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Chapitre IV Offre de produits. Coût total, coût moyen et coût marginal CT= w*L + r*K = CM O *Q CM O = CT/Q Cm= D CT/ D Q pour D Q a 0 Recette totale, marginale et prix Recette totale : RT= p*Q Recette marginale Rm = D RT/ D Q pour D Q a 0 = p
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Chapitre IV Offre de produits • Coût total, coût moyen et coût marginal • CT= w*L + r*K = CMO*Q • CMO= CT/Q • Cm=D CT/ D Q pour D Qa0 • Recette totale, marginale et prix • Recette totale : RT= p*Q • Recette marginale Rm=D RT/ D Q pour D Qa0 = p • Entreprise va augmenter sa production ssiRm>=Cm or Rm=p et • Cm est croissant : productivité marginale décroissante du travail et du capital : c’est-à-dire que chaque unite produite supplémentaire coûte plus cher que la précédente • Donc pour augmenter sa production en étant rentable il faut que le prix soit plus élevé. • L’offre de l’entreprise se situe sur sa courbe de coût marginal
CM Cm CM Cm p Cm2 CM1 CM2 Min CM Cm1 Q1 Q3 Q Q2 Offre, coût marginal et coût moyen Si CM>Cm, comme Rm=p=Cm, CT>RT Si CM<Cm, CT<RT L’offre de l’entrepriseest la partie de la courbe de coût marginal supérieure au coûtmoyen
50 p p p 25 115 50 75 40 50 Q Q Q 2. Offre individuelle et offre de marché I II I+II • Pour un prix de 25, un seul producteur (I) est présent sur le marché et offre 50. Au prix de 25, le second producteur offre 0 • Pour un prix de 50, ce producteur peut offrir 75, mais le producteur II rentre sur le marché et est prêt à produire 40 : les quantités offertes totales sur ce marché seront de 115 • La courbe d’offre de marché à une pente plus faible et l’élasticité en A’ est plus forte qu’en A A’ A
3. Coût moyen à court terme et à long terme, économies d’échelle
3.1. Economies d’échelle • Accroissement de la division du travail (Petty, 1690, Turgot, Adam Smith,1776) • Coûts fixes : diminution des coûts fixes par unité produite • Automatisation, nouvelles technologies dépendent des quantités produites
3.2. Déséconomiesd’échelle • Bureaucratisation croissante avec la taille • Productivité décroissante • de la terre • des hommes • des machines
4. Déplacements de l’offre4.1. Changement des conditions de l’offre
p p p1 p1 Q Q Q2 Q2 Q1 Q1 Déplacements de et mouvement sur la courbe d’offre p2
5. Elasticité de l’offre • Rapport des variations relatives : quantité-prix • Offreinélastique : une variation de prix entraineune variation des quantitésoffertesproportionnellement plus faible • Offed’élasticitéunitaire : variation proportionnellemnetéquivalente ( 1% d’augmentation du prix entraineune augmentation de 1% des quantitésoffertes • Offreélastique : la variation des quantitésestproportionnellement plus importante • Offres à élasticitéinfinieounulle
Chapitre 5 : Equilibre sur le marché p1>pE : D stocksabaisse des prixak demande P2<pE : Demande excédentaireahaussse des prixam demande
2.Conditions de réalisation de l’équilibre2.1: atomicité du marché • 2.1.1 Définition • Nombre suffisant d’acheteurs et de vendeurs • Indépendance des agents sur le marché • Effet nul sur le marché des comportements individuels • Entreprise pricetaker
Facteurs qui contrecarrent la concurrence (offre) • Concentration, fusions, absorptions • Cartels, monopoles • Holdings, trusts • Concentration et développement technologique, économies d’échelles • Ouverture croissante de l’économieakconcurrence : dynamique économique • Facteurs qui contrecarent la concurrence : le monopsone : un seul acheteur
Prix et monopole p Cmarginal pmonopole CMoyen Rmoyenne= Demande Rmarginale Q Qmonopole
2. Conditions de réalisation de l’équilibre2.2.: homogénéité des produits • Marché pur suppose produits homogénes • Marché pétrolier OK • Marché habillement OK • Différentiation des produits • Fidélisation de la cliéntèle
Conditions de réalisation de l’équilibre2.3 : libre accès au marché • Libre entrée sur le marché pour les vendeurs et les acheteurs (traité de Rome libre circulation des marchandises) : marchandises, capital, travail • Lois « cadenas » limitant l’implantation des supermarchés, pharmacies, notaires • Barrières à l’entrée : coût de l’investissement, know-how • Réglementation limitant l’accès des capitaux étrangers • Mobilité du travail hors U.E. : les clandestins ! • Réglementation sociale, coûts de la mobilité
