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Réunion d’information Les Écoles Supérieures du Professorat et de l’Education et le projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche. 6 mars 2013. Les Écoles Supérieures du Professorat et de l’Education. La situation actuelle
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Réunion d’information Les Écoles Supérieures du Professorat et de l’Education et leprojet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche 6 mars 2013
Les Écoles Supérieures du Professorat et de l’Education • La situation actuelle • Conventions entre les six universités pour la mise en œuvre de la formation des maîtres • Gouvernance : comité de pilotage stratégique • 6 présidents des universités publiques + VP CEVU • Masters PLC • Modalités de contrôle • Division du travail • Les 6 universités confient masters SMEEF PE, CPE & Doc à l’IUFM • Les masters MEF (PLC) mis en œuvre dans les universités cohabilitées
Les Écoles Supérieures du Professorat et de l’Education • Les limites • Gouvernance molle • Aucune instance de régulation chargée de faire appliquer les conventions, le règlement des études ou les co-habilitations. • Lien avec la recherche insuffisant • Dichotomie PLC / autres
Les Écoles Supérieures du Professorat et de l’Education • Les Espé : un changement de paradigme • Une FTLV avec des A/R entre pratique et formation • Un continuum du primaire au supérieur • Une culture du numérique et de l’innovation pour une personnalisation des parcours • Une formation par la recherche : • Incluant les apports de la recherche. • Donnant une connaissance du monde de la recherche.
Les Écoles Supérieures du Professorat et de l’Education • 4 principes pour l’Espé en NPdC • Les étudiants sont inscrits au PRES ESPE avec inscription secondaire dans les établissements • Les moyens sont attribués au PRES et gérés par lui : • Dotation Globale de Fonctionnement • Emplois et masse salariale des ‘temps plein formation’ (ex IUFM) • Dans le cadre de contrats d’objectifs et de moyens avec les universités • Une gouvernance forte à trois niveaux • Niveau de l’école avec un conseil de l’école, qui comporte des personnalités du monde économique et social, des représentants du rectorat et qui assume les responsabilités habituellement dévolues aux conseils de composante.
Les Écoles Supérieures du Professorat et de l’Education • 4 principes pour l’Espé en NPdC • Une gouvernance forte à trois niveaux • Niveau pilotage avec le bureau du PRES élargi aux VP formation • Niveau de la gouvernance avec le CA du PRES. • La gestion de la carte de formation par le comité de pilotage stratégique, pour une offre cohérente sur l’ensemble de la région, mobilisant des ressources de tous les établissements.
Les Écoles Supérieures du Professorat et de l’Education: renforcer la gouvernance Conseil pédagogique et scientifique Conseil de l’école Pilotage Bureau du PRES Élargi aux VP CEVU, recteur, directeur de l’ESPE Gouvernance CA du PRES
Les Écoles Supérieures du Professorat et de l’Education • Le bureau du PRES • composé des présidents, élargi aux VP FTLV-CEVU, au recteur et au directeur de l’ESPE • conçu comme une instance forte de régulation et de pilotage. • présidé par le président du PRES. • Fonctions du bureau élargi • Attribution de moyens financiers aux universités via des contrats d’objectifs et de moyens (COM). • Décisions de gestion des emplois et de la masse salariale • Pilotage de l’offre de formation : régulation géographique des ouvertures, portage des co-habilitations et approbation des maquettes pédagogiques. • Evaluation annuelle du dispositif. • Supervision du processus de recrutement académique pour les personnels recrutés sur les supports fléchés ESPE. • Préparation des délibérations du CA du PRES relatives à l’ESPE.
Les Écoles Supérieures du Professorat et de l’Education • Le conseil pédagogique et scientifique • Le bureau élargi s’appuie sur les recommandations d’un conseil pédagogique et scientifique, composé d’enseignants (-chercheurs) intervenant dans les formations et les laboratoires de recherche auxquels sont adossés les masters, de professionnels (tuteurs, temps partagés), de Biatss, et de représentants étudiants et des services académiques • Compétences • Recommandations sur le modèle pédagogique. • Recommandations sur la politique de recrutement. • Evaluation annuelle du dispositif.
