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D ynamiques des grandes agglomérations industrielles : infrastructures et recherche à Bangalore, Hyderabad, Delhi Joël RUET, Centre de Sciences Humaines, New Delhi CERNA, Ecole des Mines, Paris. joel.ruet@csh-delhi.com,. Hautes technologies en Inde :
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Dynamiques des grandes agglomérations industrielles : infrastructures et recherche à Bangalore, Hyderabad, Delhi Joël RUET, Centre de Sciences Humaines, New DelhiCERNA, Ecole des Mines, Paris joel.ruet@csh-delhi.com,
Hautes technologies en Inde : Technologies de l’Information (TI) vs. biotechnologies (BT) Aujourd’hui, un positionnement élevé dans la chaîne de création de valeur ajoutée: TI: firmes de niche, firmes de service: (i) capitalisation sur la modularité des logiciels, (ii) quasi-intégration avec leurs clients, (iii) accords amont avec les grands du conseil. BT: stratégie de développement d’actifs (cellules souches, cibles, bibliothèques) financé via une activité de service Conclusion: • Un même modèle: 1) financement par services, 2) capitalisation d’actifs • Un niveau déjà élevé dans la chaîne de création de valeur • Structurellement, un besoin plus élevé de partenariats industriels pour les BT (phase de montée en gains d’échelle) joel.ruet@csh-delhi.com,
Technologies de l’Information • 12 Mds US$ CA en 2002-03 (60% exportésvers les USA, 24% vers l’Europe) • Une Industrie concentrée Fig 1: Revenus cumulés Big 3: TCS, Infosys, Wipro Big 6: Big 3 + NIIIT, Satyam, HCL • Avantage à la concentration historique (Bangalore) • Cependant, à la marge, (i) des stratégies publiques de connectivité (lignes à haut débit) et (ii) les coûts salariaux peuvent jouer: exemple d’Hyderabad: « It’s happening by design » joel.ruet@csh-delhi.com,
Bio-Technologies • Difficulté d’avoir des chiffres pour les seules biotechnologies ‘modernes’ (ni définies par le inputs, ni par les outputs) • Le rapport Maria, Giraud, Ruet, Zérah (2002) indique une cinquantaine de compagnies impliquées dans les biotechnologies modernes en Inde • La Stabilisation des ‘Business models’ et la concentration sont en cours • R&D ‘maison’: coûteuse et hasardeuse, • collaborations avec des instituts publics: question de l’échelle industrielle, • Transferts de technologies: moins pertinent pour l’Inde, joel.ruet@csh-delhi.com,
Bio-Technologies: démarrage et districts industriels • Biogénériques et recombinants Le savoir-faire en ingénierie est essentiel: la présence des industries chimiques/brasseries est essentiel: Bangalore a acquis un avantage compétitif pour des raisons locales • Compagnies Pharmaceutiques Par intégration de protéomique ou génomique: larges besoins financiers: Certaines entreprises tentent d’émuler le système des TI (service, ou bio-informatique): dans ce cas, Bangalore a un avantage comparatif, mais qui n’existe pas en général: Bombay et Hyderabad sont déjà le siège d’entreprises pharmaceutiques. Start-ups dédiées Ce sont en général des ‘spin-off’ de laboratoires publics: net avantage à Delhi, suivi de Bangalore et Hyderabad joel.ruet@csh-delhi.com,
- Les BT sont plus capital-intensives, le développement appuyé sur les services est moins naturel: ancrage industriel local plus fort, - Les découvertes sont moins modulaires: la possibilité d’actifs de marque est plus faible: nécessité de partenariats à long terme, mis en place tôt dans le processus industriel. - Effet de district: la relation client-fournisseur se fait souvent à l’intérieur du Parc Technologique BT. TI: tendance naturelle à la globalisation, mais relations contractuelles de plus court-terme: les districts jouent pour des effets de marque (Bangalore ++, Hyderabad +) BT: nécessité de partenariats industriels stables; fort ancrage local (Bangalore + à terme: Delhi ++?). BT, IT et districts industriels joel.ruet@csh-delhi.com,
Bureaux de TI indiennes à l’étranger Conclusions commerciales: TI • Répartition(1: North America, 2: Europe, 3: Africa, 4: Asia, 5: Australia, 6: Latin America) • La France: représente 0,7% des exportations: nous achetons aux USA la valeur ajoutée qu’ils créent à bas prix en Inde; nous ne travaillons pas assez avec les meilleures firmes de TI. joel.ruet@csh-delhi.com,
Absence de chiffres sur les ‘BT modernes’, • Il existe des marges de sous-traitance et mise en commun de la recherche • Rapport Maria, Giraud, Ruet, Zérah, 2002 - Interviews de 54 firmes et laboratories en Inde, - Il n’existe pas encore de partenariat de firme à firme, - Seuls 8 partnerariats avec des laboratories étrangers (USA: 2, France: 2, Singapour: 2,Japon: 1, Royaume-Uni: 1), - 55 collaborations avec des institutions de recherche indiennes, - Sur lesquelles 24avec les 5 meilleurs centres (dont 3 à Delhi): nécessité de collaborer avec ces centres: ICGEB, CBT, AIIMS Conclusions commerciales: BT joel.ruet@csh-delhi.com,
Rapport « Digital India 2001 », sous la direction de O. Bomsel et J. Ruet, CERNA, Ecole des Mines, Paris Rapport « Biotechnolgies India 2002 », A. Maria, P-N. Giraud, J. Ruet, M-H. Zérah www.cerna.ensmp.fr www.csh-delhi.com Pour aller plus loin joel.ruet@csh-delhi.com,