Conditions de réalisation de l’équilibre2.4 : transparence du marché • Hypothèse d’information parfaite • Prix, quantité, qualité • marché financier • marché du travail : Forem, VDAB, Interim • Consommation : Tests-Achats, consumérisme… • Imperfection de l’information • Risque moral : incertitude sur les comportements des agents • Sélection adverse : incertitude sur les caractéristiques du produit, des agents • Asymétrie de l’information : vendeur et acheteur
3. Le gardien de la concurrence : la commission européenne • L'article 81 se divise en trois parties. Dans le premier paragraphe, il pose le principe de la prohibition des ententes (art. 81§1) puis il interdit en particulier celles qui consistent à : • fixer en commun les prix; • limiter la production; • répartir les marchés ou les sources d'approvisionnement; • à opérer une discrimination entre les partenaires commerciaux; • à imposer des prestations supplémentaires (comme les ventes liées
Abus de position dominante Article 82 «Est incompatible avec le marché commun et interdit, dans la mesure où le commerce entre Etats membres est susceptible d’en être affecté, le fait pour une ou plusieurs entreprises d’exploiter de façon abusive une position dominante sur le marché commun ou dans une partie substantielle de celui-ci». Abus de position dominante: la Commission accepte les engagements proposés par Microsoft pour permettre aux utilisateurs de choisir leur navigateur web La Commission européenne a adopté une décision qui rend juridiquement contraignants les engagements offerts par Microsoft afin de dynamiser la concurrence sur le marché des navigateurs web. Ces engagements répondent aux préoccupations de la Commission selon lesquelles la vente de liée par Microsoft de son navigateur web Internet Explorer à celle du système d’exploitation Windows pour PC pourrait enfreindre les règles de l’UE relatives aux abus de position dominante (décembre 2009)
Mars 2006: Treize marques de parfums de luxe (Chanel, Dior, Jean-Paul Gaultier, Kenzo, Givenchy, Guerlain, Hermès, Shiseido, etc.) et trois distributeurs (Marionnaud, Sephora_(entreprise) et Nocibé) sont condamnés par le Conseil de la concurrence à plus de 46 millions d‘€ d'amende. Ils étaient accusé de s'être entendus sur les prix (entente verticale) de 1997 à 2003, chaque distributeur vendant les produits au même prix. Juillet 2009: Le groupe français GDF-Suez et l'allemand E.ON sont condamnés à chacun 553 millions € d’amende pour entente illégale : accord pour se partager le marché pendant 30 ans, depuis la construction du gazoduc Megal construit en 1975 Novembre 2008: Amende de 1,38 milliard d‘€ pour quatre fournisseurs de verre à l'industrie automobile, pour une entente de 1998 à 2003. Saint-Gobain écope des deux-tiers de l'amende, majorée de 60% pour cause de récidive. La commissaire à la Concurrence NeelieKroes indique que « c'est la plus grosse amende jamais infligée à un cartel en Europe ». Les groupes condamnés (Saint-Gobain, le britannique Pilkington, le japonais Asahi et le belge Soliver) contrôlaient 90% de ce marché. Asahi a été condamné à 113,5 millions d‘€, Pilkington à 370 millions et Soliver à 4,4 millions .
Aides publiques Article 87 «Sauf dérogations prévues par le présent traité, sont incompatibles avec le marché commun, dans la mesure où elles affectent les échanges entre Etats membres, les aides accordées par les Etats ou au moyen de ressources d’Etat, sous quelque forme que ce soit, qui faussent ou qui menacent de fausser la concurrence en favorisant certaines entreprises ou certaines productions». La restructuration de General Motors Europe : attention aux conditions des aides publiques Toute aide publique accordée par l'un ou l'autre gouvernement des pays de l'union européenne pour la restructuration de General Motors Europe (Opel/Vauxhall, etc) devra d'abord recevoir le feu vert de la Commission européenne. Par ailleurs, la Commission avertit les gouvernements : pas question, dit-elle d'attacher par exemple aux aides destinées à faciliter l'accès de l'entreprise au financement des conditions telles que l'identification du site bénéficiaire de l'investissement ou la distribution géographique des plans de restructuration.