Des élèves « perturbateurs » ?

1. Des élèves « perturbateurs » ? Une tentative outillée de développer le pouvoir d’agir des acteurs

2. Le projet initial • Croiser les approches théoriques, des difficultés d'adaptation aux troubles graves du comportement et des conduites. • Evaluer ces difficultés et de ces troubles pour les professionnels de l'école. (des besoins de l’élève aux aménagements du contexte scolaire). • Définir les différentes perspectives d'actions dans le cadre de la classe, de l'école et des dispositifs spécialisés. • Retravailler les collaborations et partenariats

3. Comment ? • Trois équipes d'écoles (enseignants et personnels des RASED), de cycle 1, 2 et 3, circonscriptions, référents sur huit journées des formation • co-élaborer des projets d'actions, assurer le suivi et l'accompagnement de la mise en œuvre et de l'évaluation de ces projets. • un cycle de conférences ouvertes sur le département de la Nièvre • des journées régulières de remplacement pour travailler collectivement sur leur site, • Un blog internet pour faciliter les échanges et la communication de documents entre les professionnels.

4. Points de départ Les constats des enseignants : • manque de soutien des familles, problèmes familiaux • école moins respectée, « toujours plus» • enfant-roi, manque de repères • sentiment d’être « dépassé » • « troubles »...

5. Demandes initiales • des pistes concrètes pour résoudre les problèmes, trucs, ficelles utilisées par les collègues • information sur la psychologie de l’enfant perturbateur, identifier les troubles, comprendre les causes • apprendre à travailler avec les familles • problèmes spécifiques des enfants « handicapés » et de leur gestion • définir précisément l’attitude autorisée en situation délicate • situations à mettre en place face aux enfants violents • réfléchir à plusieurs pour croiser les regards • comment se sentir mieux dans le travail ?

6. Des paroles... « Le problème dans la classe, c’est de répondre en direct, sans avoir le temps d’analyser toujours autant qu’on peut… « la perturbation, elle vous prend à contresens, à contretemps, on a l’impression de ne plus avoir d’outils, de professionnalité, d’équipe, on se sent seul… «  la réalité de la classe, c’est d’être seul pour gérer le collectif classe «  anticiper, et non jouer les pompiers, c’est pour moi un sujet de préoccupation. «  sortir de l’implicite des apprentissages, du « devenir élève», comment faire pour que l’Ecole ne soit pas un lieu d’implicite, si on travaillait là dessus, on pourrait avancer.

7. Ce qu’on a fait... • Revenir ensemble sur un événement • Aller voir une autre classe • Tenter une typologie des différents comportements observés • Prendre le temps d’écrire sur le vécu de la semaine • Observer un élève particulier • Souffler, décompresser • Travailler sur les traces de productions d’écrits • Visionner/décrypter la classe • Lire, chercher de l’info • Préparer ensemble • Rédiger un « mini-projet » (un dispositif)

8. Indice de confort

9. Cohérence des ressentis... • Travail • Didactique • Formation • Rapport au savoir et apprentissage • Clinique de l’activité • Techniques de formation, gestes et instruments • Collectifs de travail/de formateurs • Croisement d’histoires • ESCOL • ERGAPE • CNAM • GFEN • Et autres...

10. Au bout d’un an... « Avec la formation CircoReso, on abandonn�é notre rêve impossible de la recette magique pour du développement professionnel • « Pour une fois, on avait le temps de penser • « Le filet des acteurs... • « On a remis de l’ordre dans les difficultés. On a posé des mots • « On a eu le sentiment de penser à plusieurs alors qu’on se sent habituellement seuls • « On a modifié les représentations hiérarchiques, changé le regard sur les autres métiers • On s’est dit qu’on ne pouvait pas en rester là. C’est le programme pour les CMC de l’année. Maintenant, diffuser sur la ZEP...