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IMPACT DES CULTURES INTERMEDIAIRES SUR LA GESTION DE L’AZOTE

IMPACT DES CULTURES INTERMEDIAIRES SUR LA GESTION DE L’AZOTE. Pierre MORTREUX. AZOTE : PIEGEAGE ET RESTITUTION. Absorption et limitation du reliquat entrée hiver Restitution et conseil de fumure Cas de pratiques régulières ? Perspectives des légumineuses associées.

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IMPACT DES CULTURES INTERMEDIAIRES SUR LA GESTION DE L’AZOTE

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Presentation Transcript


  1. IMPACT DES CULTURES INTERMEDIAIRES SUR LA GESTION DE L’AZOTE Pierre MORTREUX

  2. AZOTE : PIEGEAGE ET RESTITUTION • Absorption et limitation du reliquat entrée hiver • Restitution et conseil de fumure • Cas de pratiques régulières ? • Perspectives des légumineuses associées

  3. Effluents et CIPAN, des phénomènes dynamiques • Azote épandu • LP août : 79 uN dont 78 uN_NH4 • LP janv : 95uN dont 66 uN_NH4 • Azote CIPAN • T : 58 uN • LP : 97 uN Essai CA59, Esnes 2000/2001, limon argileux absorption restitution

  4. Effluents et CIPAN, des phénomènes dynamiques • Azote épandu • FB : 247 uN dont 38 uN_NH4 • FD : 408uN dont 170 uN_NH4 • Azote CIPAN • T : 38 uN • FB : 73 uN • FD : 82 uN Essai CA59, Villers-Outréaux 2000/2001, limon argileux

  5. CIPAN sans effluents : des effets azote mitigés Gain modeste pour l’agriculteur Phase de restitution Absorption N et baisse du reliquat

  6. CIPAN et effluents : une association qui fonctionne  Absorptions et restitutions d’azote accrues avec des effluents (variable selon produits)

  7. Moutardes et autres CIPAN : des pièges globalement efficaces  Validation des dérogations d’épandage (situations à faible à moyenne disponibilité en azote minéral à l’automne)

  8. L ’azote absorbé dépendprincipalement du développement 1 à 3 tonnes MS/ha pour environ 20 à 100 uN soit 30 kgN / t MS Source : essais CRA59/62, PROCLAM, UCL

  9. Croissance = azote absorbé =  reliquat entrée hiver La réduction du reliquat correspond en moyenne à 80% de l’azote absorbé mais n’explique que 33% de la variabilité Source : essais CRA59/62 NB : dans la bibliographie, la baisse du reliquat est souvent supérieure à l’azote des parties aériennes (N racines = 10 à 40% N aérien, possible organisation rhizosphérique, baisse de la minéralisation sur sol couvert)

  10. La CIPAN, le levier agronomique le plus efficace pour limiter le lessivage de nitrates Source : dispositif de Thibie, 51 • La CIPAN est plus efficace que l’incorporation de résidus carbonés, le travail limité du sol ou la sous-fertilisation

  11. Quel devenir pour l’azote absorbé ? • 25 à 50% restitués rapidement (rsh + culture suivante) • l’azote restant sera minéralisé sur plusieurs années ( fortes contributions après des CIPAN riches en azote)

  12. La minéralisation de l’azote dépend principalement du C/N • le C/N varie avec les espèces ou la lignification des tissus (+ effet des pratiques culturales et du climat…)

  13. Prise en compte dans le calcul de fumure N : le logiciel azobil • Le reliquat sortie hiver intègre une part variable de la minéralisation • Contribution de la CIPAN restant à venir, selon espèce, développement et date de destruction

  14. CIPAN et conseil de fumure : le logiciel azofert Approche similaire à azobil, mais « dynamique » et non forfaitaire: la date de destruction déclenche la cinétique de minéralisation

  15. Un indéniable intérêt environnemental, mais pas d’économies de fumure N CIPAN occasionnelles

  16. Impact de CIPAN régulières ? Un effet fertilisant annuel faible à nul : possibilité de cumulerles arrières-effets ? Un exemple d’après les travaux de Chapot, 1995 (N marqué) Une moutarde tous les 2 ans à partir de 2000, 100uN absorbées à chaque fois

  17. Quand détruire les CIPAN dans un objectif lessivage ? • au minimum après 6-8 semaines de végétation : absorption maximale N • après le 15/11 voire + tard si possible (date labour ou semis à venir, risque érosion ou infiltration, légumineuse) Source : plaquette cultures intermédiaires ITB

  18. La CIPAN, un piège «trop» efficace ? Source : essais CRA59/62 Valorisation maximale du NH4 Perte du NH4 Bien pour l’environnement, mais FAIBLE valorisation de l’azote

  19. Conduite de la CIPAN : pas de fertilisation azotée minérale • minéralisation d ’automne et reliquats post-récolte suffisent Source : suivi de parcelles CRA59/62 Apports d’effluents < 50 kg nitrifiables • 50 T/ha fumier bovin • 31 m3/ha lisier bovin • 17 m3/ha lisier porc • 4 T/ha fientes ou fumier volaille

  20. Introduire une légumineuse pour économiser de l’azote ? • Production de 0 à 7 t MS (très variable selon date de semis : démarrage lent) • Fixation symbiotique et assimilation racinaire coexistent : absorption totale proche d’une CIPAN • Aptitude à prélever l’azote du sol moindre qu’une CIPAN, taux de minéralisation plus élevé : économie de 40uN en moyenne, à comparer au surcoût (éventuel) de semences • Risque environnemental limité si parcelle pas trop riche en azote, destruction suffisamment tardive, ou association avec une CIPAN classique

  21. Légumineuses associées en interculture: Assurer la fonction environnementale du couvert Réduction du reliquat avant drainage (RDD) Comparaison du radis seul et radis associé à une légumineuse Réduction RDD / couvert radis (pur) Réduction RDD / couvert légumineuse (espèce pure) espèces associées L’efficacité de piégeage d’une légumineuse semée pure peut être jugée insuffisante

  22. Légumineuses associées en interculture: La fertilisation minérale azotée sur betterave peut être réduite N minéral (kg/ha) -30 -80 -30 -60 -60 -30 Sites expérimentaux

  23. Les essais 2010/2011

  24. Les essais 2010/2011

  25. Les essais 2010/2011

  26. Conclusions sur l’azote et les cultures intermédiaires • Les CIPAN : d’excellents pièges à nitrates, mais pas de véritables économies de fumure • Les légumineuses associées : des perspectives intéressantes, mais une rentabilité incertaine • Nécessité d’intégrer d’autres aspects dans la conduite des intercultures (agronomiques, économiques, matériels…)

  27. Rapide panorama des outils utilisés en France • Les référentiels de base • La méthode des bilans (Hébert ~1960 !) • Le logiciel azobil (INRA ~1980) et les rsh • Puis de nombreux outils papier ou informatique, notamment en lien avec la réglementation • Le logiciel azofert (INRA ~2000) et l’approche dynamique • Les outils de pilotage en végétation • Essentiellement sur blé (peu utilisés), marginaux en pdt, expérimentaux en maïs ou bs • Jubil, N-tester, Ramsès, GPN, Nsensor, Farmstar • Le cas du colza : la méthode des pesées

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