1 / 14

Heikki Lyytinen

Early Development of Children at Familial Risk for Dyslexia : Follow -up from Birth to School Age. H. Lyytinen*, T. Ahonen, K. Eklund, T. Guttorm, P. Kulju, M.-L. Laakso, M. Leiwo, P. Leppa.nen, P. Lyytinen, A.-M. Poikkeus, U. Richardson, M. Torppa and H. Viholainen

Download Presentation

Heikki Lyytinen

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Early Development ofChildren at Familial Risk forDyslexia: Follow-up from Birth to School Age H. Lyytinen*, T. Ahonen, K. Eklund, T. Guttorm, P. Kulju,M.-L. Laakso, M. Leiwo, P. Leppa.nen, P. Lyytinen, A.-M. Poikkeus, U. Richardson, M. Torppa and H. Viholainen Department of Psychology and Child Research Centre, University of Jyväskylä, Finland

  2. Heikki Lyytinen • Professeur au département de psychologie à l’université de Jyväskylä en Finlande • Intérêt: recherches neuropsychologiques et psychophysiologique sur les difficultés d’apprentissage. • Il s’est focalisé sur les signes précurseurs de la dyslexie et sur ses moyens de prévention.

  3. Introduction • Cet article présente une étude longitudinale (9 ans) sur les risques familiaux de la dyslexiemenée à l’université de Jyväskylä en Finlande • L’étude reflète un cadre théorique selon lequel un déficit de perception de la parole peut être considéré comme un élément précurseur potentiel de la dyslexie • L’enjeu de cette recherche est: • de déterminer si les influences génétiques peuvent être observées avant que l’environnement ne vienne compenser les vulnérabilités innées de la dyslexie. • De rendre compte du rôle joué par un déficit de perception de parole dans le développement du langage de l’enfant.

  4. Méthodologie • 2 groupes d’enfants ont été sélectionnés (avant leur naissance): - 107 enfants à risque familiale de dyslexie • 93 enfants contrôles sans risque familial de dyslexie • Ils ont été évalués de la naissance à l’âge scolaire (0 – 7 ans) • Les évaluations couvrent un large éventail de domaines liés aux éléments prédicteurs précoces des problèmes de lecture: • Traitement des sons de la parole • Développement du langage réceptif et expressif • Conscience phonologique • Morphologie, lexique…

  5. Les mesures de perception des sons pendant la petite enfance (6mois) • Perception catégorielle des phonèmes: le nourrisson perçoit tous les contrastes phonétiques. • 2 expérimentations: Le traitement cognitif des sons de la langue finnoise est mesuré au moyen de réponses cérébrales et de mesures comportementales d’orientation de la tête (Potentiel évoqué et headturnexperiment). • /kaa/ vs /ka/ • /ba/, /ga/, /da/ • 8 variations /ata/  /atta/: catégorisation en fonction de la durée phonémique.

  6. résultats • Les enfants à risque diffèrent des enfants contrôles dans les potentiels évoqués auditifs des sons de la parole. • Défaut d’activation cérébrale face à un stimulus déviant long /atta/. • Dysfonctionnement des aires périsylviennes gauches impliquées dans la phonologie et nécessaire pour l’acquisition de la lecture. • Les enfants à risques sont donc en moyenne, peut-être moins aptes à traiter les sons subtils de la langue; ce déficit pourrait être associé plus tard avec leurs difficultés de traitement phonologique. • Les mesures effectuées à 6 mois ont montré que les déficits évoqués étaient corrélés aux déficits réceptifs du langage à 2,5 ans et aux déficits de mémoire verbale à 5 ans.

