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5 mai 2004, Séminaire mondialisation de l’OFCE. Commentaires sur le rapport du Plan : Mondialisation et recomposition du capital des entreprises européennes. Points importants du rapport :
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5 mai 2004, Séminaire mondialisation de l’OFCE Commentaires sur le rapport du Plan :Mondialisation et recomposition du capital des entreprises européennes Points importants du rapport : • Un bilan détaillé de l’internationalisation du capital des entreprises implantées en Europe, en mettant l’accent sur le cas français. • Éclairage important quant à la part prépondérante des fusions acquisitions dans les investissements directs. • Distingue clairement entre les investissements directs et les investissements de portefeuille qui n’ont pas les mêmes conséquences économiques. • Rapprochement des entreprises européennes s’inscrit dans un cadre plus général de mondialisation des mouvements de capitaux. • Chiffrage des emplois créés par le biais des IDE • Tableau intéressant des différents modes de gouvernance, en opposant le mode de gouvernance anglo-saxon à celui d’Europe continentale.
5 mai 2004, Séminaire mondialisation de l’OFCE Commentaires sur le rapport du Plan :Mondialisation et recomposition du capital des entreprises européennes Partie sur l’internationalisation des entreprises françaises Part détenue par les non résidents dans le capital des entreprises cotées et non cotées en France et indice boursier français
5 mai 2004, Séminaire mondialisation de l’OFCE Commentaires sur le rapport du Plan :Mondialisation et recomposition du capital des entreprises européennes • Quelle analyse concernant la corrélation entre l’évolution de la part des non résidents dans le capital des entreprises cotées en France et la valorisation boursière ? • Les non résidents auraient-ils une meilleure vision du marché français ? • Les mouvements de capitaux des non résidents sont-ils à l’origine des variations boursières ? • Y a t’il un arbitrage avec les autre places boursières qui ont une meilleure valorisation ? • Lesparts respectives des actions cotées et non cotées évoluent en sens inverse. Y a t il des effets de report entre les deux ? Est-ce que la part des actions non cotées est indépendante de la conjoncture ? • Est-ce que les investissements réalisés par les non résidents dans les capitaux des entreprises seraient plus spéculatifs en Europe continentale qu’aux Etats-Unis et au Royaume-Uni ?
5 mai 2004, Séminaire mondialisation de l’OFCE Commentaires sur le rapport du Plan :Mondialisation et recomposition du capital des entreprises européennes • Rentabilité moyenne des entreprises familiales est supérieure à celle des entreprises non familiales. • La présence d’un groupe familial n’implique pas forcément la fermeture à l’égard des institutionnels étrangers. • Quelle est la part de capitaux détenus par les non résidents dans ces entreprises familiales ? • N’est-il pas préférable de comparer les performances économiques des entreprises détenues par les non résidents et les résidents ? • Est- ce que ce sont les différences de structure de capital des entreprises (familiales ou non familiales) qui expliquent les écarts de performance économique ? N’y a t’il pas d’autres facteurs qui interviennent (positionnement sectoriel, parts de marché…) ?
5 mai 2004, Séminaire mondialisation de l’OFCE Commentaires sur le rapport du Plan :Mondialisation et recomposition du capital des entreprises européennes • A propos des conséquences de la fiscalité du patrimoine en Europe sur le rachat et la délocalisation des entreprises : • Important de donner des chiffres concernant ce phénomène. Y a-t-il un lien évident entre la taxation du patrimoine qui touche les entreprises familiales en France et la délocalisation des entreprises à l’étranger ou l’expatriation des français à l’étranger pour y créer des entreprises ? • Est-ce que d’autres facteurs n’ont pas plus de poids sur le choix de la localisation des entreprises (coût du travail, qualité de la main d’œuvre, positionnement sur le marché domestique, diminution des coûts de transport…) ?
5 mai 2004, Séminaire mondialisation de l’OFCE Commentaires sur le rapport du Plan :Mondialisation et recomposition du capital des entreprises européennes Partie sur l’interaction des investissements en portefeuille et des restructurations d’entreprises • Les fusions-acquisitions sont un moyen de création de valeur pour l’actionnaire • Les fusions-acquisitions n’ont pas toujours été créateur de valeur pour l’actionnaire. Ex : Télécoms.
