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La violence familiale . Stations: corrigé. Station A. Partie A: Qu’est-ce que la violence familiale? 1) Définis la violence familiale. La violence familiale, c’est quand quelqu’un de ta famille te fait du mal ou fait du mal à un autre membre de ta famille
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La violence familiale Stations: corrigé
Station A • Partie A: Qu’est-ce que la violence familiale? 1) Définis la violence familiale. • La violence familiale, c’est quand quelqu’un de ta famille te fait du mal ou fait du mal à un autre membre de ta famille 2) Identifie les différentes formes de violence familiale. (4) • violence physique, sexuelle, psychologique et négligence
Station A (suite) Partie B: Quand la violence familiale est-elle contraire à la loi? • Certaines formes de violence, comme la violence physique, sont des crimes. Celles-ci sont contraires à la loi. Est-ce l’État ou la province qui poursuive en justice les auteurs de ces crimes? 2) Identifie cinq (5) accusations criminelles qui sont reliées à la violence familiale. • Certaines formes de violence, comme la violence physique, sont des crimes. La violence sexuelle est aussi un crime, comme certaines formes de violence psychologique, l’exploitation financière ou la négligence
Station a(suite) 3) Identifie deux provinces et deux territoires qui ont promulgué des lois sur la violence familiale. Donne un exemple de l’utilité de cette loi. • Alberta : Protection AgainstFamily Violence Act (disponible en anglais seulement) • Île-du-Prince-Édouard : Victims of Family Violence Act (PDF 112 Ko Aide pour PDF) (disponible en anglais seulement) • Manitoba : Loi sur la violence familiale et le harcèlement criminel • Nouvelle-Écosse : Domestic Violence Intervention Act (disponible en anglais seulement) • Nunavut : Loi sur l'intervention en matière de violence familiale • Saskatchewan : Victims of Domestic Violence Act (disponible en anglais seulement) • Terre-Neuve-et-Labrador : Family Violence Protection Act (disponible en anglais seulement) • Territoires du Nord-Ouest : Loi sur les mesures de protection contre la violence familiale • Yukon : Loi sur la prévention de la violence familiale 4) Toutes les provinces et tous les territoires du Canada ont une loi sur la protection des enfants. Cette loi prévoit l’intervention de l’État quand? • lorsque les parents ou les tuteurs légaux sont incapables de répondre ou réticents à répondre aux besoins physiques, émotifs et psychologiques de l'enfant.
Station B: Crimes • Si quelqu’un commet un crime contre un membre de sa famille, les policiers pourront l’accuser et celui-ci devra aller en cour. Cet individu peut être condamné à différentes peines. Lesquelles? • l’obliger à suivre du counseling; • lui interdire de s’approcher des personnes à qui elle pourrait faire du mal; • peut-être même l’envoyer en prison
Station B(suite) 2) Dans certain cas, il est possible que la victime soit demandée de témoigner en cour. Il existe des mesures de protection spéciales pour les jeunes victimes et témoins. Quelles sont ces mesures de protection? • Les jeunes victimes et témoins peuvent témoigner à l’extérieur de la salle d’audience. • Autoriser la présence d’une personne de confiance. • La possibilité de faire sortir l’ensemble ou un membre du public. • Un avocat peut être nommé pour procéder au contre-interrogatoire des jeunes témoins lorsque l’accusé assure sa propre défense. • Des ordonnances de non-publication peuvent être mises en place afin de ne pas dévoiler l’identité d’une victime ou d’un témoin. • Le témoignage de jeunes victimes et témoins peuvent être filmé sur bande vidéo et présenté au procès.
Station c: quels sont les cas où la violence familiale n’est pas un crime? • Nomme les exemples de violence familiale qui ne sont pas des crimes, mais qui ne sont pas acceptables non plus. • t’humilie • t’insulte • ne s’occupe pas de toi • crie après toi • te traite de noms • t'isole de tes amis et de ta famille • dit à son conjoint ce qu’il ou elle peut faire et ne pas faire, où il peut aller et qui il peut voir • interdit à son conjoint ou partenaire d’avoir de l’argent 2) Il y a des personnes qui peuvent venir en aide aux victimes de violence familiale. Énumère les services et les personnes qui sont aptes à aider. • Les lignes d’aide • Les services d’urgence - 911 • L’école • Les travailleurs sociaux préposés à la protection de la jeunesse • Les médecins, les infirmières et les professionnels de la santé • Les organismes communautaires et les refuges d’urgence • Les organismes religieux • Les membres de ta famille, les amis et les voisins • L’Internet
Station c (suite) 3) Parmi la liste de services et de personnes dont tu as énumérés à la question 2), fais la description de trois services ou personnes. 4) Lis le texte à côté du symbole «Précaution à prendre». Pourquoi ces directives? • Précaution à prendre : si tu imprimes cette page, n’y écris pas de renseignements que tu ne veux pas que ton abuseur voit à moins d’être sûr qu’il ne la trouvera pas. Fais aussi attention de ne pas écrire de choses qui pourraient le mettre en colère.
