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Animation pédagogique au CPIE Val d’Authie. B I O D I V E R S I T E e t J E U X. Définition. La Biodiversité : (Bio=vie et diversité=variété) elle regroupe la totalité du vivant. C’est la DIVERSITE. - AU SEIN DES ESPECES. -ENTRE LES ESPECES. -DES ECOSYSTEMES.
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Animation pédagogique au CPIE Val d’Authie BIODIVERSITE etJEUX
Définition La Biodiversité : (Bio=vie et diversité=variété) elle regroupe la totalité du vivant. C’est la DIVERSITE -AU SEIN DES ESPECES -ENTRE LES ESPECES -DES ECOSYSTEMES — Article.2 de la Convention sur la diversité biologique, 1992, Rio
La vie sur terre…. Précambrien ( - 3 800 000 000 à – 570 000 000) Ere primaire ( - 540 000 000 à – 245 000 000) 4,5 milliards d’années 3,5 milliards d’années 600 MA 500 MA 540 MA 350 MA 245 MA Diversification de la vie : invertébrés et algues Apparition de la vie sur terre 95% des espèces marines disparaissent et 70% des espèces terrestres
La vie sur terre…. Ere secondaire (- 245 000 000 à – 65 000 000) Ere tertiaire (- 65 000 000 à –2 500 000) Ere quaternaire ( –2 500 000 à de nos jours) 320 MA 220 MA 200 MA 150 MA 45 MA 36 MA 2 MA Premières plantes à fleurs 65 millions d’années, disparition du dinosaure L’hylonomus: premier reptile Apparition de l’Homme il y a 2 millions d’années Archæoptéryx: premier oiseau Basilosaurus ancêtres de la baleine Cynodontes premier reptile mammalien Eosimias Sinensis, premiers primates
Chutes d’astéroïdes Cataclysme géologique Courants océaniques Changements climatiques Collisions de plaques Causes des disparitions? Les extinctions sont toujours suivies d’explosion d’une vie nouvelle: les mammifères ont profité de la disparition de grands reptiles de l’ère secondaire…
La théorie de l’évolution Face à un monde changeant et divers, la vie a dû s’adapter dans une course sans fin à la diversité. Théropodes
La théorie de l’évolution En 1859, Charles DARWIN, naturaliste anglais publie un livre sur l’origine et l’évolution des espèces. « Les nouvelles espèces descendent d’espèces ancestrales qui se sont modifiées… »
Un exemple de sélection naturelle La Phalène du Bouleau
L’adaptation résultat de la sélection naturelle Pinson des arbres Gros-bec Pinson du nord
La sélection sexuelle Le cerf
Des classifications qui évoluent Aristote (384 av. JC- 322av. JC) Répartissait les êtres vivants en deux règnes: animal et végétal. Carl Von Linné (1707-1778) Répartissait les êtres vivants en 3 règnes: animal, végétal, champignons.
Des classifications qui évoluent En 2001 Hervé Le Guyader et Guillaume Lecointre publie La Classification phylogénétique du vivant. → « qui est plus proche de qui ? ».
Bactéries (Êtres vivants microscopiques 4000 espèces) Animaux Végétaux Champignons Diversité entre les espèces…. Protistes(Êtres vivants de – d’un millimètre comme les algues)
Diversité entre les espèces…. Animaux 1 250 000 espèces Vertébrés 45 000 espèces Mammifères-Oiseaux-Reptiles Amphibiens – Poissons Mollusques 100 000 espèces Gastéropodes-Lamellibranches Céphalopodes Arthropodes Crustacés-insectes-mille pattes-arachnides Annélides vers Végétaux + de 250 000 espèces Algues, fougères, plantes à fleurs Leur taille varie de quelques millimètres à + de 100m de hauteur Champignons 70 000 espèces Dépourvus de feuilles , de racines et de chlorophylle, ils ne réalisent pas de photosynthèse
Des espèces dans les écosystèmes Aucune espèce ne vit isolée. Toutes les espèces jouent un rôle.
