150 likes | 236 Views
Analyse d’un programme jeunesse qui manque de structure : Les élèves en retirent-ils réellement profit?. Paulette Padanyi, Université de Guelph 5 e Symposium sur le bénévolat Février 2005. Contexte.
E N D
Analyse d’un programme jeunesse qui manque de structure : Les élèves en retirent-ils réellement profit? Paulette Padanyi, Université de Guelph 5e Symposium sur le bénévolat Février 2005
Contexte • L’engagement américain envers le service commu-nautaire des élèves est renforcé par la législation et le financement fédéraux et ceux des états. • Il n’existe aucun soutien fédéral ou provincial de ce type au Canada. • En 1999, le gouvernement de l’Ontario instituait les 40 heures de service communautaire dans le cadre de son nouveau programme d’études, et les rendait obligatoires à l’obtention du diplôme – aucune évaluation des effets possibles, aucun financement des conseils scolaires, aucune directive ni structure pour la miseen place de ce programme. • Les premiers élèves du secondaire soumis à cette exigence ont obtenu leur diplôme en juin 2003 (la moitié de la « double cohorte »).
Objet de l’étude • McLellan et Youniss (2003) suggèrent que cette exigence de service communautaire non structuré profite moins aux élèves participants que ne le ferait un service structuré. • Notre étude portait sur la question suivante : « est-il plus profitable pour les participants de faire l’expérience d’un service communautaire non structuré plutôt que de n’avoir aucune expérience de cet ordre ? »
Méthodologie • Outil de sondage : adapté de Meinhard et Foster (1998) • Personnes interrogées : étudiants en 1ère année à l’Université de Guelph • Échantillon : 265 réponses valables sur les 320 questionnaires distribués (valables = intacts; 90 % + complets; anciens élèves du secondaire en Ontario) • Date de la collecte : octobre 2003 • Analyse des données : méthodes ANOVA, Х2 ettabulation en croix
Variable explicative : Type d’expérience de service communautaire Groupe 1 : aucune expérience (n = 100) Groupe 2 : seulement le service requis au secondaire (n = 49) Groupe 3 : service réalisé de son propre chef (n = 85) Groupe 4 : service requis au secondaire et service réalisé de son propre chef (n = 31)
Caractéristiques des groupes et structure du service • Groupe 1 (pas d’exp.) et Groupe 2 (service requis seulement) similaires : parents non attirés par le bénévolat; n’assistent pas régulièrement à des services religieux; certains se sentent faibles sur le plan académique • Groupe 3 (de son propre chef) et Groupe 4 (les deux) similaires : surtout des femmes; parents bénévoles; plus susceptibles d’assister aux services religieux; réussissent un peu mieux à l’école • Groupes 2, 3 et 4 : ont généralement travaillé en équipe, ont utilisé diverses sources pour organiser les heures de bénévolat et ont fait du service direct
Évaluation d’ensemble des expériences de service communautaire
Variables dépendantes • Estime de soi : échelle à 6 questions (coëfficient α : .7235) • Tolérance de la diversité : échelle à 7 questions (coëfficient α : .7011) • Éthique de travail à l’école : échelle à 3 questions(coëfficient α : .7768) • Responsabilité personnelle et sociale : échelle à 7 questions (coëfficient α : .7184) • Éthique de travail à titre bénévole : échelle à 6 questions (coëfficient α : .8287) • Projets sur le plan scolaire • Projets sur le plan du bénévolat • Faut-il encourager les élèves du secondaire au bénévolat? • Faut-il exiger des élèves du secondaire qu’ils fassent du bénévolat?
ANOVA/Test de Duncan : Indique les points où il n’y a PAS DE DIFFÉRENCES SIGNIFICATIVES entre les groupes
Test Х2: indique là où il y a des DIFFÉRENCES SIGNIFICATIVES ENTRE LES DIVERS GROUPES
Tabulations en croix (%) : Projette de faire du bénévolat plus tard
Conclusions • L’exigence de ce service non structuré semble avoir peu d’effet si ce n’est : • D’augmenter l’intérêt pour le bénévolat à long terme chez les jeunes qui n’en feraient pas autrement, d’où la suggestion d’un effet de sensibilisation. • D’augmenter l’estime de soi, la tolérance à la diversité, et une éthique de travail à l’école chez les élèves qui ont participé au service requis et au bénévolat de leur propre chef, d’où la suggestion d’un effet quantitatif.
Discussion/Prochaines étapes • En règle générale, les élèves du secondaire de l’Ontario qui ont eu leur diplôme en 2003 ont participé au programme contre leur gré; nombre d’entre eux n’ont pas satisfait aux exigences des 40 heures de bénévolat. • Cette étude sera reproduite à l’automne 2005 pour voir si le programme a eu davantage d’effet maintenant qu’il est mieux accepté et fait partie intégrante du programme d’études secondaires ontarien.