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Jeudi Saint. Sainte Cène du Seigneur. Traduction du chant de ce diaporama (Introït du Jeudi-Saint : Nos autem gloriari).
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Jeudi Saint Sainte Cène du Seigneur
Traduction du chant de ce diaporama (Introït du Jeudi-Saint : Nos autem gloriari) Pour nous, il nous faut mettre notre gloire dans la Croix de Jésus Christ notre Seigneur ; c’est lui qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes sauvés et délivrés. Psaume : Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il nous bénisse ; qu’il fasse luire sur nous la lumière de son visage, et qu’il ait pitié de nous. Reprise : Pour nous, il nous faut mettre notre gloire...
Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.
Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi en lui. Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang, il avait dû attendre l’heure de son immolation. Voici maintenant que sa Passion est commencée ; déjà il est vendu à ses ennemis. Sa vie est désormais entre leurs mains ; il peut donc maintenant s’offrir en sacrifice et distribuer à ses disciples la propre chair et le propre sang de la victime.
La messe du Jeudi saint La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler, avec une solennité toute particulière, l’action qui fut accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le précepte qu’il en fit à ses apôtres, lorsqu’il leur dit : « Faites ceci en mémoire de moi. » Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi. Ses disciples y prennent place avec lui. On observe fidèlement les rites que le Seigneur prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple. Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette Pâque, avant de souffrir. » Jésus parlait ainsi, parce sa parole allait donner occasion à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée dans son amour pour les hommes ; car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »
La messe du Jeudi saint est une des plus solennelles de l'année. Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les apôtres ne sont pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur. Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre. Il y a ici l’institution d’un nouveau sacerdoce.
Comment Jésus aurait-il dit aux hommes : « Si vous ne mangez ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie envous. » s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient d’accomplir en présence de ces douze hommes ?
Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis : « Vous ferez ceci en mémoire de moi. » Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi, le pain en son corps et le vin en son sang : et ce pouvoir sublime se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la fin des siècles. Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle ; et en même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel Sacrifice, il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ». Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien.
Le lavement des pieds La cérémonie du lavement des pieds, qui est appelée le MANDATUM, à cause du premier mot de l’antienne que l’on chante à cette fonction, commence par lecture de l’Évangile de la messe du Jeudi saint. Après cet Évangile, où est racontée l’action du Sauveur, le célébrant se ceint d’un linge, et il se dirige vers ceux dont il doit laver les pieds. Il s’agenouille devant chacun d’eux, et il baise le pied après l’avoir lavé.
Mandatum Mandatum novum do vobis : « Je vous donne un commandement nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés », dit le Seigneur.
Le Seigneur est grand et digne de toute louange !
Mandatum Quand le Seigneur se fut levé de table, il mit de l’eau dans un bassin, et commença à laver les pieds de ses disciples : il leur laissa ceci en exemple. « Vous savez ce que je viens de vous faire, moi votre Seigneur et Maître ? Je vous ai donné l’exemple, afin que vous fassiez de même. » « À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres… » dit Jésus.
Ubi charitas... (Là où la charité est vraie...) Là où la charité est vraie, Dieu est présent. C’est l’amour de Jésus qui nous a rassemblés. Réjouissons-nous et prenons en Lui nos délices. Aimons-nous d’un cœur sincère. Là où la charité est vraie, Dieu est présent. Réunis en une seule assemblée, gardons-nous de ce qui pourrait diviser nos cœurs. Que Jésus soit au milieu de nous.
Là où la charité est vraie, Dieu est présent.
" Je suis la Voie, la Vérité et la Vie. " « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre Consolateur qui restera avec vous toujours. » Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix.
« Que votre cœur ne se trouble pas ; qu’il ne craigne rien. Si vous m’aimez, vous vous réjouirez de ce que je vais à mon Père. »
« Je n’ai plus que peu de temps à vous parler, car voici le prince de ce monde qui approche ; il n’a rien pour lui en moi. » « Mais afin que le monde sache que j’aime mon Père et que je fais ce qu’il commande, levez-vous, sortons d’ici. » Les disciples émus se levèrent ; on récita l’hymne d’action de grâces, et Jésus, toujours accompagné des apôtres, se dirigea vers le mont des Oliviers.
« L’un de mes disciples va me livrer aujourd’hui ; malheureux l’homme par qui je suis livré. » « Celui qui met la main au plat en même temps que moi, celui-là me livrera aux mains des pécheurs. »
Demeurez en moi, et moi en vous. Jésus était bien le grand prêtre qu'il nous fallait : saint, sans tache, sans aucune faute, séparé maintenant des pécheurs, il est désormais plus haut que les cieux. (He 7, 26-27)
Nous voyons Jésus couronné de gloire et d'honneur à cause de sa passion et de sa mort. (He 2, 9b-10) Offrons cette journée du Jeudi saint pour la sanctification de nos prêtres du monde entier !
En Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a pénétré au-delà des cieux. Tenons donc fermes dans l'affirmation de notre foi. (He 4, 14-15) Maltraité, il s'humilie. Il n'ouvre pas la bouche.
Ce sont nos souffrances qu'il a portées, nos douleurs qu'il a supportées. JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert sa PASSION en dehors de l’enceinte de la ville. Eh bien ! pour aller à sa rencontre, sortons en dehors de l’enceinte, en portant la même humiliation que lui. Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas définitive ; nous attendons la cité future. En toute circonstance, offrons à Dieu, par JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur de son nom. (He 13, 12-15)
Chant : Les moines bénédictins de l'Abbaye Saint-Pierre de Solesmes (Introït Nos autem) Commentaire : L'Année Liturgique par Dom Prosper Guéranger Abbé de Solesmes Textes : Liturgie des Heures du Jeudi saint Montage : Les moniales bénédictines de l'Abbaye Sainte-Marie des Deux-Montagnes (Canada) Site, cliquez : www.sm2m.ca Pour nous écrire : info@sm2m.ca Autres diaporamas monastiques, cliquez : http://www.sm2m.ca/popup.asp?s=4&ss=5&sss=1