouvoir infectieux du virion après liaison avec un anticorps neutralisant. Elle est le résultat de l’interaction entre le virus, l’anticorps et la cellule-hôte
Moyens par lesquels des anticorps peuvent être neutralisants • Blocage de l’accès de la protéine virale d’attachement au récepteur cellulaire (encombrement ou modification conformationnelle allostérique) • Inhibition de la fusion de l’enveloppe virale avec la membrane cellulaire • Inhibition de la décapsidation • Perte du RNA génomique par modification conformationnelle du virus après liaison à l’anticorps (fièvre aphteuse) • …
Tous les anticorps ne sont pas égaux dans leur capacité neutralisante • Généralement, meilleure est l’affinité de l’anticorps pour son épitope viral, plus grand sera le pouvoir neutralisant • L’hypermutation somatique et la maturation d’affinité augmentent donc le pouvoir neutralisant des anticorps • Les IgM sont rarement neutralisantes
Le pouvoir neutralisant d’un anticorps est difficile à étudier! • Pas toujours de bonnes corrélation entre les observations in vitro et in vivo • Des anticorps neutralisants in vitro n’assurent parfois aucune protection in vivo • Et vice versa…
Comment un anticorps qui n’est pas neutralisant peut-il avoir un effet antiviral? • Activation du complément (IgM) • Complète, jusqu’au MAC (virus enveloppés) • Incomplète et accrochage de fragments de compléments (p. ex. C3b) sur le complexe immun avec acquisition d’un effet neutralisant (encombrement plus important) • Opsonisation
Lymphocytes T cytotoxiques • Rôle essentiel pour éliminer les cellules infectées par le virus • Reconnaissance de peptides viraux présentés par des molécules MHC I • Aide des T CD4 de type Th1 requise
Immunité naturelle • Interférons a et b • Sécrétion induite dans plusieurs types cellulaires par le RNA viral double brin • Inhibe la synthèse de protéines en favorisant la dégradation des mRNA (L-RNAse) et en inactivant un facteur d’initiation de la translation (PKR) • Voie alterne du complément • Pour virus enveloppés • Cellules Natural Killer • Notamment via la perte des molécules MHC I par les cellules infectées par certains virus
Comment tous ces acteurs (anticorps, lymphocytes T cytotoxiques, immunité naturelle) se mettent-ils en place? • Ça dépend du caractère primaire, secondaire ou chronique de l’infection!
Lors d’une infection primaire • Pas le temps pour produire des anticorps neutralisants • Première ligne de défense (généralement insuffisante) • IgM et complément • Immunité naturelle • Seconde ligne de défense • Lymphocytes T cytotoxiques
Cinétique de la réponse cytotoxique antivirale • En cas de primoinfection, les réponses cytotoxiques deviennent détectables après 3-4 jours mais ne culminent qu’après 10 jours
Lors d’une exposition secondaire ou chez un individu immunisé • Les anticorps neutralisants peuvent empêcher toute infection • Si nécessaire, seconde ligne de défense beaucoup plus rapidement mise en place • Réponse mémoire des lymphocytes T CD8 cytotoxiques
Lors d’une infection chronique (virus latents type Herpès, HIV, HPV) • Rôle essentiel des lymphocytes T CD8+ dans l’établissement d’une « cohabitation pacifique » avec le virus.
