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Centre québécois de la déficience auditive. Présentation au Centre Alpha Sourds Rive Sud. 27 octobre 2010. Qui suis-je ?. Monique Therrien, directrice générale du CQDA depuis mai 2008
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Centre québécois de la déficience auditive Présentation au Centre Alpha Sourds Rive Sud 27 octobre 2010
Qui suis-je ? • Monique Therrien, directrice générale du CQDA depuis mai 2008 • Entre 1995 et 2008, j’étais travailleuse autonome et j’ai travaillé pour plusieurs organismes de Sourds et autres organismes en lien avec la surdité : • Revue Voir Dire • Association sportive des Sourds du Québec • Association des Sports des Sourds du Canada • Regroupement québécois pour le sous-titrage • Centre des Loisirs des Sourds de Montréal • Congrès mondial des Sourds • Centre culturel des Sourds • Société culturelle des Sourds du Canada • Association des Sourds de l’Estrie • Coalition sida des Sourds du Québec • Centre de communication adaptée • Association des personnes avec perte auditive des Laurentides • Associations des personnes vivant avec une surdité de Laval • Club Lions Montréal Villeray (Sourds) • Association des Sourds de l’Alberta • Association des Sourds de la Colombie-Britannique • Institut Raymond-Dewar • SIVET • etc.
Sujets de discussion • Mandat du CQDA • Dossiers en cours • Pourquoi devenir membre du CQDA ? • Pourquoi Alpha Sourd devrait être membre du CQDA ? • Le CQDA a besoin de relève sourde • L’importance de bien comprendre les documents
Mandat du CQDA Le CQDA est un organisme de défense collective des droits et de promotion des intérêts des personnes vivant avec une surdité (sourdes, malentendantes et sourdes-aveugles) Le CQDA reçoit une subvention du Secrétariat à l’action communautaire autonome et aux initiatives sociales (SACAIS) Le SACAIS oblige le CQDA à faire quatre grandes activités : • Action politique non partisane • Représentation • Éducation populaire axée sur les droits et la vie démocratique • Mobilisation sociale
Action politique non partisane • Analyser les politiques, projets de loi, règlements et cadres règlementaires, budgets, documents de consultation de politiques et d’orientations gouvernementales ou d’instances publiques • Rédiger des mémoires, des avis et les présenter au gouvernement • Élaborer des plates-formes de revendications • Mettre en place de stratégies pour assurer le suivi des analyses
Représentation • Faire des démarches auprès des gouvernements (palier fédéral, provincial, municipal), des instances judiciaires et des tribunaux administratifs (CRTC, OTC, et autres) • Rencontrer les élus visé par les dossiers en lien avec la déficience auditive (ministres, députés, maires, etc.) • Rencontrer les fonctionnaires en charge des dossiers en lien avec la déficience auditive
Éducation populaire • Organiser des activités de formation, d’information ou de sensibilisation des membres et du public (colloques, forums, comités de travail, assemblées, etc.) • Exposer ses analyses dans le cadre d’activités organisées par d’autres organismes (colloques, forum, table de concertation, comités de travail, etc.) • Présenter le point de vue du CQDA aux instances privées et organismes en lien avec la surdité • Produire des documents d’information ou de sensibilisation (bulletin, dépliant, site Internet, article, etc.) et les diffuser • Offrir des activités de sensibilisation à la surdité et à l’importance du maintien de la santé auditive (conférences, ateliers, etc.)
