390 likes | 502 Views
Thème 3 chapitre 2. Partie 1: Mumbai , une ville mondiale d’un pays émergent?. 1/Une mégalopole du sud en expansion. Comment peut-on expliquer les mutations du territoire de Mumbai depuis 1900?. Comment cette expansion s’est-elle traduite dans l’espace?.
E N D
Thème 3 chapitre 2 Partie 1: Mumbai, une ville mondiale d’un pays émergent?
1/Une mégalopole du sud en expansion • Comment peut-on expliquer les mutations du territoire de Mumbai depuis 1900?
2/la tête de pont de l’Inde dans la mondialisation, qui remodèle son paysage urbain • 2,4,5 p 302-303: quels sont les atouts de Mumbai dans la mondialisation
Comment la mondialisation s’exprime-t-elle dans le paysage de la ville?
3/ La ville de toutes les inégalités, face à d’immenses défis notamment celui de la durabilité • Comment se manifestent les inégalités économiques et sociales dans Mumbai ?
13 p 173: quels sont les enjeux de la réhabilitation du bindonville de Dharavi?
Croquis de synthèse: 1/Une ville en pleine expansion • Espace urbanisé • Ville centre • Urbanisation en cours • Ville secondaire • Limite nord de la municipalité 2/La première ville d’Inde, cœur économique et tête de pont de la mondialisation a)les atouts d’une ville mondiale potentielle • Ancien CBD • Zone portuaire • Nouveau port • Axes continentaux majeurs • Aéroport • Bourse des valeurs et banque centrale b)un espace urbain remodelé • Nouveaux quartiers d’affaires • Bidonville en cours de réaménagement • Pont majeur • Aéroport en projet 3/Une ville duale où les inégalités socio-spatiales se creusent avec la mondialisation • Habitat résidentiel de luxe • Habitat précaire diffus • Grand slum
Partie 2: les défis de la population et de la croissance • Cartes pages 310-311
1-la masse démographique: fardeau ou chance? a)la diversité des comportements démographiques et leurs causes (5-6 p 315)
« Pour saisir la portée du monde ouvert par la révolution industrielle et le comparer à celui qui précédait, l’économiste Mickaël Kremer a proposé une théorie ambitieuse, qui permet de faire le lien entre la théorie malthusienne de l’ère pré-industrielle et la théorie de la croissance moderne. Kremer suppose que la production d’idées, antérieurement à l’ère industrielle, résulte d’une loi simple, qu’on peut appeler principe de Mozart : chacun d’entre nous a une chance égale d’avoir une idée géniale, d’être un Mozart en puissance. Cette hypothèse raisonnable met en œuvre un processus extrêmement puissant. Plus il y a d’humains en effet, plus ils ont d’idées, plus ces idées permettent d’inventer des techniques nouvelles. Celles-ci repoussent les limites économiques et donc démographiques des sociétés où elles se développent. De nouvelles idées peuvent donc naître, leurs idées fleurir, le processus continuant à l’infini… D. COHEN, la Prospérité du vice, une introduction inquiète à l’économie. A. Michel, 2009
7-8 p 316: pourquoi ces disparités? Quels enjeux cela soulève-t-il?
b)Les conséquences à long terme de ces déséquilibres • 1 p 314, 12 p 317:
c)l’importance des migrations: le rôle des diasporas et l’exemple chinois • Magnard, 3 – 4 p 309
2)Convertir la croissance en prospérité durable. a)une croissance récente et spectaculaire • 13 p 318: quelle fut la stratégie de la plupart des Asiatiques pour se développer
b)Qui ne bénéficie pas à tous • 9 p 316: que nous montre ce contraste des pays de la zone sur le taux de mortalité infantile?
21 p 321: quels sont les espaces qui peuvent réellement s’intégrer à la mondialisation? Pourquoi?
10 p 317: pourquoi peut-on dire que l’Asie, même si elle demeure le continent des extrêmes, voit la situation des très pauvres s’améliorer?
