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Le LAND ART en quelques images. Michael HEIZER : Crevasses (Rift ) – 1968. 158 m X 4,5 m X 3 m au fond d’un lac asséché du Nevada – L’œuvre est détériorée. Le travail réalisé veut témoigner du pouvoir de transformation de la nature; le site est alors repris par la nature.
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Michael HEIZER : Crevasses (Rift) – 1968 158 m X 4,5 m X 3 m au fond d’un lac asséché du Nevada – L’œuvre est détériorée. Le travail réalisé veut témoigner du pouvoir de transformation de la nature; le site est alors repris par la nature. L’artiste crée une relation dynamique entre l’espace et le temps; l’œuvre vit et se transforme pour finalement disparaître-.
Walter de MARIA – Michael HEIZER :Mile Long Drawing (dessin d’un mile de longueur) - 1968 L’œuvre est détruite: il s’agit d’un dessin à la craie de 2 lignes d’un mile de longueur, sur le fond désertique d’un lac asséché. Cette œuvre montre la relation de l’artiste avec le terrain, le lien symbolique qui l’unit à la terre:
Denis OPPENHEIM : Annual rings - 1968 Cette œuvre suit le tracé de la frontière entre les USA et le Canada et dessine dans la neige des cercles inspirés de ceux qui marquent la croissance annuelle des arbres. On soulignera le caractère éphémère de l’œuvre qui ne résistera pas au passage des saisons.
Robert SMITHSON :Asphalt Rundow (déversement d’asphalte) - 1969 Smithson est une des figures emblématiques du Land Art américain. Cette œuvre a été décriée, notamment par les écologistes, l’accusant de faire le contraire de ce qu’il voulait dénoncer. En déversant l’asphalte sur une colline, l’asphalte se mélange à la terre et remplit les ravines. L’artiste peint avec l’asphalte sur le paysage.
Hans HAACKE : Grass Grows (l’herbe pousse) - 1969 Œuvre présentée à Ithaca (état de New-York) Terreau et ray-grass Ithaca est la «terre de naissance » du mouvement du Land Art américain. Le titre de l’oeuvre indique à lui seul le sujet: voir dans la croissance de l’herbe une composante essentielle de l’écosystème a été l’une des premières propositions de ces artistes.
Michael HEIZER : Double négative – 1969/1970 . L’artiste a fait creuser au bulldozer deux tranchées de 15 m de profondeur. Une ligne imaginaire (large de 13 m et longue de 457 m) fut ainsi tracée, une partie de l’abîme remblayée, et plus de 244800 tonnes de grès et rhyolithe furent déplacées.. L’ampleur de l’œuvre rivalise avec l’immensité de la nature. La spectateur peut se promener dans la nature comme s’il s’agissait d’un bâtiment.
Robert SMITHSON : Spiral Jetty - 1970 Lac salé, Utah: rochers, terre, cristaux de sel, eau – 450 m X 45 m . L’artiste a été attiré par la couleur rouge du lac Salé et fasciné par les forces de transformation de la nature: en effet l’œuvre est modifiée par l’action de l’environnement, elle est submergée par les eaux et, périodiquement, elle émerge à nouveau. Il a fallu remuer 6783 tonnes de pierres et près de 900 heures de travail ont été nécessaires.
Robert SMITHSON : Spiral Jetty - 1970 L’œuvre de Smithson vue d’avion: on constate que la plus grande partie est immergée, mais on perçoit bien la forme de la spirale et la couleur rouge, caractéristique des cristaux de sel du lac.
Nancy HOLT : Buried poems (the last map) – 1969/1971 Carnet contenant un « buried poem »: dessins, annotations, cartes, croquis…
Robert MORRIS : Observatory- 1971 Diamètre: 70 m – Pays-Bas Œuvre majeure du Land art qui ne soit pas installée sur le territoire des USA L’œuvre est constituée de deux anneaux de terre concentriques. L’œuvre est envisagée comme monument et comme positionnement de l’homme dans le cosmos.
ANT FARM (Chip Lord, Hudson Marquez, Doug Michels):Cadillac Ranch - 1974 Installation réalisée au Texas – USA L’œuvre est constituée de 10 Cadillac différentes, à demi enfouies dans un champ de blé. L’œuvre est comme une sorte de cimetière; elle stigmatise les valeurs sociales de l’époque et la manière dont l’objet de consommation pollue définitivement l’environnement.