Les Écoles Supérieures du Professorat et de l’Education • Le conseil d’école • Membres du personnel, représentants du rectorat, des collectivités, du monde économique, étudiants. • Assure les missions qui lui sont données dans le texte de loi. • Propositions sur les grandes orientations stratégiques. • Propositions sur les emplois, les moyens.
Les Écoles Supérieures du Professorat et de l’Education • Les moyens : dotation de fonctionnement Un principe fort : étudiants inscrits au PRES en inscription principale dès septembre 2013, en inscription secondaire dans les établissements. Dotation de fonctionnement attribuée par l’Etat au PRES, porteur de l’ESPE ; répartition entre les universités, maîtres d’ouvrage habilités à intervenir dans tous les types de formation avec les moyens de l’ESPE. Avantages • Assure la force de la gouvernance. • Assure une politique d’ensemble. • Assure la cohésion régionale en faisant de chacun un acteur du périmètre PE-PLC-PLP-CPE-Doc. • Garantit à tous de manière équitable l’usufruit du potentiel FDE. • Permet de dégager un volant financier pour les charges communes (administration centrale, mobilier…) .
Les Écoles Supérieures du Professorat et de l’Education • Les moyens : emplois et masse salariale Transfert des personnels IUFM (350 emplois) vers l’ESPE. Avantages: • Réalisable progressivement, par des mises à disposition dès 2013; affectation réalisable en 2015, ce qui laisse le temps au PRES de monter en compétence (notamment pour les fonctions de gestion de la masse salariale, de GRH). • Assure le copilotage complet de la FDE (recrutement, fonctionnement, investissement) par l’ensemble des acteurs du PRES. • Permet réellement à l’ESPE (et au PRES) de disposer de moyens propres pour mettre en œuvre une politique intégrée de la FDE.
Les Écoles Supérieures du Professorat et de l’Education • Accompagner l’évolution Cette évolution a des conséquences importantes pour l’université d’Artois. Il faudra les analyser et travailler avec le ministère pour qu’un accompagnement fort soit mis en place.
Les Écoles Supérieures du Professorat et de l’Education • Organisation de la formation des maîtres • Nécessité de mieux articuler les potentiels de recherche et de formation • Dès l’accréditation de l’ESPE, chaque établissement a vocation à participer à la FdM(Ecoles, Collèges et Lycées) mais la décision d’ouvrir ou non les formations sur un site est prise par le bureau élargi en fonction : • des effectifs • du potentiel E(-C) • du potentiel de recherche reconnu • de considérations d’équilibrage du territoire, dans la mesure des moyens disponibles (eg supports de stages).
