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Christine et Jean-Paul BARRUYER vous souhaitent de JOYEUSES FÊTES DE FIN D’ANNÉE 2011 et vous invitent à découvrir La « Rose» de Noël dans leur jardin, Les féeriques Monts du Lyonnais sous la neige, Les jolies crèches du village de Oingt dans le Sud-Beaujolais et
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Christine et Jean-Paul BARRUYER vous souhaitent de JOYEUSES FÊTES DE FIN D’ANNÉE 2011 et vous invitent à découvrir La « Rose» de Noël dans leur jardin, Les féeriques Monts du Lyonnais sous la neige, Les jolies crèches du village de Oingt dans le Sud-Beaujolais et La seule, véritable, authentique et historique crèche grandeur nature, celle de Bethléem, en Territoire palestinien. Photographies et textes de Jean-Paul BARRUYER
NOTRE « ROSE » DE NOËL SOUS LA NEIGE… L’envie de réaliser cette carte de Noël est partie de cette plante qui fleurit encore dans notre jardin, à l’Arbresle dans le Rhône, en ce 19 décembre 2011, premier jour d’apparition de la neige en région lyonnaise, à moins d’une semaine de la grande fête. Etrange, insolite et merveilleuse fleur rose sous les cristaux de glace que nous avons surnommée notre « rose » de Noël, même si cette appellation est réservée à une autre fleur. En réalité, cette plante appelée aussi « désespoir des peintres », porte le nom de saxifrage. C’est une espèce très vivace, aux grosses feuilles nervurées et très charnues, qui ne nécessite aucune attention particulière et se contente de tous les terrains et de toutes les conditions météorologiques. Elle a la particularité de s’épanouir sous forme de grappes de fleurs roses portées par des hampes vigoureuses, en permanence tout au long de l’année, y compris l’hiver si la douceur est présente. Et si ce dernier a été rigoureux, elle restera le premier signe avant-coureur que le printemps n’est plus très loin, comme un merveilleux espoir de renouveau qui fait chaud au cœur. Il n’y a donc, malgré l’illusion des photos que vous allez voir, rien d’exceptionnel. Je suis très attaché à cette plante pour une autre raison : elle représente un lien sentimental très fort plein de nostalgie qui me relie à mon passé, à ma jeunesse, à mon enfance… Cette saxifrage est la seule relique que j’ai pu récupérer de la petite maison de ville où j’ai vécu depuis ma naissance jusqu’à l’âge de 19 ans, que mes parents, mon frère, ma sœur et moi-même occupions en location et qui a été détruite depuis dans le cadre d’un réaménagement urbain du quartier, à Romans dans la Drôme. Il y avait-là, au bord de l’avenue passante et bruyante, un tout petit jardinet grillagé où nous jouions, avec une minuscule bande de terre où trônait, entre autres, cette saxifrage dont une partie a été repiquée dans le jardin de la maison que nous avons achetée, Christine et moi, en 1977 à l’Arbresle dans le Rhône.
NOTRE EFFROI DEVANT LES FLOCONS DE NEIGE… Ceux qui nous connaissent bien savent combien, Christine et moi, nous tressaillons d’effroi à la vue du premier flocon (si, si, ça existe des gens comme nous, même parmi les Rhônalpins !). D’ailleurs, nous n’avons toujours pas compris pourquoi tant de gens vont aller dépenser un argent fou dans des stations de ski bondées de monde, équiper la voiture, s’habiller dans une tenue inconfortable de cosmonaute, se geler les fesses en poireautant dans les files d’attente au bas des remontées mécaniques, sans parler du risque de se retrouver sur un lit d’hôpital, la jambe plâtrée et suspendue au plafond !… Et les soporifiques reportages sur les vacances à la montagne dans les journaux télévisés durant tout l’hiver, preuve que l’imagination n’est pas au pouvoir dans les médias alors qu’il y a tant de sujets plus importants à aborder, nous exaspèrent tout particulièrement. Il est vrai aussi que c’est l’un des derniers secteurs que l’on peut encore sauver dans l’économie de notre pays où l’emploi se réduit comme une peau de chagrin. J’en demande pardon aux inconditionnels du ski, mais je suis ainsi, jamais la langue dans ma poche, toujours sale caractère. Voilà, c’est dit… et ça va beaucoup mieux après ! Malgré tout, je me souviens avoir fait un reportage photographique d’une réelle beauté au tout début de l’année 2004, le plus réussi qui m’ait été donné de faire sur le thème de la neige. Alors, suivez-moi, ce n’est pas très loin de mon village, à moins de 30 minutes en voiture, vous n’allez pas le regretter en ce temps de Noël ! D’autant moins qu’en ce lieu, modeste mais magique, il n’est pas nécessaire d’équiper, ni la voiture, ni soi-même, mais seulement de savoir un peu rêver…
COL DE LA LUÈRE Monts du Lyonnais (Rhône) lieu-dit « Saint-Bonnet-le-Froid » Distance de Lyon-Bellecour : 20 kilomètres Altitude : 712 mètres Température relevée : - 4° le 4 janvier 2004