Menaces Surexploitation des ressources, pollutions, destruction des habitats … Pêche non durable Réchauffement climatique Déforestation Assèchement de zones humides Pollution agricole Artificialisation Espèces envahissantes Déchets Médicaments Commerces d’espèces sauvages
Liste rouge des espèces Sur 47 677 espèces répertoriées en liste rouge de l’Union Internationale de la Conservation de la Nature 17640 sont menacées d’extinction. 1 tiers des amphibiens et reptiles 1 mammifère sur 5 1 oiseau sur 8 4 plantes connues sur 10 2 poissons sur 5
Conclusion Peut-on imaginer les cultures sans insectes pollinisateurs comme les abeilles, la pêche sans poissons, l’exploitation forestière sans forêts…? Peut-on imaginer l’écureuil sans arbres et ses fruits, une grenouille sans zones humides, des plantes sans matières minérales, un sol sans vers de terre…?
Eduquer à l’environnement! ● Préoccupation grandissante de l’homme devant l’évolution du milieu dans lequel il vit. ●L’écologie science qui étudie « la maison de la vie » apparaît en 1866. Oikos (maison)- Logos (la science) ●Catastrophes qui mettent en évidence certains déséquilibres: Seveso – Amoco - Cadiz- Blève de Mexico - Bopal - Three Mile Island…
Eduquer à l’environnement! ● Essor démographique… ► Risque d’aboutir à une dégradation de l’environnement et à l’épuisement des ressources naturelles. En 1971 , première conférence des Nations Unies sur l’Environnement à STOCKHOLM
Eduquer à l’environnement! • 1971, création en France du 1er Ministère de l’Environnement • Circulaire n°77 300 du 29 août 1977 qui peut être considérée comme la charte constitutive de l’éducation à l’environnement dans le système éducatif français.
Eduquer à l’environnement! • Elle précise que l’environnement ne peut en aucun cas, constituer une nouvelle discipline et souligne l’importance et la nécessité de projets pluridisciplinaires. • Elle esquisse un projet d’étude qui s’inscrit dans l’esprit d’une pédagogie par objectif (acquisition de connaissances, méthodes de travail, d’attitudes et de comportements) tenant compte de l’âge et des connaissances des élèves.
Eduquer à l’environnement! • Elle insiste sur la confrontation directe avec les milieux de vie. • L’Education Relative à l’Environnement se présente comme une méthode qui met en scène toutes les disciplines balayées dans le champ éducatif et les activités qui s’y rapportent. Il n’y a pas séparation entre les disciplines mais complémentarité.
Eduquer à l’environnement! • L’Objectif de l’ERE est d’amener les individus et les collectivités à saisir la complexité de l’environnement, tant naturel que créé par l’homme. • Acquérir des connaissances, des valeurs, des comportements et compétences pratiques pour participer de façon responsable et efficace à la prévention et à la résolution des problèmes d’environnement.
Eduquer à l’environnement! • Six objectifs fondamentaux retenus: • Prise de conscience: conscience environnement global et problèmes connexes. • Savoir: acquérir une compréhension et un rôle de responsabilité critique. • Comportement: contribuer par des actes à la protection ou valorisation de l’environnement. • Compétence: acquérir les savoirs-faire nécessaires à la résolution de problèmes environnementaux. • Evaluer: évaluation en fonction de facteurs d’ordre écologique, économique, social… • Participation: reconnaissance de la responsabilité et nécessité d’agir.
Eduquer à l’environnement! • Protocole d’accord du 15 février 1983: Ce protocole est signé entre le Ministère de l’Education Nationale et le Ministère de l’Environnement. Il vise à développer et à approfondir une politique cohérente et durable d’éducation à l’environnement dans l’ensemble du système scolaire et universitaire.
Eduquer à l’environnement! • Le protocole rappelle les perspectives de cette éducation: Ouverture de l’école sur la vie, rendre chacun conscient de sa place dans le milieu, de son action et donner à tous les moyens d’un comportement responsable. ►Ce n’est plus seulement le milieu que l’on étudie, mais l’implication de l’homme dans ce milieu.
