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BIOAGRI-NC. Témoignage d’une expérience ou comment occuper son temps, passé la soixantaine…. Qu’est ce que BioAgri-NC?. Petite unité artisanale de production d’amendement / fertilisant par valorisation des sous produits de la pêche hauturière calédonienne. Les acteurs.
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BIOAGRI-NC Témoignage d’une expérience ou comment occuper son temps, passé la soixantaine…
Qu’est ce que BioAgri-NC? • Petite unité artisanale de production d’amendement / fertilisant par valorisation des sous produits de la pêche hauturière calédonienne
Les acteurs • Bénédicte et Philippe GONTARD • Les pêcheries • Le poisson (enfin, ce qu’il en reste…) • Les jardiniers et agriculteurs
Pourquoi? • Recherche d’un projet pour notre retraite en cohérence avec nos valeurs et notre façon de vivre • Pouvoir continuer à participer à la construction de notre pays • Engagement personnel en faveur de l’environnement et de sa protection • Une rencontre: Michel Blanc
Pourquoi ce choix? • Process de production de l’ensilage simple d’application • Disponibilité de la matière première • Possibilité de valoriser des sous produits nobles riches en matière organique, particulièrement en azote qui jusqu’à maintenant étaient détruits • Apporter une alternative au tout chimique et participer au développement de l’agriculture durable et biologique • Soutenir les bonnes pratiques de pêches des palangriers calédoniens • Proposer une solution alternative locale aux quantités conséquentes d’engrais organiques importés
POURQUOI? pour eux, pour elles, pour nous, pour demain
Technique employée: ensilage par autolyse enzymatique • Récupération des déchets et transport • Broyage grossier • Pesée, ajout d’acide • Nouveau broyage plus fin = mélange • Mise en futs pour autolyse • Mélanges réguliers • Tamisage • Conditionnement en bidons et bouteilles
Plusieurs inconnues au départ: • quelle allait être la "réponse" de la cible économique? • la production allait-elle se passer comme prévu?
Choix du matériel en fonction: • de ces inconnues • du souci d’économie énergétique • de la capacité d’investissement
Conséquences: Choix de machines détournées de leur fonction d’origine, hormis le générateur électrique Nécessité d’adapter la mise en œuvre à ces machines, puis d’adapter les machines elles mêmes Modification des étapes au fil des jours de production Beaucoup de manipulation et de ruptures de charge
Le souci du respect de l’environnement induit : • Consommation faible de gazole • Pas de déchet • Utilisation de l’eau de rinçage des machines utilisée pour l’arrosage des plantes et arbres: aucune pollution • Investissement restant raisonnable
Difficultés rencontrées • difficultés techniques • durée de digestion assez longue en période fraîche (d’où nécessité de disposer des viscères des poissons actuellement jetées en mer, ou d’ajouter des enzymes exogènes) • importante proportion du produit brut obtenu rejeté par le tamisage (de 30 à 40%) qui resterait à valoriser. • Ces difficultés sont en voie de trouver des solutions (investissements complémentaires)
La réalité des chiffres BioAgri-NC traite actuellement 500kg à 800Kg/semaine, mais pourrait en valoriser plus (1000 kg/semaine) 1000kg/semaine = au mieux 52 000kg/an, soit 52 tonnes… Il reste donc des voies, encore non mises en œuvre, pour utiliser la masse des 1000 tonnes (et plus) de déchets produite annuellement (source ADECAL) Les productions à visée végétales ne pourront pas l’absorber à elles seules !
Laissons une terre vivante à nos petits enfants!