A. V. Banerjee et E. Duflo, Repenser la pauvreté (2012): conclusion sur « pourquoi les pauvres restent pauvres » -Manque d’information + certaines croyances fausses (ex sur les modes de transmission du VIH)-Le fait de devoir assumer trop d’aspects de leur vie, trop complexe d’autant qu’ils ne sont pas formés pour (ex: ce n’est pas Veolia qui leur fournit l’eau potable) -Ils n’ont pas accès à certains marchés car leurs conditions d’entrée sont très mauvaises: pas d’Etat providence >> se constituer une épargne revient très cher (taux d’intérêt négatif vu l’inflation). Il faut apprendre à récompenser les gens qui agissent pour leur propre bien par des biens et services gratuits (ex:dévt paiements par téléphone mobile) -Lutter contre l’inertie, les mauvaises habitudes, moraliser les pratiques (ex des écoles spoliées vu précédemment) -Les amener à penser que le savoir enseigné à l’école sert à qqche >> « pas de recettes pour éradiquer la pauvreté » mais « prêter l’oreille à ce que les pauvres ont à nous dire » et s’efforcer « de comprendre la logique de leurs choix ».
c)Dans des espaces soumis à des risques majeurs • 7 et 9 p 329
Sujet : Contrastes de peuplement et de richesses en Asie du sud et du sud-est 1/Une population littoralisée et métropolisée soumise aux risques majeurs a)concentration du peuplement dans des zones étroites et fragilisées Métropoles Villes mondiales Fortes densités b)des espaces peuplés soumis à des risques multiformes ceinture de feu du pacifique zones soumises aux typhons pendant la saison des moussons zones menacées de submersion 2/Une stratégie de croissance extravertie a)des échanges nombreux favorisant la remontée de filière Flux de biens manufacturés Flux d’IDE Diasporas Braindrain b)la modernisation des infrastructures permet cette accélération des échanges ports aéroport c)les partenariats favorisant le développement zones franches avec joint-ventures corridors de développement asiatiques 3/Typologie Le Japon, une grande puissance en crise dépassée par son ennemi séculaire Les anciens dragons et tigres devenus des PDEM voire des sociétés postindustrielles Les puissances émergentes : géants économiques aux ambitions géopolitiques affichées Les pays ateliers ou autre PRI (pays à revenus intermédiaires), espaces de délocalisations Les PMA, laissés pour compte de la mondialisation
3ème partie: la Chine et le Japon: concurrence régionale et ambitions nationales • 2 puissances avec des caractères communs • 2 puissances qui ont oscillé entre des périodes d’ouverture et de fermeture au monde • 2 puissances rivales
a) Rapprochements et recompositions géopolitiques Dans les années 1990, l’Asie subissait les dérèglements financiers nés en Occident. Actuellement, elle contribue à limiter les excès de ce nouvel accès de fièvre spéculative. Tout aussi significative est la nouvelle décision prise par les membres de l’association des nations de l’Asie du sud-est (Anase, ou Asean en anglais), plus le Japon, la Chine et la Corée du sud – ce que l’on appelle Anase + 3) de créer un fond commun de réserves en devises pour faire face à une nouvelle crise financière. (…) La reconfiguration mondiale ne s’opère pas que dans le domaine économique. Elle se déploie aussi sur les plans diplomatique et militaire, éléments majeurs des nouvelles rhétoriques nationalistes asiatiques. Alors que le Japon resta longtemps un « nain politique », la Chine et l’Inde pèse fortement dans les affaires de la région et du monde. Membre permanent du Conseil de sécurité des Nations-Unies, la première assure de nouvelles responsabilités internationales, comme on le voit dans les rapports avec la Corée du nord ou l’Iran. La seconde aspire à une responsabilité similaire, avec l’appui de l’administration américaine, laquelle cherche à contenir l’envol chinois. Espérant voir New Delhi jouer un rôle de contrepoids, Washington lui a offert un statut de puissance nucléaire respectable, alors que l’Inde n’a pas signé le protocole de non-prolifération. L’opération n’a pas entièrement réussi, et l’année 2008 a surtout vu un rapprochement entre les deux géants, ainsi qu’entre le Japon et chacun d’entre eux. L’importance