Eduquer à l’environnement! • Dix ans plus tard, un nouveau protocole entre Ministère de l’ENC et ME est signé le 21 janvier 1993- note de service n°93151 du 10 mars 1993. Les sujets d’environnement engagent toutes les disciplines, toutes à titre d’instruments nécessaires pour éclairer le problème. Certains aspects des contenus disciplinaires sont plus spécifiquement aptes à résoudre les problèmes d’environnement ; Sciences Naturelles, Histoire, Géographie, Physique-Chimie…
Eduquer à l’environnement! • La pédagogie de l’environnement revêt un caractère pluridisciplinaire, une méthode opératoire d’investigation. • On évoque une approche systèmique qui s’appuie sur une approche globale des problèmes et des systèmes. Elle se concentre sur le jeu des interactions entre leurs éléments. • Rentrée 2004 Généralisation d’une éducation à l’environnement pour un développement durable (EEDD) - NOR : MENE0400752CRLR : 525-0CIRCULAIRE N°2004-110 DU 8-7-2004
Eduquer à l’environnement! • La présente circulaire remplace celle du 29 août 1977 (n° 77-300) et vise à donner une dimension pédagogique nouvelle à l’éducation à l’environnement en l’intégrant dans une perspective de développement durable. • Seconde phase de généralisation de l’éducation au développement durable (EDD)NOR : MENE0700821CRLR : 525-0CIRCULAIRE N°2007-077 DU 29-3-2007 • Éducation au développement durable Troisième phase de généralisation NOR : MENE1128575Ccirculaire n° 2011-186 du 24-10-2011
3 eme phase EEDD: La finalité de l'éducation au développement durable est de donner au futur citoyen les moyens de faire des choix en menant des raisonnements intégrant les questions complexes du développement durable qui lui permettront de prendre des décisions, d'agir de manière lucide et responsable, tant dans sa vie personnelle que dans la sphère publique.
Jouer et éduquer à l’environnement! • Défendre l’importance du jeu dans un cadre éducatif, c’est prendre le parti de considérer l’activité ludique comme une activité de haut niveau sur le plan cognitif et social. • Cela revient à intégrer le jeu comme vecteur d’apprentissage.
Jouer et éduquer à l’environnement! • Le jeu en milieu scolaire n’est jamais central, il est même remis en cause. On ne le perçoit pas comme un processus d’apprentissage contrôlé, le produit est difficilement évaluable, on ne pas avouer aux parents qu’on a joué à l’école. • Le jeu est pourtant une activité vitale, présent dans nos sociétés, réunissant les hommes et permettant le partage d’une expérience. • Jouer est un choix volontaire, Accepter de jouer, c’est accepter certaines contraintes nouvelles imposées par les règles. • Le plaisir du jeu repose sur le caractère imprévisible des évènements. Quel serait l’intérêt d’un jeu dont on connaît déjà l’issue du vainqueur? • « Jouer sert à jouer » et la cause finale du jeu est le jeu lui-même. • La cause, l’objet, et la finalité sont confondus.
Jouer et éduquer à l’environnement! • Les jeux dits « éducatifs » sont probablement utiles pour grandir, mais leur instrumentalisation ne doit pas aboutir à la disparition de la finalité ludique. • Un objectif d’apprentissage, une intention d’utilité assignée peut rentrer en contradiction avec la nature du jeu. L’expérience du jeu est éducative si: -Elle permet un vécu commun partagé -Elle génère des rapports sociaux -Elle permet un apprentissage de l’autonomie -Elle produit une connaissance originale, mobilise des savoirs, permet l’élaboration d’une stratégie, par tâtonnement et raisonnement conjoncturel.
Jouer et éduquer à l’environnement! • Ce qui fait la spécificité du jeu, ce qui le différencie de toutes les autres activités, c’est qu’il intègre des règles, tant dans son déroulement que dans ses objectifs, ce qui fait que nous avons besoin de jouer. • Le jeu n’est pas une évasion , c’est un repli. Il ne cherche pas à reproduire la complexité du réel, il cherche au contraire à y échapper par sa simplification. Ce n’est pas « pour de faux » mais une mise à distance de la réalité. • Ce n’est pas nécessairement un défi!
Jouer et éduquer à l’environnement! • Du jeu ou pas du jeu?
Jouer et éduquer à l’environnement! • Le jeu éducatif est un produit fini, vendu dans le commerce aux mécanismes connus, reprises des jeux de l’oie ou Trivial Pursuit. • Le jeu pédagogique est souvent créé par l’enseignant en fonction des besoins de classe. Le but est de concilier les deux avantages, motivation et simulation, avec des objectifs pédagogiques.
Jouer et éduquer à l’environnement! • Le rendement pédagogique: Le jeu est-il plus efficace qu’une autre méthode moins coûteuse en temps? En conclusion: Le jeu n’est pas une pierre philosophale, il est un moyen pédagogique parmi d’autres. Il a ses vertus et ses défauts. Il est nécessaire de les identifier avant de l’utiliser. On ne fait pas cours puis on joue si on a le temps. On joue à la place d’un cours car on estime que le jeu est la meilleure situation d’apprentissage à un moment donné avec une classe donnée.