Espé cible Espé transition Les Écoles Supérieures du Professorat et de l’Education Les nouveaux étudiants sont inscrits au PRES et secondairement dans les établissements dès septembre 2013 Le bureau élargi assure toutes les fonctions de régulation sauf l’attribution des moyens financiers, jusqu’à 2015, une fois l’ESPE bénéficiaire d’une dotation de fonctionnement Le bureau élargi assure l’ensemble de la régulation et supervise les recrutements sur les emplois sur support identifié ESPE L’ESPE dispose de moyens propres
Le « projet ESPE » définitif : échéances et enjeux • ESPE : dépôt du dossier le 15 mai • 7 GT (Formation initiale, Formation des EC, DU-TICE-CLES, Organisation, FTLV, Autres métiers, Recherche) • Les COM • Les mises à disposition • La formation continue • La recherche • Poids du disciplinaire, poids du professionnel • 38 à 48 crédits sur 120 pour les fondamentaux disciplinaires • 27 crédits pour l’enseignement de la/des disciplines • 46 à 66 crédits pour les compétences professionnelles • 6 à 16 pour la méthodologie et l’initiation à la recherche • Les disciplines dans les concours (15 mars: maquettes spécifiques) • Le continuum L2-M2 • Stages à tous les semestres, du S4 de L au S4 de M (7 semestres) • Les EAP
Le projet de loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche • Historique • Assises del’enseignement supérieur et de la recherche (octobre 2012 : assises territoriales ; novembre :assisesnationales; décembre : remise du rapport • Rapport Le Déaut, remis le 14 janvier 2013 • Projet de texte sur le projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche, 1ère version, 15 janvier 2013 (version 1) et 31 janvier 2013 (version 2) • CPU du 21 février, vote unanime contre le 1er projet de loi • Amendementsau projet de loi porté par la Ministre, présentation au CNESER le 25 février 2013 • Lettre ouverte à Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur et la Recherche et aux élus de la Nation, 27 février 2013
Le projet de loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche • Les objectifs du 1er projet – 15 janvier 2013 • La réussite de tous les étudiants, l’orientation et l’insertion professionnelle : • réforme globale du cycle licence, • convention universités/CPGE, • mise en œuvre d’un plan numérique ambitieux (France universités numériques), • développement de l’alternance (effectif doublé d’ici 2020), • installation des Espé au cœur de l’université, • amélioration des conditions de vie des étudiants (réévaluation des aides sociales notamment).
Le projet de loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche • Recherche • mise en oeuvre d’un agenda stratégique de la recherche inscrit dans la loi, harmonisé avec celui du programme européen horizon 2020, • mise en place d’un conseil stratégique de la recherche (issu de la fusion du HCST et du CSRT), placé auprès du Premier ministre, • reconnaissance du doctorat, tant dans l’accès à la haute fonction publique que dans les entreprises.
Le projet de loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche • Gouvernance • participation des personnalités extérieures, nommées par le recteur, à l'élection du président • encadrement du pouvoir du président, élu pour 5 ans • une nouvelle instance : le conseil académique (40 à 80 membres), qui se substitue au CEVU et au CS ; le président ne préside pas ce conseil académique • augmentation de la représentation des étudiants et des personnels techniques et administratifs dans les conseils élus, dans le respect de la parité • diminution de la prime majoritaire dans le dispositif électoral
Le projet de loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche • Politique de site • La fin des PRES. Trois options : 1) la fusion, 2) le rattachement à un EPCSCP (établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel) d'un certain nombre d'établissements et organismes, ou 3) le mode fédéral (la communauté d'universités). • Mise en place des contrats de site, prévoyant la mise en commun des fonctions supports, des services d’appui à la recherche, à la formation, à l‘insertion, au transfert et aux relations internationales. • Un seul contrat par site
Le projet de loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche • Les réactions • 1er février 2013 : consultation du CA de Lille 3 sur les 4 points soumis par le bureau de la CPU aux présidents d’université. • Sécurisation de la masse salariale inscrite au projet de loi ; pour toute nouvelle mission inscrite dans la loi, doit être mentionnée également l’obligation de son financement par l’Etat • Conseil Académique : la CPU demande que celui-ci soit constitué par la réunion du CEVU et du CS ; cela doit être une option et non un régime dérogatoire • Communautés d’universités : la CPU demande d’une part une convention de site et d’autre part des contrats d’établissements avec chacun des établissements membres de la communauté • Désignation des personnalités extérieures membres du Conseil d’Administration par le CA nouvellement élu (sauf pour celles désignées par les collectivités territoriales et les organismes de recherche). • Une très grande majorité de présidents vote pour.
Le projet de loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche • Les amendements du CNESER – 25 février 2013 • Aucun amendement sur les parties recherche et évaluation. • Le conseil académique est remanié • Abandon des deux options prévues dans la version du 31 janvier : un conseil académique avec une composition et un mode d'élection nouveaux, ou bien la conservation des conseil scientifique et CEVU en mode dérogatoire, se réunissant en conseil académique. • Est prévu désormais un conseil académique composé par le regroupement de deux commissions (recherche, d'un côté, formation et vie universitaire, de l'autre) – art.28.