  7. Vocalisations Recueil de données sur les premières vocalisations et l’apparition des premiers mots  les analyses ont montré que les enfants ayant été parmi les premiers à vocaliser ont affiché un développement du langage à un âge également plus avancé. ( ceci vaut pour tous les enfants) Etude sur les capacités moteur : corrélations entre un lent développement moteur et des problèmes de développement langagier (phrases plus courtes, lexique restreint…)

  8. Développement du langage réceptif et expressif (développement du langage à partir de 2 ans) The MacArthur Communicative Development Inventory, CDI + Test Reynell(échelle d'évaluation du langage développemental mesurant les compétences linguistiques des enfants jeunes) • permet d’analyser les productions lexicales, les flexions verbales et nominales, et la longueur maximale des énoncés (1-3 ans): = Les deux groupes se différencient à 2 ans dans la longueur de leurs énoncés; les enfants à risques ont des difficultés avec la morphologie flexionnelle

  9. Développement du langage réceptif et expressif (développement du langage à partir de 2 ans) Boston Naming Test(BNT) / Test de morphologie flexionnelle: langage expressif + Peabody Picture Vocabulary Test-Revised(PPVT): langage réceptif = • Résultats plus faibles à 3,5 ans chez les enfants à risques concernant le langage expressif (BNT, test de flexion) • Pas de différences significatives concernant le langage réceptif à 3,5 ans. • A 5 ans, les enfants à risque obtiennent des résultats plus faibles que le groupe contrôle dans les deux domaines. Finalement, les test effectués à 2,5 ans (Reynell) prédisent bien les résultats obtenus à 3,5 ans et 5 ans. Développement tardif: • 20 enfants du groupe à risque et 14 enfants du groupe contrôle présentent des retards de parole • Les enfants à risque présentant un retard de parole à 2 ans conservent ce retard, alors que les enfants témoins rattrapent le niveau requis à 3 ans et demi.

  10. Développement phonologique • Habiletés phonologiques: Un faible développement des habiletés phonologiques conduit à un retard d’apprentissage de la lecture. • Test des habiletés phonologiques à 3,5 ans (identification et mélange d’unités phonologiques) : les enfants ont plus de facilités à jouer avec les mots et les syllabes qu’avec les phonèmes • La proportion d’enfants avec une faible conscience phonologique est 2.5 fois plus élevée chez les enfants à risques. • Les compétences en langage réceptif et expressif prédisent bien les compétences en conscience phonologique à 3,5 ans. (pas de différences entre des groupes)

  11. Compétences langagières précoces et acquisition de la lecture Tâche de dénomination à 2,5 ans: analyse des structures phonologiques (mots à 3 ou 4 syllabes, structures syllabiques complexes, groupes consonantiques et diphtongues) + Test de reconnaissance des mots (juste avant l’apprentissage de la lecture) : relier une image à un mot parmi 4 propositions = corrélation entre l’acquisition des structures phonologiques et les compétences de lecture précoces pour plus de précision du langage expressif, de bonnes compétences réceptives sont nécessaires

  12. Les différences significatives prédictives d’un retard d’apprentissage de la lecture Les mesures de langage précoce expliquent environ 25% des variations entre les lecteurs et non lecteurs chez les enfants à risque La présence de troubles du langage précoce est prédictive des troubles de la lecture chez les enfants à risque alors que chez les enfants contrôles, les niveaux de langage précoce ne sont pas prédictif de trouble de la lecture.

  13. Les facteurs environnementaux - Jeux symboliques  compréhension du langage - Capacité d’interaction sociale  langage expressif - Interactions gestuelles et vocales mère/bébé  compréhension du langage - Exposition à la lecture partagé / accès à la langue écrite  développement de la littératie  pas de différences entre les deux groupes Mais les enfants à risques ont une conscience phonologique manifestement inférieure au groupe contrôle. L’environnement joue un rôle important et d’autant plus important chez les enfants à risque.

  14. Conclusions • Retard d'apparition des premiers mots, faiblesse des vocalisations et pauvreté du babil prédisent les risques de dyslexie • Le pourcentage d’enfants présentant un retard dans les compétences de décodage est trois fois plus élevé chez les enfants à risque. L’apprentissage de la lecture est en général plus lent chez les enfants à risque. • La totalité des prédicteurs essentiels ont tendance a être associés à un retard de lecture. • Etant donné la régularité de la langue finnoise (23 correspondances graphème-phonème), peut-on généraliser les résultats obtenues aux enfants parlant d’autres langues (anglais…)? _______________________________________________________ • Suite de l’étude: rôle de la prosodie, du mot, de la syllabe et de l’agencement des sons et phonèmes car les études à 6 mois sur la prosodie de base ont été révélatrices. • Comorbidité et prévention

More Related