LA FÉERIE DE NOËL AUX PORTES DE LYON… A l’approche des fêtes de fin d’année, la nature gratifie souvent les citadins d’un magnifique manteau neigeux sur les hauteurs des Monts du Lyonnais. C’est l’occasion rêvée pour eux d’aller prendre un grand bol d’air frais et vivifiant à moindre coût, juste avant les excès des trop longs et trop riches repas qui les attendent. C’est alors pour eux la découverte, hors des sentiers battus, d’une nature encore intacte aux portes de la grande métropole, à travers des paysages enchanteurs de moyenne montagne qui viennent leur rappeler que l’image traditionnelle du département du Rhône ne peut se réduire à celle de l’agglomération lyonnaise. Bien que peu étendu en superficie, c’est l’un des plus petits de France, le département du Rhône est blotti sur l’une des bordures orientales du Massif central, comme le nom de sa région administrative (Rhône-Alpes) à laquelle il appartient, ne l’indique pas, tout comme aussi les départements de la Loire et de l’Ardèche. Il culmine tout de même dans sa partie septentrionale, aux confins de la Saône-et-Loire, à 1012 mètres au Mont Saint-Rigaud. Il appartient donc au club très fermé des départements français dépassant les 1000 mètres d’altitude ! Je serais tenté de dire aux Lyonnais, du moins ceux qui ne rêvent bien souvent qu’aux grandes stations de sport d’hiver au cœur des Alpes et qui regardent parfois avec indifférence, voire dédain, ces quelques collines de l’Ouest-Lyonnais saupoudrées l’hiver d’un peu de « sucre glace », qu’ils seraient peut-être bien inspirés de s’y rendre et même surpris par ces immenses sapinières et ces grands champs de neige au cœur d’une nature presque sauvage, certes moins grandiose, mais certainement plus authentique
POUR CEUX QUI ONT SU CONSERVER UN REGARD D’ENFANT… Envie d’un peu plus de chaleur, sur la paille au fond d’une humble étable ?… Alors, suivez-moi à nouveau, à la même distance de chez moi, mais un peu plus au nord du département, dans le Sud-Beaujolais, au village de OINGT. C’est un village merveilleux, un village médiéval chargé d’histoire, tout en pierres dorées, le plus beau du département du Rhône et l’un des 100 plus beaux villages de France (peut-être moins). Perché sur une colline, dominant la vallée de l’Azergues, dans un merveilleux paysage viticole façonné par l’homme, on a dit de lui qu’il est comme une enclave de Toscane en pays beaujolais, particulièrement en été quand la chaleur se fait accablante. Déjà célèbre pour son festival annuel d’orgues de Barbarie qui se déroule début septembre, chaque année, autour des fêtes de Noël, le village organise une grande exposition de crèches, libre et gratuite, de toutes formes, de toutes dimensions et en matériaux les plus divers, dans les vitrines des commerces, à l’église, dans les rues et même derrière les fenêtres chez les habitants ou chez les viticulteurs. Cette année, pour la 8e édition, plus de100 crèches sont exposées et illuminées de 14 heures à 21 heures, du dimanche 4 décembre 2011 au dimanche 8 janvier 2012. Des artistes et des passionnés sont venus de toute la France pour réaliser ces petits bijoux, parfois insolites, pleins de charme, de douceur, de naïveté et de poésie. Une crèche vivante est même prévue les week-ends au domaine Prévelière, au hameau du Layet. En attendant, voici quelques spécimens que j’ai photographiés à Oingt le 6 janvier 2007…
LA PREMIÈRE PAGE D’UNE GRANDE ET LONGUE HISTOIRE S’EST ÉCRITE ICI IL Y A PLUS DE 2000 ANS… Si vous trouvez qu’il ne fait pas assez chaud pour ces fêtes de Noël et si vous pensez avoir tout vu, blasés par la petite crèche que l’on pose au pied du sapin, alors pourquoi ne pas aller voir la vraie, l’authentique, l’historique crèche de Bethléem, en Territoire palestinien, où naquit le prophète Jésus ?… Du moins, c’est ce que la tradition nous a rapporté, car l’Homme a besoin de lieux de mémoire. La voici, du moins c’est l’une des grottes de la Nativité, mais elle est assez sombre, à la limite du photographiable. La basilique de la Nativité a été édifiée sur cette grotte dès le IVe siècle par l’empereur romain Constantin (converti au christianisme), gardée et entretenue par des religieux chrétiens grecs- orthodoxes, comme souvent sur les lieux sacrés en Terre Sainte. La décoration intérieure, assez riche et exubérante, est le signe de ce culte, l’une des filiales de la chrétienté, celle qui est restée la plus traditionnelle et la plus authentique et qui n’est pas sous l’autorité du pape catholique de Rome. S’en suivra la découverte de la très occidentale église Sainte-Catherine, située tout à côté, et son magnifique cloître roman qui n’est pas sans rappeler nos très belles abbayes de France. Enfin, le passage du mur de démarcation entre Israël et le Territoire palestinien est un grand moment d’émotion, voire d’appréhension, dans un sens comme dans un autre. Les longues attentes en autocar aux points de contrôle laissent toujours envisager le pire, d’autant plus que nous étions ce jour-là le 11 septembre, mais de l’année 2010, dans le cadre de notre merveilleuse et inoubliable croisière en Méditerranée orientale qui portait le nom de « Retour en Terre Sainte » : tout un programme ! Christine et moi avons eu une impression de sérénité dans ce havre chrétien perdu dans le monde musulman des minarets. Peu importe la confession, la foi ou la non foi, une visite ici restant toujours un grand moment d’émotion, ne serait-ce que par le poids culturel qu’elle sous-entend pour nous tous, croyants ou libres penseurs, et qui nous a façonnés. Ici, chrétiens et musulmans semblent vivre en bonne intelligence, les uns trouvant un grand avantage économique dans la présence des autres, ce qui confirme que si la Palestine est actuellement l’un des points les plus chauds de la planète, le conflit permanent qui sévit là-bas est bien d’ordre territorial, avec l’Etat voisin d’Israël, et non pas religieux. Le temps des Croisades est révolu depuis bien longtemps… sauf celui des hordes pacifiques de touristes