Mécanismes d’échappement des virus • Antagonisme des effets des interférons-a et -b • Virus de l’hépatite C : protéine qui inhibe la PKR • Antagonisme de la présentation des peptides viraux par le CMH • Herpès simplex : inhibition des transporteurs de peptides (protéines TAP)
Transport des peptides vers le réticulum endoplasmique Transporters associated with antigen processing
Antagonisme de la présentation des peptides viraux par le CMH • Inhibition des transporteurs de peptides (protéines TAP) (Herpès simplex) • inhibition de l’expression des molécules CMH de classe I (CMV et nombreux autres) • Inhibition de l’expression des molécules CMH de classe II (CMV, rougeole, VIH)
La parade à la perte d’expression des molécules CMH I par les cellules infectées : Les cellules natural killer (NK)
Mécanismes d’échappement des virus • Variation antigénique (influenza, rhinovirus, VIH)
Influenza • Le récepteur viral : la glycoprotéine HA (hémagglutinine) qui se lie à des molécules d’acide sialique des glycoprotéines et glycolipides des cellules de l’hôte • Lors d’une réponse secondaire : rôle protecteur (neutralisant) d’anticorps dirigés contre HA
Mais variations antigéniques majeures d’influenza! • Deux types de variations • Antigenic drift (dérive antigénique) • Accumulation progressive de mutations ponctuelles avec modification lente des déterminants de l’HA • Les anticorps neutralisants gardent une certaine compétence • Antigenic shift (changement antigénique) • Modification totale et subite des déterminants • Perte de compétence totale et subite des ac neutralisants
Mécanismes d’échappement des virus • Cycles de répétition latent de certains virus (p. ex. EBV) • Les protéines dont les peptides sont reconnus par les CTL ne sont plus exprimées • La cellule infectée n’est donc plus repérée par le système immunitaire
Infections bactériennes • Bien distinguer les bactéries purement extracellulaires (les plus fréquentes) des bactéries qui peuvent « se cacher » à l’intérieur des cellules
Infections par des bactéries extracellulaires • Rôle fondamental des anticorps et des phagocytes (polynucléaires neutrophiles et macrophages) • Pas de rôle direct des lymphocytes T mais participent à la réponse inflammatoire locale (avec les macrophages notamment)
Anticorps • « Exclusion immune » à la « porte d’entrée » • Les anticorps agglutinent ou immobilisent les bactéries au niveau épithélial : élimination plus facile par les cils et le mucus • Blocage des adhésines bactériennes (p. ex certaines souches d’E Coli entérotoxigènes; vibrio cholerae,…) • Rôle majeur des IgA
Anticorps • Activation de la voie classique et lyse par le MAC • Surtout pour bactéries Gram- • Opsonisation • Surtout pour bactéries Gram+ (Staphylocoque, streptocoque, pneumocoque) • Propriété directe des IgG • Propriété indirecte des IgM via C3b
Complément • Soit voie classique soit voie alterne • Soit lyse de la bactérie par le MAC (Gram-) soit opsonisation via le C3b • Production d’anaphylatoxines • Dégranulation des basophiles • recrutement de lymphocytes T, de macrophages, de polynucléaires
Importance de la neutralisation de certaines toxines bactériennes par les anticorps • Toxine tétanique • Toxine diphérique
Anticorps et bactériesextracellulaires p.ex. diphtérie, tétanos
Anticorps et bactériesextracellulaires Essentiellement bactéries Gram-
Anticorps et bactériesextracellulaires L’opsonisation est ESSENTIELLE pour la phagocytose des bactéries qui possèdent des capsules polysaccharidiques (Pneumocoque, hemophilus influenzae, méningocoque)
Bactéries intracellulaires • Exemple : mycobactéries (tuberculose), salmonella, listeria, brucella • Peu d’efficacité des anticorps • Importance de l’immunité à médiation cellulaire • Les systèmes microbicides du macrophage ne sont capables de tuer les bactéries que s’il y a eu exposition à l’interféron-g
Mycobacterium tuberculosis • Les souris IFN-g KO meurent après inoculation de BCG (bacille tuberculeux atténué)
Une forte réponse de type Th1 est indispensable pour contrôler une tuberculose
Helminthiases • Infection chronique par certains helminthes (microfilaire, bilharziose à S. Mansoni,…) : développement d’une réponse de type Th2 avec mobilisation des IgE et des éosinophiles (qui jouent le rôle de cellules K et exercent un phénomène d’ADCC contre le parasite) Accroissement important des IgE et des éosinophiles dans les infestations chroniques par des vers
Immunité contre les ectoparasites • Mal connue • Rôle central du polynucléaire basophile?
Vaccination • Vaccination = immunisation active • Ne pas confondre immunisation active et immunisation passive (transfert d’anticorps d’un individu à un autre)
Vaccins • Assurer le développement d’une mémoire immunitaire durable • Mémoire • Plus grande fréquence de cellules répondeuses • Réponse intrinsèquement plus efficace • B : sécrétion d’anticorps de forte affinité • T : différenciation plus rapide en lymphocytes T cytotoxiques (mémoire Th1+mémoire CD8 cytotoxique)
Plusieurs types de vaccins • Microorganisme entier • Tué • Vivant atténué • Macromolécule (protéine ou polysaccharide) • Purifiée • Synthétique