1.85k likes | 2.94k Views
MACHINES THERMIQUES. Notions générales sur les moteurs à combustion interne. H ISTORI QUE. Dans le monde. 1767 – machine à vapeur 1771 – véhicule à vapeur (CUGNOT) 1860 – moteur à combustion interne LENOIR; S/D=140/70 mm. OTTO et LANGEN perfectionnent le moteur de Lenoir
E N D
MACHINES THERMIQUES Notions générales sur les moteurs à combustion interne Machines thermiques
HISTORIQUE Machines thermiques
Dans lemonde • 1767 – machine à vapeur • 1771 – véhicule à vapeur (CUGNOT) • 1860 – moteur à combustion interne LENOIR; S/D=140/70 mm. OTTO et LANGEN perfectionnent le moteur de Lenoir • 1861 – BEAU DE ROCHAS – le moteur à quatre temps (Académie française) Machines thermiques
Dans lemonde • 1877 – OTTO met en fonction le premier moteur à quatre temps • 1890 – moteur à tête incandescent (semi-diesel) • 1893 – moteur à allumage par compression (RUDOLF DIESEL) • 1897 – moteur de RUDOLF DIESEL atteint un rendement de 26,2% Machines thermiques
En ROUMANIE • 1904 – « Bumbăcăria mecanică » Colentina (Cotonnerie mécanique) – moteurs diesel Carels (240 CP chacun) • « IAR » Braşov – avions • « 23 August » Bucureşti (ancien « MALAXA », maintenant « FAUR ») – automoteurs et locomotives, moteurs pour installations de forage pétrolier • « TRACTORUL » Braşov - tracteurs Machines thermiques
En ROUMANIE • « AUTOCAMIOANE » Braşov - camions • « IM » Reşiţa (Întreprinderea Mecanică (Entreprise mécanique)) – moteurs diesel de locomotive SULZER et ALCO • 1968 – « DACIA » Piteşti – voitures • « IMM » (Entreprise mécanique MUSCELUL) Cîmpulung Muscel – voitures tout-terrain Machines thermiques
En ROUMANIE • « TIMPURI NOI » Bucureşti – moto compresseurs, motopompes, moteurs à deux temps, motofaucheuse (HATZ) • « UZINA 2 » Braşov - carburateurs • « ELECTROPRECIZIA » SĂCELE Braşov – équipement électrique • « ELBA » (ELECTRO-BANAT) Timişoara – équipement électrique • « HIDROMECANICA » Braşov – turbosoufflantes Machines thermiques
En ROUMANIE • « SINTEROM » – Cluj Napoca – bougies • « IPAS » (Entreprise de Pièces Auto et de fil de fer) Sibiu – ressorts et amortisseurs • 1975 – « INMT » (Institut National de Moteurs Thermiques) Bucureşti – recherche-développement et conception des moteurs à combustion interne (a réalisé la voiture LĂSTUN) • « MOTOARE DIESEL » – Bucureşti – moteurs diesel, des auto spéciales pour incendies Machines thermiques
En ROUMANIE • 1982 – « OLTCIT » Craiova (ultérieurement DAEWOO, depuis avril 2008 FORD) – voitures • 1986 – fabrique de voitures « LĂSTUN » Timişoara • 2006 – RTR (Renault Technologie Roumanie) – recherche-développement des voitures Machines thermiques
LE PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT Machines thermiques
Parties composantes du moteur Machines thermiques
Moteurs à quatre temps Machines thermiques
Pendant le déroulement du cycle, le piston, actionné par le mécanisme bielle-manivelle, occupe deux positions très importantes dans le cylindre : • PMH – le point mort haut – quand le volume des gaz de cylindre est minimum (volume de la chambre de combustion) • PMB – le point mort bas – quand le volume des gaz de cylindre est maximum • Le déplacement du piston entre les deux points morts est la course de piston, ce déplacement du piston étant nommé encore « temps » du moteur Machines thermiques
Pendant ce cycle le piston fait quatre course, tandis que le vilebrequin tourne deux fois • Donc le cycle à quatre temps se déroule pendant deux rotations de vilebrequin • Le cycle peut se dérouler et dans une seule rotation du vilebrequin • C’est le cycle à deux temps Machines thermiques
Moteur à deux temps Machines thermiques
Parce que le cycle à deux temps se déroule dans une seule rotation du vilebrequin tandis que le cycle à quatre temps se déroule pendant deux rotations de vilebrequin on peut tirer d’ici la conclusion qu’un moteur à deux temps a une puissance deux fois qu’un moteur à quatre temps (de même cylindrée et même vitesse de rotation) • False! • Au moteur à deux temps seulement une partie de la course de détente est motrice, le reste de la course étant destinée à l’échange des gaz Machines thermiques
Cette partie motrice de la course de détente s’appelle « course utile » • Si on fait le rapport entre cette course utile et la course de détente entière on obtient « le coefficient de la course utile » cu qui a des valeurs de 0,7 à 0,85 • Résulte d’ici que la puissance du moteur à deux temps a une puissance deux fois cu que la puissance d’un moteur à quatre temps : Machines thermiques
REALISATION DU MELANGEET SON ALLUMAGE Machines thermiques
Réalisation du mélange Machines thermiques
Pour le fonctionnement cyclique du moteur les gaz brûlés de précédent cycle doivent être remplacés par un chargement frais • Ce chargement frais peut être : • L’air – quand le carburant est introduit directement à l’intérieur du cylindre • Un mélange air+carburant, ce mélange étant préparé à l’extérieur du cylindre par injection dans le collecteur d’admission (injection appelée encore injection indirecte) ou par carburation Machines thermiques
