560 likes | 720 Views
2 ème ATELIER SUR LE RIZ ET L’AQUACULTURE POUR L’AUGMENTATION DE LA PRODUCTIVITE ET LE DEVELOPPEMENT DU MARCHE EN AFRIQUE DE L’OUEST. OUAGADOUGOU / BURKINA FASO 23 - 27 MARS 2009. PLAN DE PRESENTATION. I- INTRODUCTION II- PRESENTATION DE LA GUINEE: Localisation;
E N D
2ème ATELIER SUR LE RIZ ET L’AQUACULTURE POUR L’AUGMENTATION DE LA PRODUCTIVITE ET LE DEVELOPPEMENT DU MARCHE EN AFRIQUE DE L’OUEST OUAGADOUGOU / BURKINA FASO 23 - 27 MARS 2009
PLAN DE PRESENTATION I- INTRODUCTION II- PRESENTATION DE LA GUINEE: • Localisation; III- ETAT DES LIEUX DE L’AQUACULTURE EN GUINEE: • HISTORIQUE;
PLAN DE PRESENTATION (Suite) • SITUATION ACTUELLE; • ACQUIS; • CONTRAINTES; IV- PERSPECTIVES: IV-1 L’Atelier de Conakry et la formulation d’un Programme national de développement de l’aquaculture en Guinée (PNDAG)
II- PRESENTATION DE LA GUINEE • LOCALISATION Située en Afrique de l’Ouest entre: • La Côte d’Ivoire, à l’Est; • L’Océan atlantique et la Guinée Bissau, à l’Ouest; • Le Libéria et la Sierra Leone, au Sud; • le Sénégal et le Mali, au Nord
II- PRESENTATION DE LA GUINEE (Suite) Superficie totale ------------245.857 km²; Longueur des côtes---------------300 Km; Population-----------10.279.000 habitants en 2008 dont près de 75% vivent en milieu rural; Taux de croissance démographique ---3,2% en 2008;
II- PRESENTATION DE LA GUINEE (Suite) La guinée comprend 4 régions naturelles bien Distinctes: • La guinée maritime: 15% territoire national; 3000 à 4000 mm d’eau par an; climat chaud et humide; région de plaines ; • La haute Guinée: 40% territoire national; 1000 à 1500 mm d’eau par an; climat chaud et sec; région de plateaux et de plaines le long du Niger et de ses affluents;
II- PRESENTATION DE LA GUINEE (Suite) • La moyenne Guinée: 25% du territoire national; abrite les sources des principaux fleuves ouest africains; 1500 à 2000 mm d’eau par an; climat froid dû aux nombreuses montagnes dans cette région; • La Guinée forestière: 20% du territoire national; 2000 à 3000 mm d’eau par an; climat humide; plus de 900 ha de bas-fonds aménageables pour la pisciculture;
II- PRESENTATION DE LA GUINEE(Suite) • Indice de fécondité---------------5,7 enfants/ femme; • Taux brut de natalité------------------ plus de 40% • Taux brut de mortalité-----------------16, 1%; • PIB/hab./an--------------------------------446,6US$; • Taux d’inflation------------------------- plus de 50%
II- PRESENTATION DE LA GUINEE (Fin) Principales activités socio économiques: • Développement rural (Agriculture, élevage, pêche) plus de 80% de la population; • Commerce, mines et autres --------- 20% Source: Tableau de bord de l’Économie guinéenne 2008. Édité par le MEF
III- ETAT DES LIEUX DE L’AQUACULTURE EN GUINEE: 1- HISTORIQUE: • Années 50 : premières tentatives par les colons français en moyenne Guinée et en Guinée forestière; • Années 70 : essais infructueux de réhabilitation des stations coloniales; - Années 90 : suite aux études pour la mise en place de Schémas directeurs de développement par la FAO (1995/1997);
III- ETAT DES LIEUX DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • JICA (1999/2000); • Autres partenaires (BAD, AFD, UE) Plusieurs projets ont été initiés en Guinée forestière dont notamment: - le Projet de développement de la pisciculture en Guinée forestière (PPGF);
III- ETAT DES LIEUX DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • Le Projet TCP/GUI/066/FAO, développement de la pisciculture en Guinée forestière; • Le projet de développement de la pisciculture associée à la riziculture ( SOGUIPAH/IRD/UE);…etc.; • Le projet de développement de la pêche artisanale et de la pisciculture en guinée (PDPAP) par la BAD/AFD;
III- ETAT DES LIEUX DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) 2- Situation actuelle: 2-1-1 Acquis en terme d’organisation : L’exécution de ces projets a permis: • La naissance et la dynamisation de la filière pisciculture en Guinée forestière; • Existence d’un cadre de concertation entre les services publics et le secteur privé impliqués dans la filière;
III- ETAT DES LIEUX DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • La constitution d’une organisation professionnelle (OP) qui est passée d’une association à une union. Puis est devenue actuellement une fédération de pisciriziculteurs comprenant 576 membres; • L’existence d’une dynamique d’évolution en terme d’effectifs, de surfaces et de production;