Le projet de loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche • Un rapport du Parlement sur la situation des établissements d'enseignement supérieur passés aux RCE • « [La stratégie nationale de l’enseignement supérieur], et les conditions de sa mise en œuvre, font l’objet d’un rapport biennal présenté au Parlement » - article 3. • Conventions avec les universités : après les CPGE, les STS • Extension du système de conventions entre les CPGE et les universités aux STS : « Chaque lycée disposant d'au moins une CPGE ou d’une section de techniciens supérieurs conclut une convention avec un ou plusieurs EPCSCP (établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel) de son choix » - article 18.
Le projet de loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche • Contrat d'établissement • Si « l'Etat conclut un seul contrat pluriannuel avec la structure qui porte le regroupement [d'établissements] », comme le prévoit le texte de loi initial, qui n'a pas été amendé sur ce point par la ministre, le contrat d'établissement devrait finalement survivre, estime-t-on du côté de la CPU, à la lecture de l'article 29 de la loi amendée. • Les personnels • Abrogation du 2e alinéa de l'article L.954-3 du code de l'Éducation : leprésident ne peut plus recruter des contractuels pour assurer des fonctions d'enseignement, de recherche ou d'enseignement et de recherche.
Le projet de loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche • Pouvoirs du Président • Le mandat est de 4 ans renouvelable une fois. • Le droit de veto du président en matière de recrutement est restreint, et ne concerne plus les « personnels administratifs et techniques recrutés par concours externe ou interne ». • Personnalités extérieures • La mention au recteur a disparu. • Il est précisé que la première personnalité extérieure représentant le monde économique et social est « un cadre dirigeant ou un chef d'entreprise ». • Il est ajouté une nouvelle catégorie de personnalité extérieure, avec « au plus deux personnalités désignées par les membres élus du CA et les personnalités désignées [par les différents organismes] ».
Le projet de loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche • Lettre ouverte des 11 présidents d’université : pourquoi ? • Manque d’un cap stratégique clair sur des sujets majeurs tels que la « démocratisation de l'ESR », « le rôle de la recherche pour la société » ou « le rôle respectif et la place des établissements, de l'État et des régions ». Pas de vraie rupture avec la loi LRU. • Silence de la loi sur la question centrale des moyens et la protection de la masse salariale, sur le rôle des organismes, sur les SHS, sur le mode de rapprochement des CPGE, STS, écoles. • Mise en place de la communauté scientifique, avec la « réduction forcée de la carte universitaire nationale à trente sites ». • Personnalités extérieures intégrées de manière opaque, et participant à l'élection du président. • Création d’un « conseil académique hypertrophié », risquant de multiplier les « possibilités (...) de conflits et de blocages avec le conseil d'administration ».
Le projet de loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche • Perspectives • Poursuite des discussions au parlement à partir de la fin mars dès lors que le texte aura été présenté en Conseil des Ministres (20 ou 27 mars). • Questions encore en suspens : sécurisation de la masse salariale, mode d'organisation et de fonctionnement des communautés d’universités (quelle appellation? Qui peut en être membre ?...).
Documents accessibles sur l’ENT • Projet de texte sur le projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche, version pré-réunion ministérielle, 15 janvier 2013 • Projet de texte sur le projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche, version du 31 janvier 2013 • Exposé des motifs du projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche, 13 février 2013 • Lettre de la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche adressée aux membres de la CNESER, 13 février 2013 • Amendements au projet de loi porté par la Ministre, présentation au CNESER le 25 février 2013 • Intervention du Président de la CPU sur le projet de loi ESR, 25 février 2013 • Lettre ouverte à Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur et la Recherche et aux élus de la Nation : Pour une loi de l’Enseignement Supérieur et la Recherche ambitieuse, concertée, à la hauteur des enjeux réels, 27 février 2013
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