Station d: pourquoi les gens sont-ils violents? 1) Pourquoi les gens violents n’agissent pas de la même façon au travail et à la maison? • En dehors de la maison, le contexte social empêche les gens de frapper leurs collègues de travail, de lancer des objets, de briser des meubles ou de lancer des injures aux autres. À la maison, c’est plus facile de laisser aller ses émotions puisqu’il n’y a pas beaucoup de témoins pour nous arrêter 2) Quels facteurs engendre la violence familiale? • les ruptures familiales • le manque de soutien social • les problèmes d’argent • les problèmes de santé mentale • les abus d’alcool ou de drogue. 3) Quelles sont les principales causes de la violence familiale? • jalousie ou un désir de pouvoir et de contrôle
Station d (suite) 4) Que ressent une personne violente? • la colère ou de l’impuissance ou penser que les autres la dénigrent ou rient d’elle 5) Comment une personne violente démontre son stress? • en criant des insultes aux autres, en déclenchant des chicanes, en dénigrant ses proches ou en forçant un membre de la famille à avoir des activités sexuelles.
Station e: Violence sexuelle • Identifie des exemples de violence sexuelle. (4) • Obliger quelqu’un à se livrer à des activités sexuelles par la force, la pression ou la ruse, ou toucher quelqu’un sans sa permission en ayant des intentions sexuelles sont des exemples de violence sexuelle 2) Quelles sont les personnes qui sont en confiance vis-à-vis de toi? (8) • Tes parents, tes grands-parents, tes oncles, tes tantes, tes soeurs et tes frères aînés, les autres adultes de ta famille et leurs amis
Station e (suite) 3) Que fait l’abuseur de violence sexuelle pour ne pas être dénoncé? • l’abuseur fasse des menaces et dise que ça doit rester un secret sans quoi quelqu’un va souffrir. L’abuseur peut aussi essayer de te faire sentir responsable de ce qui s’est passé, mais la violence sexuelle n’est jamais de la faute de la personne qui la subit. 4) Quelles sont les réactions d’une victime de violence sexuelle? • il est possible que tu aies peur et honte. Il est aussi possible que tu sois fâché contre les autres membres de ta famille qui ne t’ont pas protégé. Même si tu es peut-être plus méfiant envers les autres
Station F: Comment se protéger? • Comment les enfants se sentent lorsque les parents se disputent? • ils se sentent souvent responsables lorsque leurs parents se disputent. C’est normal que les enfants veuillent que leurs parents arrêtent de se disputer, qu’ils se sentent coupables, tristes et en colère quand ça arrive. 2) Que font les enfants lorsque les parents se disputent? • Parfois, les enfants essaient d’empêcher leurs parents de se disputer. Ils demandent à l’un des deux de s’excuser ou ils essaient d’intervenir pour mettre fin à la dispute. 3) Que devrait faire l’enfant pour se protéger lors des disputes? • Quand ça arrive, quitte la pièce et va là où tu te sens en sécurité. Si la dispute devient violente, compose le 911 ou le numéro d’urgence de ta ville et dis à la personne qui répond ce qui est en train de se passer.
Station g: les mots qui font mal • Quelles sont les conséquences de paroles blessantes? • Ça fait mal et ça peut ébranler l’estime de soi, le sentiment d’appartenance et la joie de vivre 2) Donne des exemples de violence psychologique. • Dire des paroles blessantes à quelqu’un, lui sacrer après, menacer de briser ses choses ou de déchirer ses vêtements et lui crier constamment après sont tous des exemples de violence psychologique. Si quelqu’un t’ignore pendant une longue période, c’est aussi de la violence psychologique. 3) Quelles questions dois-tu te poser afin de savoir si tu es victime de ce genre de violence? • Quand tu entends les autres te dire des paroles blessantes, est-ce que ça te rend malheureux? Te sens-tu seul et triste? 4) Que peux-tu faire? • essaie d’en parler à une personne en qui tu as confiance. Ça peut être un ami de la famille, un parent, un voisin, un professeur, un entraîneur ou un médecin; il y a plusieurs personnes qui peuvent t’écouter et te rappeler que tu es une personne spéciale et importante.