Walter de MARIA:The lighning Field (le champ de foudre) - 1977 400 piquets inoxydables plantés sur un terrain de 1mile X 1 Km L’installation est située dans le centre-ouest du Nouveau Mexique, à 2195 m d’altitude et 18,5 Km de la ligne de crête des Rocheuses. Les piquets sont polis et dotés de pointes aiguisées et disposés selon un quadrillage rectangulaire. Faire l’expérience de cette œuvre en relation directe avec la nature- les lumières changeantes, l’espace mouvant, la chaleur et l’attente de l’évènement – exalte les sens et donne au spectateur une perception différente de l’espace et du temps.
Richard LONG : Ligne d’ardoises - 1985 Musée d’art Contemporain de Bordeaux C’est en 1967 qu’il effectue, comme il le dit lui-même « son premierchemin vers nulle part »; son intention était de marcher « en tant qu’art ». Vers les années 70, il commence à transposer son travail « à l’intérieur », dans les galeries et les musées.
CHRISTO et JEANNE CLAUDE :Surrunnded islands – 1980/1983 Les îles entourées – 603 850 m²de tissu flottant autour de 11 îles à Biscayne Bay en Floride Christo et Jeanne-Claude sont mariés et collaborent depuis 1958 sur tous les projets; Christo est l’artiste et Jeanne-Claude l’organisatrice. Leur travail est monumental et éphémère. La couleur rose n’est pas due au hasard, elle est représentative de la région et évoque la crème glacée, c’est la couleur des loisirs, du soleil, de l’artifice et de l’euphorie. L’installation évoque les « nimphéas » de Monet et prend toute sa dimension vue d’avion.
CHRISTO et JEANNE CLAUDE :Le Pont Neuf empaqueté – 1985 Christo et Jeanne-Claude ont travaillé sur tous les continents. Pour le couple, l’œuvre est faite pour impressionner le public et lui donner une nouvelle vision: en effet, quand un monument est emballé, il recouvre une tout autre forme, une autre identité; on ne le reconnaît plus.
CHRISTO et JEANNE CLAUDE :Le Pont Neuf empaqueté – 1985 Le Pont neuf est le plus vieux pont de Paris, il est chargé d’histoire et de culture; de nombreux artistes l’on peint. Le projet a été beaucoup controversé, il a fallu 10 ans pour le réaliser: emballé, le pont perd toute son histoire et son ancienneté pour devenir un édifice à l’architecture moderne; Il est empaqueté dans 40 876 m² de toile de polyamide dorée retenue par 13076 m de corde et 12 tonnes de chaînes d’acier.
Patricia JOHANSON : Fair Park Lagoon – 1981/1986 Dallas – Etats-Unis Béton peint, eau, plantes aquatique Commande du Dallas Museum of Art. A chaque extrémité du parc, un ensemble de sentiers, de passerelles et de bancs en béton peint dont la forme s’inspire des plantes aquatiques voisines incitent le spectateur à regarder, explorer, comprendre le lieu.
Andy GOLDSWORTHY :« Nid à saumons » bois flotté:1987 Les œuvres d’Andy Golsworthy s’inscrivent dans le paysage car, de manière générale, ses créations sont réalisées à partir de matériaux trouvés sur les lieux même où il les installe. Souvent éphémères, elles sont présentées en général sous forme de photos. .
Andy GOLDSWORTHY :Cairn ou Sentinelle L’œuvre de Goldsworthy est jalonnée de sentinelles qui sont le fruit de ses rencontres avec des territoires et des hommes. On en trouve en Angleterre, mais aussi en France. La forme de la Sentinelle dépend de la nature de la pierre, même si une grande ressemblance existe entre les différents cairns.
Andy GOLDSWORTHY :galets autour d’un trou - 1987 Kinagashima-cho – Japon 7 décembre 1987 Plusieurs œuvres sont construites sur ce même principe d’un trou entouré de feuilles , de galets, de mousse… L’entassement, l’empilement des matériaux renforce le « noir » du trou, donne cette impression de profondeur et semble « aspirer » le regard du spectateur.