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La contribution de la coopération française à la stratégie d’appui au secteur coton africain. VIth Annual Donor Meeting : 9-11 May 2006, Rome. Les filières cotonnières dans la zone F.CFA. Le développement des filières cotonnières est un succès incontestable
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La contribution de la coopération française à la stratégie d’appui au secteur coton africain VIth Annual Donor Meeting : 9-11 May 2006, Rome
Les filières cotonnières dans la zone F.CFA • Le développement des filières cotonnières est un succès incontestable • plus de 60% des recettes d’exportation au Burkina et au Bénin, plus de 20% au Togo et au Mali • entre 5 et 8% du PIB dans les pays sahéliens • le coton crée de nombreux emplois ruraux, distribue des revenus à 15 millions de ruraux dans la zone, et fixe les populations rurales • Mais elles restent fragiles (nécessaire amélioration de la compétitivité) et sont menacées par des facteurs exogènes (volatilité, parité, cours international du coton, subventions, cours du pétrole)
Les filières cotonnières dans la zone CFA • Le coton reste une filière stratégique pour l’Afrique soudano-sahélienne : • Les filières restent viables, économiquement et financièrement, au cours prévisible à moyen terme (60 cts/lb) • Les performances sont largement améliorables • Il n’existe pas de culture alternative procurant les mêmes impacts socio-économiques à grande échelle • Le coton représente un moteur de performance et un élément de diversification
Les axes d’intervention de l’AFD au sein de la coopération française • Axe 1 : accompagnement des politiques nationales de restructuration des filières (réforme institutionnelle, renforcement des acteurs et notamment des producteurs, cadre interprofessionnel) • Axe 2 : appui à l’amélioration de la compétitivité(rendements et coûts agricoles, coûts en aval, qualité et performances commerciales) • Axe 3: soutien des mécanismes de réduction de la vulnérabilité des filières aux fluctuations de cours La Coopération française met déjà en œuvre 7 projets dans ce secteur pour 49 M € et instruit 7 nouveaux concours pour 58 M €. Cette contribution est apportée en subvention à hauteur de 50 % et en prêt à hauteur de 50 %.
La gestion du risque prix • Cette problématique s’inscrit dans le cadre d’une coordination à tous les niveaux • La coopération française s’implique depuis deux ans : • études, • caractère innovant de l’approche, • gestion articulée de l’ensemble des outils existants.
La gestion du risque prix Un système de gestion du risque basé sur une segmentation des occurrences et une différenciation des modes de gestion institutionnels • Tranche A : prix CAF > 700 F.CFA : 90% des occurrences : • « risque maîtrisable » • Fonds de lissage nationaux et facilité de 2ème niveau • Tranche B : 600 < prix CAF < 700 : 5 à 10% des occurrences : « risque assurable » • Acquisition d’instruments de marché par les Sociétés Cotonnières • Tranche C : prix FOB < 600 F.CFA : mois de 5% des occurrences : « risque de défaillance de marché » • Traitement des chocs et crises « exceptionnels » par un filet de sécurité
La gestion du risque prix Les avantages du modèle se déclinent en : • des références non manipulables, • des modalités automatiques de fonctionnement des fonds de lissage, • une intervention et une implication du secteur bancaire, • un mécanisme incitatif à l’amélioration des performances des filières, • une responsabilisation de chaque acteur.
La gestion du risque prix Le calendrier d’intervention : • Atelier de Dakar • Coordination avec la BM et la CE • Étude de faisabilité • Comité de pilotage informel • Mission d’évaluation conjointe