III- ETAT DES LIEUX DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • L’existence de plus de 50 groupements de base (noyaux) formés aux techniques piscicoles produisant du poisson dans leurs propres étangs; • L’existence d’une association de jeunes composés d’anciens animateurs ruraux formés comme formateurs par les projets (AAPRGF);
III- ETAT DES LIEUX DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) 2-1-2 Acquis en terme quantitatif: A titre d’exemple, pour le seul projet PPGF (financement AFD avec comme assistant opérateur, l’AFVP) exécuté de 2000 à 2008, il a été réalisé: • L’aménagement de 100 ha de bas-fonds dont 60 l’ont été par le projet et le reste par les paysans;
III- ETAT DES LIEUX DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • La production de 100 tonnes de poisson en 2008 composés de Tilapia, hétorotis et de silures; • La production de 200 tonnes de riz dans les étangs; • Près de 400 pisciculteurs en production;
III- ETAT DES LIEUX DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • 176 paysans en formation / installation comme pisciculteurs; • 50 villages couverts dans 6 préfectures de la Guinée
III- ETAT DES LIEUX DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) 2-2 Contraintes actuelles: • L’insuffisance de moyens financiers ; • Le faible niveau d’expertise en techniques piscicoles des encadreurs et des paysans ; • Le manque de stratégie harmonisée et cohérente adaptée au contexte de développement de l’aquaculture ;
III- ETAT DES LIEUX DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • L’existence et la recrudescence de problèmes fonciers en rapport avec le niveau d’engouement des paysans pour la filière; • Les difficultés d’acquisition d’intrants et d’alevins; • l’enclavement des bas-fonds;
III- ETAT DES LIEUX DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Fin) • L’absence de structures de crédits financiers et/ou matériels adaptées; • La dégradation croissante des écosystèmes ruraux; • l’absence d’actions de recherche/développement dans la filière…etc.
IV- PERSPECTIVES: Atelier de Conakry et formulation d’un Programme national de développement de l’aquaculture en Guinée (PNDAG): Organisé le 20 février 2009; Présidé par le Ministre et le représentant de la FAO; avec 47 participants; il a permis de partager les résultats du 1er atelier de Ouagadougou et d’identifier un programme national pour le développement de l’aquaculture en Guinée sur les 12 prochaines années.
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPEMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (PNDAG) • CONTEXTE ET JUSTIFICATION: L’initiative pour la mise en place d’un PNDAG vise à tirer le maximum de profit de l’opportunité offerte par la coopération technique japonaise aux pays africains au sud du Sahara en vue d’accroître leur production de riz et de poisson d’élevage pour faire face à la sécurité alimentaire en Afrique et aider ces pays à réduire la pauvreté et la faim.
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • OBJECTIFS DU PROGRAMME: • Objectif global • Accroître la production aquacole nationale; • Renforcer la sécurité alimentaire; • Lutter contre l’extrême pauvreté en milieu rural;
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • Objectifs spécifiques: • Mettre en place une stratégie et des plans d’action cohérents pour le développement de l’aquaculture; • Renforcer les capacités institutionnelles des acteurs impliqués dans le programme; • Valoriser les retenues et autres plans d’eau;
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • Garantir l’accès aux alevins et aux intrants; • Promouvoir la crevetticulture artisanale; • Mettre en place des infrastructures de formation et de recherche/développement en aquaculture; • Renforcer la formation et l’encadrement des professionnels et des agents d’encadrement;
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • STRATEGIE DE MISE ENOEUVRE DU PROGRAMME - Principe de Base: améliorer et uniformiser le taux de consommation de protéine poisson qui est de l’ordre de: • 3-5 Kg/hab./an en zone forestière; • 6-7 Kg/hab./an en moyenne Guinée;
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPEMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • 7-9 Kg/hab./an en haute Guinée; • 13-15 Kg/hab./an en basse côte (zone côtière) Il s’agit d’atteindre sensiblement dans les cinq (5) prochaines années, les 20 Kg/hab./an pour tout le pays.