Station h: J’ai peur de faire mal à quelqu’un (partie a) • Lorsque la vie des adolescents devient trop compliquée, montrer un peu d’agressivité peut donner l’impression de reprendre les choses en mains. Donne des exemples de cette agressivité. • commencer à se disputer avec leurs frères et sœurs à la maison ou à devenir agressifs verbalement et physiquement envers leurs parents ou leurs grands-parents. 2) Quelles sont des choses dont tu peux faire au lieu de tomber dans la violence physique? • Éloigne-toi. • Prends une grande respiration et compte lentement jusqu’à 10. Prends une autre grande respiration. • Va dehors prendre l’air. • Appelle un ami. • Parle à un adulte de ce qui te tracasse. • Prends un bain ou une douche. • Écris ce que tu ressens dans ton journal. • Joue à un jeu, fais de l’exercice ou va faire du sport. • (ajoute ta propre suggestion).
Station h: J’ai peur de faire mal à moi-même (partie b) 1) Comment les jeunes et les adolescents de violence dans leur famille, à l’école ou dans la communauté se sentent? • mêlés, tristes et désemparés qu’ils se sentent totalement impuissants. Ils sont persuadés que les choses ne changeront jamais et il se sentent si dépassés qu’ils peuvent en venir à vouloir se faire du mal ou pire encore. 2) Que devrais-tu faire lorsque tu penses de te faire du mal? • appelle immédiatement quelqu’un en qui tu as confiance. 3) Que devrais-tu faire lorsqu’un membre de ta famille ou un ami te dit qu’il pense de se faire du mal? • Demander de l’aide 4) Qui peut t’aider? • Les lignes d’aide • Les services d’urgence - 911 • L’école • Les travailleurs sociaux préposés à la protection de la jeunesse • Les médecins, les infirmières et les professionnels de la santé • Les organismes communautaires et les refuges d’urgence • Les organismes religieux • Les membres de ta famille, les amis et les voisins • L’Internet
Station i: quiz • 1. Gabrielle et Simon sont soeur et frère. Simon traite sa sœur de tous les noms et rit d’elle. Tous les matins, il lui dit « salut face laide » et fait des commentaires vulgaires à son sujet. Il se pense très drôle lorsqu’il fait claquer les bretelles de son soutien-gorge ou tire sur ses sous-vêtements pour lui faire un « wedgie ». En allant à l’école, il essaie de lui faire des jambettes et fait semblant de la pousser dans la rue. Lorsque ses amis viennent à la maison, Simon montre sa sœur du doigt et dit « ça, c’est ma niaiseuse de soeur ». Il ne rate jamais l’occasion de l’humilier devant les autres.
Réponse #1 • Oui, c’est de la violence familiale. Le comportement de Simon, c’est de la violence psychologique et physique, deux types de violence familiale. Bien qu’il n’y ait pas de marque ou de bleu visible, Simon humilie constamment sa soeur. Il trouve toutes sortes de façons de l’intimider et d’être méchant avec elle. Parfois, les frères et soeurs s’agacent, mais il n’est absolument pas normal ou acceptable qu’un frère traite sa soeur comme Simon le fait. Il est responsable de son comportement et devrait cesser de harceler sa sœur psychologiquement et physiquement. Gabrielle devrait en parler à ses parents ou à un autre adulte en qui elle a confiance..
2. Paul était supposé rentrer à la maison à 22 h, mais il a raté l’autobus et rentre à 22 h 30. Quand il arrive, sa mère est là qui l’attend. Paul croit qu’il a une bonne explication pour son retard, mais sa mère est très fâchée et elle se met à crier après lui sans écouter ce qu’il a à dire. Elle lui dit qu’il ne pourra pas sortir pendant deux semaines.