Pour assurer une combustion de très bonne qualité le carburant doit être vaporisé et mélangé avec l’air dans un temps très court • On peut réduire la duré de formation de mélange par la pulvérisation du carburant • Ce processus est réalisé par l’agrandissement de la vitesse relative entre le combustible liquide et l’air Machines thermiques
En principe la pulvérisation peut être réalisée : • Soit par carburation – quand la vitesse du courent d’air este plus grande que telle du combustible liquide (le nom correct est éjection) • Soit par injection– quand la vitesse du combustible liquide este plus grande que telle du courent d’air Machines thermiques
Qualité du mélange Machines thermiques
La qualité du mélange est appréciée par des critères qui exprime la proportion entre le combustible et l’air • Le dosage– d est le rapport entre la quantité de combustible et la quantité d’air du mélange, les deux quantités étant exprimées en unités de masse Machines thermiques
DOSAGEd Machines thermiques
La quantité minimum d’air nécessaire pour la combustion complète (théorique ou stœchiométrique) est la quantité théorique d’air • Le dosage correspondante s’appelle dosage théorique ou stœchiométrique • Supposant la quantité de référence de combustible de 1 kg et notant la quantité d’air de mélange disponible pour sa combustion A, le dosage d est : Machines thermiques
On fait la notation As pour la quantité d’air nécessaire à la combustion théorique ou stœchiométrique d’un kilo de combustible • Par suite, le dosage théorique ou stœchiométrique ds est : Machines thermiques
La richesse ou la pauvreté d’un mélange se réfère toujours au carburant • Donc : • Mélange pauvre : • Mélange théorique (stœchiométrique) : • Mélange riche : Machines thermiques
Le coefficient de dosage d’ou rapport air-combustibleA/C est l’inverse dudosage Machines thermiques
La quantité théorique ou stœchiométrique d’air As dépende de nature de carburant : • As =14,50…14,70 kg pour l’essence • As =9,00 kg pour l’éthanol • As =5,78 kg pour le méthanol • As =34,48 kg pour l’hydrogène, etc. • Par suite, ni le dosage d ni le rapport A/Cn’exprime pas directement la qualité du mélange (il faut mémoriser les quantité théorique d’air As des différents carburants pour apprécier la qualité du mélange) Machines thermiques
On introduit un nouveau critère pour apprécier directement la qualité du mélange : • le COEFFICIENT D’EXCES D’AIRl Machines thermiques
Pour 1 kg de carburant l’air nécessaire pour sa combustion théorique ou stœchiométrique est As • En conséquence, le coefficient d’exces d’air l sera : Machines thermiques
Mélange pauvre : • Mélange théorique (stœchiométrique) : • Mélange riche : Machines thermiques
Valeurs pour l Machines thermiques
Certains constructeurs utilisent le terme « richesse » pour apprécier la qualité du mélange air-carburant • La richesse – notée ici d et le rapport entre le dosage d et le dosage théorique ou stœchiométrique ds : Machines thermiques
Ainsi, pour un mélange air-essence avec le dosage d =1/10 et le dosage théorique ou stœchiométrique ds =1/14,5 , la richesse est d = 145 % • Donc 45% plus riche que le dosage stœchiométrique Machines thermiques
Supposant 1 kg de carburant comme référence on peut établir une relation de liaison entre la richessed et le coefficient d’excès d’air l : Machines thermiques
ou une relation de liaison entre le dosage d , le rapport air-carburant A/C et le coefficient d’excès d’air l : Machines thermiques
Allumage du mélange Machines thermiques
Le mélange air-carburant est allumé par un déchargement électrique (une étincelle) entre les électrodes d’une bougie déclenché à la fin de la course de compression dans un mélange presque homogène • Ce procédé est appelé « allumage commandé » Machines thermiques
ALLUMAGE COMMANDÉ MOTEUR À ALLUMAGE COMMANDÉ (MAC) MOTEUR ÀESSENCE; MOTEUR OTTO Machines thermiques
Une autre possibilité d’allumé le mélange air-carburant et d’augmenté la pression et la température de l’air admis par une compression élevée de celui-ci pendant la course de compression jusqu’à des niveaux que le carburant injecté ici s’auto enflamme • Ce procédé est appelé « autoallumage » Machines thermiques
AUTOALLUMAGE du mélange air-gazole CONDITIONS : Pression élevée et Température élevée dans le cylindre au moment d’injection de gazole MOTEUR À ALLUMAGE PAR COMPRESSION MOTEUR DIESEL (MD) Machines thermiques
PARAMETRES CONSTRUCTIFSET FONCTIONNELS Machines thermiques
Paramètres constructifs Machines thermiques
Les paramètres constructifscaractérisent la construction du moteur • Ces paramètres restent inchangés, pour un moteur déjà construit pendant toute sa duré de vie • Ils sont : Machines thermiques
Alésage D, en mm (le diamètre nominal du cylindre) • Course de piston S, en mm (le chemin parcouru par le piston entre les deux points morts PMH et PMB) Machines thermiques
Alésages : domaines • Voitures : D ≤ 100 mm • Camions et tracteurs : 90 ≤ D ≤ 140 mm • Camions lourds : 140 ≤ D ≤ 175 mm • Locomotives : 165 ≤ D ≤ 280 mm • Moteurs stationnaires petits: D ≤ 90 mm • Moteurs stationnaires moyens: 90 ≤ D ≤ 140 mm • Moteurs stationnaires grands ou de navire D > 280 mm Machines thermiques