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) Pour y parvenir, il s’agira: • d’investir massivement dans les actions de recherche/développement; • d’assurer la formation et le perfectionnement des agents impliqués dans l’aquaculture; • de soutenir les organisations paysannes;
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • de promouvoir l’aquaculture intégrée; • de faciliter l’accès aux intrants par le biais du secteur privé; • d’aider à la diversification des cultures et des sources de revenus pour les paysans pisciculteurs; • de faciliter l’accès aux marchés en améliorant l’offre, la qualité des produits, le coût et la valeur ajoutée.
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) Filières envisagées : Partant des leçons tirées des interventions antérieures, les filières suivantes sont envisagées: • La rizipisciculture; • La pisciculture extensive et semi intensive;
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • La crevetticulture artisanale; • La valorisation des retenues et autres plans d’eau (la pisciculture communautaire)
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) Espèces d’élevage envisagées: Suivant les expériences passées six (6) sont envisagées: • Oreochromis niloticus; • Heterobranchus longifilis;
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • Heterobranchus isopterus; • Heterotis niloticus; • Hemichromis fasciatus
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) Méthodologie d’intervention: Elle repose sur le développement participatif à travers la Participation et la Responsabilisation des acteurs que sont: • Les populations cibles; • Les organisations communautaires de base;
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • Les collectivités locales; • Les services techniques déconcentrés; • Les ONG; • Les personnes ressources; • Les partenaires au développement.
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) - Le programme sera exécuté sur douze (12) ans (2010-2022): • Il comprendra trois (3) phases de quatre (4) ans. La phase I est supposée démarrer en 2010 et s’étendra jusqu’en 2013; • Chaque phase aura des actions à court, moyen et long termes;
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) Composantes du programme: Composante 1: Appui institutionnel et renforcement des capacités de la DNPCA, de ses services déconcentrés et du Centre de recherche halieutique. Coût estimatif: 459.000 US$ Composante 2: Mise en place de stations de formation et de recherche aquacole. Coût estimatif: 492.500 US$
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) Composante 3: appui aux organisations professionnelles agro aquacoles et commerciales. Coût estimatif: 351.750 US$ Composantes 4: Appui au développement de la pisciculture rurale en Guinée forestière. Coût estimatif: 733.000 US$
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) Composante 5: Appui à l’aquaculture communautaire et à la valorisation des retenues d’eau en Haute et Moyenne Guinée. Coût estimatif: 735.000US$ Composante 6: Appui à la crevetticulture artisanale et à la pisciculture en Guinée maritime. Coût estimatif: 353.000 US$
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) Coût estimatif du Programme: Pour la phase 1 : (2010-2013) --- 3.916.250 US$ COUT ESTIMATIF GLOBAL DU PROGRAMME (2010-2022): 11.748.750 US$
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) Résultats attendus: • existence de moyens humains et matériels permettant d’atteindre la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté en milieu rural; • Existence d’une stratégie harmonisée de développement de l’aquaculture en Guinée;
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • Existence d’une base de données fiables sur l’aquaculture; • Existence d’un dispositif cohérent de suivi évaluation des actions planifiées par le programme ; • Existence de manuels et guides techniques en aménagements et gestion aquacoles;
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • Existence de structures de concertation entre les acteurs impliqués dans le programme; • Disponibilité de réponses adaptées aux activités de recherche développement en aquaculture; • Existence de manuels de formation et de guides en pratiques aquacoles;
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • Existence de cadres de conception et d’agents d’exécution compétents et opérationnels; • Existence de techniques appropriées pour les aquaculteurs; • Disponibilité de jeunes générations formées aux techniques d’aquaculture et engagées dans la filière;
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • Existence de réelles possibilités de recyclage et de mise à niveau des cadres, opérateurs, et autres promoteurs; • Disponibilité de connaissances fiables sur les besoins nutritionnels et les modalités d’alimentation des différentes espèces; • Meilleure maîtrise des conditions d’adaptation des espèces;
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • Disponibilité de meilleures connaissances sur les modes d’exploitation des espèces et les approches de gestion éco systémiques; • L’implication des femmes dans la filière est mise en évidence; • L’acquisition de savoir faire par les OP est réelle; • Les organisations socio professionnelles sont mieux structurées et plus opérationnelles
PROGRAMME NATIONAL DE DEVELOPPMENT DE L’AQUACULTURE EN GUINEE (Suite) • La filière piscicole est renforcée; • Les pisciculteurs sont responsabilisés; • La production de riz et de poisson est augmentée; • Les revenus des pisciculteurs sont améliorés; • Le circuit commercial des productions piscicoles est mieux structuré et mieux organisé;