640 likes | 2.72k Views
L’invitation au voyage. Baudelaire. L’invitation au voyage.
E N D
L’invitation au voyage Baudelaire
L’invitation au voyage • Mon enfant, ma soeur,Songe à la douceurD'aller là-bas vivre ensemble !Aimer à loisir,Aimer et mourirAu pays qui te ressemble !Les soleils mouillésDe ces ciels brouillésPour mon esprit ont les charmesSi mystérieuxDe tes traîtres yeux,Brillant à travers leurs larmes.Là, tout n'est qu'ordre et beauté,Luxe, calme et volupté.Des meubles luisants,Polis par les ans,Décoreraient notre chambre ;Les plus rares fleursMêlant leurs odeursAux vagues senteurs de l'ambre,Les riches plafonds,Les miroirs profonds,La splendeur orientale,Tout y parleraitÀ l'âme en secretSa douce langue natale. Là, tout n'est qu'ordre et beauté,Luxe, calme et volupté.Vois sur ces canauxDormir ces vaisseauxDont l'humeur est vagabonde ;C'est pour assouvirTon moindre désirQu'ils viennent du bout du monde.- Les soleils couchantsRevêtent les champs,Les canaux, la ville entière,D'hyacinthe et d'or ;Le monde s'endortDans une chaude lumière.Là, tout n'est qu'ordre et beauté,Luxe, calme et volupté.
intro • Extrait de Spleen et Idéal, première partie des Fleurs du mal, de Baudelaire.Poème inspiré par Marie Daubrun : l'amour est ici spirituel et non sensuel.Il ne s'agit pas d'un voyage mais d'une promesse de voyage épanouissant le rêve.Composition originale : 3 strophes séparées par un refrain, heptasyllabes et pentasyllabes : le poème présente une forte musicalité.
Marie Daubrun • Une actrice, qui est l’une des trois femmes que Baudelaire a beaucoup aimées (avec Madame Sabatier, et Jeanne Duval)
1. Trois tableaux • A. Première strophe: • Mon enfant, ma soeur,Songe à la douceurD'aller là-bas vivre ensemble !Aimer à loisir,Aimer et mourirAu pays qui te ressemble !Les soleils mouillésDe ces ciels brouillésPour mon esprit ont les charmesSi mystérieuxDe tes traîtres yeux,Brillant à travers leurs larmes
B. Deuxième strophe • Des meubles luisants,Polis par les ans,Décoreraient notre chambre ;Les plus rares fleursMêlant leurs odeursAux vagues senteurs de l'ambre,Les riches plafonds,Les miroirs profonds,La splendeur orientale,Tout y parleraitÀ l'âme en secretSa douce langue natale.
C. Troisième strophe Vois sur ces canauxDormir ces vaisseauxDont l'humeur est vagabonde ;C'est pour assouvirTon moindre désirQu'ils viennent du bout du monde.- Les soleils couchantsRevêtent les champs,Les canaux, la ville entière,D'hyacinthe et d'or ;Le monde s'endortDans une chaude lumière
II. Un voyage imaginaire • A. Relevez le vocabulaire du voyage:
III. Un monde idéal • A. Un idéal sentimental