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L’intersectorialité à l’EPSM-Morbihan. Spécificités d’une unité fermée intersectorielle de crise Dr Lancelot. Secteurs de psychiatrie adulte. Avant 2003 , 5 secteurs de psychiatrie adulte organisés autour des 3 villes les plus importantes (Vannes :3, Auray : 1, Ploërmel :1)
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L’intersectorialité à l’EPSM-Morbihan Spécificités d’une unité fermée intersectorielle de crise Dr Lancelot
Secteurs de psychiatrie adulte • Avant 2003, 5 secteurs de psychiatrie adulte organisés autour des 3 villes les plus importantes (Vannes :3, Auray : 1, Ploërmel :1) • Une intersectorialité à minima: mutualisations entre secteurs pour alcoologie, gérontopsychiatrie, psychoses infantiles déficitaires…
Nécessité d’une plus grande cohérence de l’intersectorialité • Rétablir un partage équitable entre les secteurs • Définir plus précisément les critères d’admission en créant des procédures d’orientations des patients • Améliorer la lisibilité de l’organisation • Eviter le mélange des pathologies sur le temps de l’hospitalisation
Définition de 5 groupes de critères • Critère d’âge : 18 ans /60 ans • Critère de durée de séjour : plus ou moins 90 jours • Critère de cadre d’hospitalisation : ouvert/fermé • Critère géographique : site de l’hôpital général • Critères cliniques : pathologies addictives
Au final : 5 espaces intersectoriels • Pathologies de novo, patients >60 ans • Pathologies addictives • Hospitalisation fermée <90 jours • Hospitalisation >90 jours • Urgences et activité de liaison à l’hôpital général Chaque espace constituant une fédération + création d’un CAO : nécessaire à l’accueil des patients et à l’ orientation clinique (+liens avec administration)
Et une hospitalisation sectorielle • Unités ouvertes • hospitalisation courte durée • Orientation : dépressions, pathologies névrotiques, hors addictologie et gérontopsychiatrie
Organisation en pôles depuis 2007 • 5 pôles de psychiatrie adulte • Un pôle = un secteur (extra-hospitalier + 1 unité ouverte) + une fédération
L’hospitalisation fermée de crise • 29 lits dont 3 chambres de soins intensifs(isolement) et 2 chambres d’ apaisement (semi-isolement). • Recevant des patients en hospitalisation sous la contrainte • Entrées directes ou mutations d’une unité ouverte • Mandat de 3 mois maximum pour gérer la crise nécessitant une unité fermée. • Au bout des 3 mois possibilité de mutation vers l’unité fermée de plus longs séjours.
Types de pathologies traitées • Décompensations aigues de pathologie chronique : schizophrénie, troubles bipolaires, paranoïa… • « crises suicidaires » • Troubles des conduites sociales Présence d’une agitation psychomotrice, d’un risque suicidaire très élevé ou de troubles du comportement ne permettant pas une hospitalisation en unité ouverte.
Durée moyenne de séjour et modes de sortie • La DMH oscille entre 17 et 19 jours • Les différents modes de sortie : • SCAM • sorties directes vers le secteur • Sortie-mutation vers une unité de la FISOP • le plus souvent sortie-mutation vers l’unité ouverte du secteur pour consolidation de l’état clinique et organisation du relais extra-hospitalier.
Cas particulier des détenus • L’accueil des détenus nécessitant une hospitalisation en psychiatrie se fait directement dans cette unité (maison d’arrêt de Vannes voire centrale de Ploemeur). • Hospitalisation en chambre d’isolement uniquement sans possibilité de sortie en cours, protocole difficile pour les séjours dépassant quelques jours (groupe de travail en projet).
Avantages de cette structure intersectorielle • Regrouper une population plus homogène • Créer une dynamique de prise en charge qui permette des séjours les plus courts possibles • Former une équipe pluridisciplinaire « spécialisée » dans la gestion de « crise » • Eviter, le plus possible, de confronter les patients en HL aux patients en crise • Travailler sur un projet de restructuration architecturale ciblée • Travailler sur les prises en charge thérapeutique spécifiques aux populations accueillies.
Inconvénients et axes d’amélioration • Nombre de lits trop important pour de véritables « soins intensifs » de psychiatrie : projet de division en deux sous-unités • Architecture actuelle à améliorer : projet plus ciblé en cours (division, plus de lits au rez-de-chaussée…) • Tentation du « tout sécuritaire »: rétablir de la liberté à l’intérieur des murs • travail des liens avec autres unités et secteurs • Unité très coûteuse en temps médical(et paramédical) • Unité lourde en responsabilité médicale
conclusion • L’unité fermée fonctionne dans une organisation hospitalière dans laquelle chaque unité spécialisée apporte ses spécificités • Restent des difficultés de fonctionnement (nombre de patients et architecture) mais en voie d’amélioration • Balance avantages/inconvénients nettement positive • Retour au fonctionnement antérieur non envisageable