de ces dialogues, multilatéral et bilatéral, tient au fait que les dépenses militaires explosent. La Chine y consacre quelques 58,3 milliards de dollars, derrière les Etats-Unis (547 milliards de dollars) et le Royaume-Uni (59 milliards de dollars). (…)Un arsenal militaire régional aussi impressionnant que dangereux. (…) Soucieux d’assurer la sécurité de son approvisionnement énergétique, Pékin n’en oublie pas (…) ses objectifs politiques : la Chine exige, non sans succès, que les pays avec lesquels elle commerce renoncent à leurs liens diplomatiques ouverts avec Taïwan (23 représentations en 2008, contre 32 dix ans plus tôt. Avec une certaine habileté – de Deng Xiaoping à Hu Jintao actuellement – les autorités chinoises ont à la fois joué la carte des organisations internationales et les relations bilatérales. Pour retrouver un poids régional, Pékin a patiemment tissé des liens au sein de l’Anase (…), alors que cette association née de la guerre froide n’avait aucune sympathie pour ce « dragon » communiste. En 2004, une zone de libre-échange a même été créée. Les relations bilatérales ont permis de consolider l’édifice. La Chine a réussi à régler les contentieux frontaliers avec 13 de ses voisins (dont la Russie, l’Afghanistan, la Mongolie, etc.). Sa puissance régionale reconnue, elle s’affirme sur la scène internationale. En mars 2008, elle comptait près de 2000 soldats participant aux missions des Nations-Unies (Liban, RDC, Liberai) et elle se situait au 12ème rang des pays contributeurs, devant la France. Atlas du monde renversé, le Monde diplomatique, 2009, p. 52-53, 65 « la Chine s’invite au banquet des grands » et « Chine et Inde, ces géants qui bousculent la géopolitique »
L’importance du soft power : Lors de la réunion annuelle du G7, à Toronto en juin 1988, le premier ministre TakeshitaNoboru annonçait que son pays entendait devenir le principal fournisseur d’aide au développement (APD) du monde. L’objectif était clair. Grâce à l’APD, Tokyo se dotait d’un instrument d’influence diplomatique puissant, qui lui permettait d’obtenir une place au sein de plusieurs instances internationales : l’Organisation mondiale de la santé, l’Unesco, le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés. Cependant, la mauvaise santé des finances publiques au tournant des années 1990 a obligé le gouvernement japonais à revoir progressivement à la baisse ses aides au développement, d’autant que de nombreuses voix s’élevaient pour critiquer leur mode d’attribution et les projets soutenus dans certains pays. L’image du Japon se détériorait. Le gouvernement dut inverser la tendance alors même qu’il choisissait de soutenir les Etats-Unis dans leur campagne en Irak. Tout comme en 1960, l’opinion publique s’opposa à cet alignement sur Washington. Faute de moyens financiers, les autorités japonaises utilisent désormais une autre arme, la culture populaire (manga, films d’animation, jeux vidéo, cuisine, littérature, etc.). En février 2002, JunichiroKoizumi lance ce nouveau projet. Il veut renforcer le rayonnement culturel nippon dans le monde dans le but d’assurer une image positive du pays. Au sein du ministère du commerce et de l’industrie se crée un département chargé de la promotion de l’industrie du contenu (kontentsusangyo) et le ministère des affaires étrangères organise un Grand Prix international du manga. Le résultat est étonnant. Si l’on en croit un sondage international (…) désormais partout dans le monde, les personnages de manga ou de dessins animés deviennent les ambassadeurs de l’archipel. Malgré les tensions récurrentes entre leur pays et le Japon, les jeunes Chinois perçoivent plutôt bien ce dernier, s’intéressant davantage aux produits made in Japan qu’à son passé militaire. En Irak, où Tokyo a déployé des soldats responsables de la logistique, les camions ravitailleurs arborent les visages de héros de manga. Ils n’ont jamais servi de cibles à des attaques. Qui oserait s’en prendre à CaptainTsubasa, ce champion de football qui fait rêver les jeunes Irakiens. Le Monde renversé, atlas du monde diplomatique, 2009, p. 67 « Tokyo mise sur les mangas pour faire rêver la planète »