5 mai 2004, Séminaire mondialisation de l’OFCE Commentaires sur le rapport du Plan :Mondialisation et recomposition du capital des entreprises européennes Partie sur l’impact des investissements étrangers sur l’emploi en France • Les chiffres donnés dans le rapport prennent en compte seulement les investissements directement créateurs d’emplois, excluant les simples rachats d’entreprises ou les opérations purement financières. • Pour déceler un lien entre IDE et l’emploi, il faudrait comptabiliser les créations nettes (prendre en compte aussi les destructions d’emplois liées aux IDE). Les rachats d’entreprises (qui ne sont pas comptabilisés) et les fusions aquisitions (80% des IDE) sont souvent à l’origine des restructurations, qui se traduisent par des licenciements, en vue de baisser les coûts de production et d’améliorer les marges des entreprises.
5 mai 2004, Séminaire mondialisation de l’OFCE Commentaires sur le rapport du Plan :Mondialisation et recomposition du capital des entreprises européennes • Les chiffres sur l’impact des IDE sur l’emploi sont calculés comme la somme des impacts micros. • L’impact macro doit être inférieur à la somme des impacts micros. Si les entreprises nouvelles prennent des parts de marché, d’autres entreprises en perdent. Ces dernières faisant face à une baisse de leur part de marché devront, pour être plus compétitives, inévitablement baisser leur coût de production en licenciant et en se recentrant sur les activités les plus productives.
5 mai 2004, Séminaire mondialisation de l’OFCE Commentaires sur le rapport du Plan :Mondialisation et recomposition du capital des entreprises européennes Partie sur l’européanisation dans la mondialisation • Les opérations intra-USA ont augmenté de 132% entre 1997 et 1999. Celles intra-européennes ont augmenté de 256%. • Dans le même temps, les opérations de F&A d’Europe vers les USA ont augmenté de 2000% et réprésentaient la moitié de celles réalisées intra-Europe en 1999 (contre 8% en 1997) et le rapport ne met pas l’accent sur ce phénomène.
Commentaires sur le rapport du Plan :Mondialisation et recomposition du capital des entreprises européennes 5 mai 2004, Séminaire mondialisation de l’OFCE • Rôle de l’intégration européenne dans les échanges de capitaux en Europe • Effectivement, dans les opérations transfrontalières, entre 1990-1996, 56% des cibles européennes étaient achetés par des acquéreurs de l’UE et 28% par ceux des USA. Entre 1997-2001, ce chiffre est passé à 12% pour les USA et 76% pour les européens. Ce chiffre est en lien avec l’idée qu’il y a un rapprochement européen. • En revanche, les acquéreurs européens ont réalisés, entre 1990-1996, 49 % de leurs opérations transfrontalières dans l’UE contre 32% aux USA. Entre 1997-2001, ce chiffre est passé à 45% pour l’UE et au contraire et à 40% pour les USA. Les européens investissent de plus en plus aux Etats-Unis au détriment de l’Europe, ce qui contredit l’idée qu’il y a un rapprochement européen.
Commentaires sur le rapport du Plan :Mondialisation et recomposition du capital des entreprises européennes 5 mai 2004, Séminaire mondialisation de l’OFCE • L’Europe attire de moins en moins de capitaux. Peu de pays hors UE sont prêts à investir dans l’UE. La demande de capitaux en Europe est de plus en plus faible (entre 1990 et 1996, 49% des investissements européens couvraient 56% des achats européens. Entre 1997-2001, 45% des investissements européens couvraient 76% des achats européens) et l’offre de plus en plus importante. Il semblerait qu’il y ait un excès d’épargne de plus en plus important en Europe au regard du besoin d’investissement. • Les européens investissent de plus en plus aux Etats-Unis où la demande de capitaux est beaucoup plus forte et les perspectives de rentabilité plus élevées.
Commentaires sur le rapport du Plan :Mondialisation et recomposition du capital des entreprises européennes 5 mai 2004, Séminaire mondialisation de l’OFCE Rentabilité du capital aux Etats-Unis et en France
Commentaires sur le rapport du Plan :Mondialisation et recomposition du capital des entreprises européennes 5 mai 2004, Séminaire mondialisation de l’OFCE • Dans la partie sur le modèle de gouvernance, vous opposez le modèle de gouvernance anglo-saxon à celui d’Europe continentale. Le modèle de gouvernance européen serait plus performant en matière de productivité que le modèle anglo-saxon. • Cette idée est démentie par les faits (graphique).
Commentaires sur le rapport du Plan :Mondialisation et recomposition du capital des entreprises européennes 5 mai 2004, Séminaire mondialisation de l’OFCE Productivité apparente marchande