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Gestion des déplacements urbains. Introduction. Depuis plusieurs années, la logique de déplacement des personnes a été de développé les réseaux afin de permettre au plus grand nombre de se déplacer plus facilement en zone urbaine. Dans un contexte écologique fort, la préoccupation de
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Introduction Depuis plusieurs années, la logique de déplacement des personnes a été de développé les réseaux afin de permettre au plus grand nombre de se déplacer plus facilement en zone urbaine. Dans un contexte écologique fort, la préoccupation de nombreuses collectivités locales est de favoriser les modes de déplacement « propres » pour les salariés. Ce projet nécessite une part d’investissement importante de la part des entreprises, des transporteurs et des salariés. La difficulté est d’arriver à satisfaire chacune des tierces parties, et d’obtenir une véritable mutation sur les modes de déplacement des individus.
Sommaire Mise en place du plan de mobilité. • Le contexte réglementaire: Le PREDIT, La loi sur l’air, La loi Solidarité et Renouvellement Urbain. • Les partenaires. • Les villes pilotes, les phases et les infrastructures. • Intérêts et limites. Un exemple à suivre à Grenoble. • L’entreprise Microelectronics : « recruter un salarié, ce n’est pas recruter sa voiture ». • Norme Iso 14 000.
Le PREDIT Le Predit (Programme de Recherche et D’Innovation dans les Transports). Crée en 1990 par divers ministères (recherche, transport, industrie, environnement). Celui-ci vise à renforcer l'émergence de systèmes de transport, économiquement et socialement plus efficaces, plus sûrs, plus économes en énergie, et finalement mieux respectueux de l'homme et de l’environnement. Trois programmes ont déjà été mis en place depuis 1990 : • Le PREDIT 1 (1990-1994). • Le PREDIT 2 (1996-2000). • Le PREDIT 3 (2002-2007). Dans son programme le PREDIT 3, comporte un groupe « Gestion des déplacements urbains » censés développer l’activité économique des villes en renforçant leur desserte et l’accès aux services urbains.
La Loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie du 30 décembre 1996 • Cette loi élargit les champs géographiques et techniques des associations agréées de la surveillance de la qualité de l'air . • Elle étend également leur composition, en y admettant un quatrième collège d'experts et d'associations de protection, en plus du triumvirat État / Collectivités locales / Industriels émetteurs de pollution atmosphérique. • Elle impose également l'instauration de systèmes de modélisation et de prévision de la pollution.. • Elle renforce enfin le droit à l'information du public, en élargissant les obligations de l'État. Trois plans d'État sont mis en place dans cette fin : le Plan régional de la qualité de l'air. le Plan de protection de l'atmosphère. le Plan de déplacements urbains.
La loi Solidarité et Renouvellement Urbain. • La loi a été élaborée autour de trois exigences: Exigence de solidarité. Développement durable. Renforcement de la démocratie et de la décentralisation. • On peut noter par exemple la présence de notions de protection de l'environnement et de gestion urbaine dans l'intérêt général (en faveur d'un développement durable).
Les partenaires Beaucoup d’acteurs sont à prendre en compte: • les directives politiques. • les collectivités locales. • les institutions. • Les administrations. • les entreprises. • Conseil en mobilité. • Bureaux d’études.
Intérêts et limites • Après une analyse plus fine sur les villes pilotes, on s’aperçoit que certains problèmes entraînent la mise en place de moyen d’amélioration et cela de façon extrêmement rapide. • Beaucoup de ville se disent intéressés mais elles jugent souvent ces investissements comme trop onéreux, trop complexes. • Cependant les difficultés récurrentes de stationnement, d’accès, d’engorgement des transports en communs entraînent les entreprises à réagir. • Il y a également un manque d’actions concrètes telles que la détermination des budgets et des objectifs quantifiés à mesurer. • Mais le point positif de ce projet, c’est l’intérêt et l’enthousiasme des salariés qui perçoivent cela comme des acquisitions sociales.
Un exemple à suivre à Grenoble L’entreprise Microelectronics a mis en place ce projet après l’apparition d’un problème concret : • Définition du problème: les salariés rencontrent des problèmes pour se rendre sur leurs lieux de travail. Les infrastructures et les transports en communs ne répondent pas aux besoins des individus. • 1900 salariés et recemment 700 personnes supplémentaires. • Volonté du responsable technique de donner à cette entreprise un nouvel élan écologique (répondre à la norme ISO 14 000) d’autan plus qu’elle emploie des salariés majoritairement jeunes. • Réalisations: mise en place d’une navette gratuite, construction d’un abribus, 60 à 80 % des abonnements pris en charge par l’entreprise, une billetterie installée sur le site, mise à disposition de vélo, aides financières pour l’achat de voitures propres pour ses salariés mais aussi pour la flotte de l’entreprise.
La norme ISO 14 000 La série des normes ISO 14000 désigne l'ensemble des normes qui concernent le management environnemental. La norme ISO 14050 donne comme définition du système de management environnemental (SME) : Composante du système de management global qui inclut structure organisationnelle, les activités de planification, les responsabilités, les pratiques, les procédures, les procédés et les ressources pour établir, mettre en œuvre, réaliser, passer en revue et maintenir la politique environnementale. Ces normes s'adressent donc à toutes les organisations (souvent des sociétés mais il y a de nombreux autres cas), qui veulent mettre en œuvre une gestion visant à maîtriser son impact sur l'environnement. L'ensemble de ces normes forme un outil visant à harmoniser l'approche des organisations en ce qui concerne la gestion environnementale. Leur application est en général volontaire. Cependant, il arrive fréquemment qu'un donneur d'ordre privé ou public impose la mise en place d'un système de gestion environnemental à ses fournisseurs ou sous-traitants. Cette exigence est d'ailleurs souvent le résultat de sa propre politique environnementale.
Conclusion • Le lancement de ce projet a été mené de 2002 à 2006. • Les perspectives actuelles ? Le partenariat entre les différents acteurs s’est si bien déroulé qu’ils envisagent favorablement une version 4 du PREDIT. Concrètement, en ce qui concerne la mobilité des voyageurs, le bilan fait preuve de progrès sensibles sur le plan du partage des véhicules, du stationnement, et des services dans les pôles d’échanges. Les enjeux environnementaux deviennent majoritairement la principale préoccupations et l’innovation consacrée dans ce domaine amène de nouvelles solutions (technologies propres et économes).