Réponse #2 • Non, ce n’est pas de la violence familiale, mais crier n’est pas une bonne façon de régler un problème. C’est une manifestation de colère, mais ce n’est pas un crime. La mère de Paul aurait pu écouter ses explications et décider ensuite quoi faire. Quand crier est un comportement répétitif, ça peut être de la violence psychologique et une forme de violence familiale pouvant nécessiter l’intervention d'un travailleur social.
3. Quand Anne était plus jeune, son père l’habillait le matin et la touchait d’une façon qui la mettait mal à l’aise. Maintenant qu’elle est adolescente, il veut encore l’aider à s’habiller et lui touche les seins quand il lui met son soutien-gorge. Quand elle lui demande d’arrêter, il lui répond qu’il est son père et que c’est leur petit secret. Anne en a parlé à sa mère, mais elle n’a pas l’air de la croire.
Réponse #3 • Oui, c’est de la violence familiale. C’est de la violence sexuelle et c’est un crime. C’est une situation grave dans laquelle le lien de confiance est brisé. Les policiers et les travailleurs sociaux préposés à la protection de la jeunesse peuvent intervenir. Le père d’Anne devra peut-être consulter des professionnels pour régler son problème de comportement.
4. Robert regarde la télévision et s’aperçoit que sa mère et son père commencent à se disputer. Il ne sait pas pourquoi ils se disputent, mais il entend son père crier après sa mère. Les cris sont plus forts que d’habitude et il voit son père donner un coup de poing à sa mère en plein visage. Sa mère court s’enfermer dans la salle de bain et son père menace de la chasser de la maison.
Réponse #4 • Oui, c’est de la violence familiale. C’est de la violence conjugale. Personne n’a le droit de frapper ou de menacer qui que ce soit, y compris son conjoint. Le père de Robert a été violent – il s’est livré à des voies de fait. Au Canada, les services de police prennent les voies de fait contre un conjoint très au sérieux. Dans certaines villes, il existe des programmes pour aider les personnes violentes à se rendre compte des conséquences de leur comportement et à apprendre à bâtir des relations saines et respectueuses. Il arrive parfois qu’un juge ordonne à un conjoint violent de participer à un programme de ce genre. • La violence conjugale n’est pas toujours physique; elle peut être psychologique (comme dénigrer son conjoint constamment ou l’empêcher de voir ses amis ou sa famille), sexuelle (l’obliger à se livrer à des activités sexuelles contre son gré), ou financière (garder le contrôle de l’argent de la famille et refuser de donner à son conjoint de l’argent pour ses besoins). Tous les couples ont des disputes, mais lorsqu’un des conjoints commence à intimider ou à menacer l’autre ou à lui faire du mal, ça devient de la violence. La violence peut aussi se produire sans qu’il y ait manifestation de colère (par exemple dans les cas de violence psychologique et d’exploitation financière). Les enfants peuvent subir des dommages psychologiques lorsqu’ils sont témoins de violence conjugale.
5. La grand-mère de Caroline vit avec Caroline, son frère, son père et sa belle-mère. Sa belle-mère dénigre constamment la grand-mère – elle lui lance des injures, l’ignore et prend même parfois de l’argent dans son porte-monnaie à son insu. Elle la menace de la mettre à la porte si elle lui fait la vie dure. Caroline en a parlé à son père, mais il répond qu’il n’a rien vu d’anormal et que sa mère ne s’est pas plainte de quoi que ce soit.
Réponse #5 • Oui, c’est de la violence familiale. C’est de la violence envers une personne âgée. Même si la grand-mère de Caroline n’a aucune marque visible, la belle-mère de Caroline se montre violente envers sa grand-mère en l’injuriant, en l’ignorant, en la menaçant et en la volant. Voler, c’est criminel, même voler un membre de sa famille. Il faut que le comportement de la belle-mère de Caroline cesse. Si le père de Caroline n’écoute pas ce qu’elle a à dire, elle peut parler à quelqu’un d’autre pour essayer de faire cesser ce comportement abusif.
6. Quand David était petit, son père lui donnait la fessée quand il se conduisait mal. Aujourd’hui, au lieu de se servir de ses mains, le père de David utilise une ceinture ou une règle pour le frapper. Ça lui fait mal et David se sent impuissant et malheureux. Il a demandé à son père d’arrêter, mais son père lui a répondu que c’était le seul moyen de l’éduquer.
Réponse #6 • Oui, c’est de la violence familiale. Ce n’est pas acceptable que le père de David lui fasse mal. Son père essaie peut-être de lui montrer à bien se conduire, mais il utilise trop de force. L’agression physique est un crime. Même si certains parents disciplinent leurs enfants en employant des punitions corporelles légères, on ne peut pas utiliser de telles punitions avec des adolescents ou des enfants de moins de deux ans. • Peu importe l’âge de l’enfant, les punitions corporelles qui peuvent faire du mal ne sont pas permises. Les parents ne peuvent se servir d’objets pour frapper leurs enfants (par exemple une ceinture ou un bout de bois), pas plus qu’ils ne peuvent les gifler ni les frapper à la tête. Ils n’ont pas le droit de faire quoi que ce soit qu’un juge trouverait dégradant, inhumain ou dommageable (par exemple les enfermer dans leur chambre sans leur permettre d’aller aux toilettes). Pour en savoir plus sur les limites que la loi impose aux parents au sujet des punitions corporelles, tu peux consulter l’arrêt rendu par la Cour suprême du Canada en 2004 à l’adresse suivante : http://scc.lexum.umontreal.ca/fr/2004/2004csc4/2004csc4.html • Si un enfant est puni d’une manière qui lui fait du tort physiquement ou psychologiquement, les travailleurs sociaux préposés à la protection de la jeunesse peuvent intervenir.
7. Certains jours ces dernières semaines, quand Stéphanie est rentrée de l’école, elle a trouvé son petit frère Marc tout seul dans son berceau avec son biberon. La couche du bébé était souvent souillée et le lait n’était plus bon. Quand la mère de Stéphanie rentrait à la maison, elle disait qu’elle avait eu des courses à faire et ne pouvait amener le bébé avec elle, mais qu’elle avait verrouillé les portes et laissé un biberon dans le berceau au cas où le bébé aurait faim.
Réponse #7 • Oui, c’est de la violence familiale. Marc ne devrait pas être laissé seul. La négligence de sa mère est une forme de violence familiale. Les travailleurs sociaux préposés à la protection de la jeunesse prennent cette forme de négligence très au sérieux. Même si la mère laisse un biberon au bébé, il n’y a personne pour répondre à ses besoins affectifs et physiques (par exemple s’il était malade ou s’étouffait) ou en situation d’urgence, par exemple s’il y avait un incendie. C’est un crime de laisser un enfant de moins de dix ans seul dans un contexte où il pourrait mourir ou subir des dommages permanents. C’est aussi un crime de négliger un enfant de moins de seize ans d’une façon qui pourrait entraîner sa mort ou lui causer des dommages permanents.
8. Les parents de Sophie sont séparés; elle vit surtout avec sa mère et va chez son père toutes les deux fins de semaine. Elle aime ses deux parents mais a toujours eu peur de son père. Avant, il criait après Sophie et battait sa mère quand il était saoul. Depuis la séparation de ses parents, il est devenu plus agressif; la dernière fois que Sophie est allée chez lui, il l’a poussée en bas de l’escalier. Elle ne veut pas être seule avec lui ou tout simplement être avec lui quand il prend de l'alcool.
Réponse #8 • Oui, c’est de la violence familiale. Sophie a été témoin de violence conjugale et a elle-même subi de la violence physique et psychologique. Étant donné que ce que son père a posé un acte criminel en la poussant en bas de l'escalier, elle ou sa mère pourrait appeler la police. Si la police décidait de porter des accusations criminelles, il est probable que le juge ordonne que Sophie n’ait plus de contact avec son père en attendant que le tribunal de la famille décide ce qui serait le mieux pour elle compte tenu de ce qui s’est passé. • Même si son père n’est pas accusé, c’est important que Sophie dise à sa mère et à d’autres personnes qu’elle a été violentée et qu’elle a peur de voir son père seul. Si elle retourne voir son père, il faudrait que quelqu’un reste avec elle pendant toute la visite. • La séparation et le divorce peuvent être des expériences très difficiles pour toute la famille. Un enfant peut hésiter beaucoup à revoir un parent qui a été violent envers lui ou envers l’autre parent. C’est possible de continuer à aimer un parent violent même si on n’aime pas son comportement. Ce sont tes parents qui sont responsables de leur comportement, pas toi. C’est important que tu dises ce que tu ressens. La violence n’est pas acceptable et tu as le droit de vivre en sécurité.