Mobilisation • Inciter les membres à participer à des actions collectives : mois de l’ouïe, Journée mondiale des Sourds, participation à des consultations, envoi de lettres d’appui, etc. • Rechercher l’appui du public par le biais des médias
Que ne fait plus le CQDA ? • Avant • Le CQDA recueillait les plaintes individuelles et intervenait en faveur de l’individu auprès d’entreprises privées, du gouvernements, etc. • Maintenant • Les personnes sourdes ou malentendantes qui ont besoin d’aide sont automatiquement référées à l’organisme de leur région qui offre des services de soutien • C’est l’organisme régional qui doit contacter le CQDA pour l’aviser d’une situation qui pourrait affecter toutes les personnes vivant avec une surdité au Québec • Après étude, si le dossier en est un qui bénéficiera à tous, le CQDA intervient auprès des instances concernées
Le CQDA n’a pas pour mandat de faire les démarches à la place des organismes sur des sujets touchant : • des problèmes individuels • des problèmes internes de l’organisme (chicane, problème de financement, problème de gestion, etc.) • Dans la mesure de ses connaissances et de ses compétences, le CQDA peut référer les organismes : • à des intervenants ou ressources capables de régler le problème • à des outils pouvant aider l’organisme dans leur travail
Dossiers en cours CRTC – service de relais vidéo en signes (SRV) • C’est le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) qui est responsable d’ordonner la mise en place d’un service adapté. Le CRTC est comme un juge qui ordonne aux compagnies de téléphone ou aux postes de télévision d’adapter leurs services aux personnes handicapées dont les personnes sourdes • Pendant les audiences, le CRTC a reconnu que le CQDA était l’organisme représentant les francophones vivant avec une surdité au Canada • Le CQDA a participé aux audiences du CRTC en 2008 sur l’accessibilité des télécommunications pour les personnes handicapées. Il a déposé un mémoire et a demandé plusieurs mesures d’adaptation dont l’implantation d’un service de relais en signes en LSQ et en ASL, une meilleure qualité du sous-titrage, de l’interprétation en signes lors de mesures d’urgence, etc. • Aucun autre organisme de personnes sourdes ou malentendantes québécois n’était présent aux audiences du CRTC ni représentait la communauté sourde
Dossiers en cours CRTC – service de relais vidéo en signes • Dans sa décision de 2009, le CRTC a indiqué qu’il manquait d’informations afin d’ordonner qu’un service de relais en signes soit mis en place au Canada en ASL et en LSQ • Le CRTC a demandé à Telus de faire un test d’un an en ASL en Colombie-Britannique et en Alberta et à Bell de faire un test d’un an en ASL et LSQ au Québec et en Ontario • Bell a demandé au CRTC de faire une étude de faisabilité avant de faire un test • Le CRTC a accepté l’étude de faisabilité de Bell • Le CQDA a travaillé avec les organismes anglophones canadiens de Sourds et Bell aux sujets qui seront dans l’étude de faisabilité
Dossiers en cours CRTC – service de relais vidéo en signes • Une entreprise a été sélectionnée pour faite l’étude de faisabilité et étudiera plusieurs aspects du service de relais • Au Québec, l’entreprise consultera les services régionaux d’interprétariat, certains organismes de personnes vivant avec une surdité et des usagers • Cette étude de faisabilité sera complète et donnera beaucoup d’informations : coûts du service de relais, nombre d’usagers et autres possibilités telles que l’interprétariat oraliste, ce qui élargira le bassin d’usagers et rendra le service encore plus rentable • Depuis novembre 2008, le CQDA a des rencontres avec les décideurs et les avocats de Bell chargés du dossier du relais en signes et des responsables du services de relais de Telus
Dossiers en cours CRTC – norme sur la qualité du sous-titrage • En novembre 2008, dans le mémoire déposé au CRTC, le CQDA a demandé au CRTC de participer à tous les travaux en lien avec l’adaptation des télécommunications aux francophones vivant avec une surdité • L’Association canadienne des radiodiffuseurs (ACR) a tout de suite demandé au CQDA de faire partie du comité de travail sur la norme de qualité pour le sous-titrage • En décembre 2008, l’ACR déposait au CRTC le projet de norme de qualité pour le sous-titrage francophone • Avant d’imposer une norme aux télédiffuseurs à partir de l’automne 2011, le CRTC a demandé des informations précises sur la vitesse du sous-titrage, sur le sous-titrage pour enfants, sur le pourcentage d’erreurs acceptable • Le comité de travail a donc repris son travail et doit déposer des propositions de normes au CRTC avant le 31 janvier 2011
Dossiers en cours CRTC – norme sur la qualité du sous-titrage • Depuis septembre, le comité de travail se rencontre une fois par mois • Les normes seront validés à l’automne 2010 par de petits groupes de personnes sourdes et malentendantes • Ces normes seront obligatoires pour tous les télédiffuseurs francophones qui renouvelleront leur licence d’exploitation à partir de l’automne 2011
Dossiers en cours Dossier de l’interprétariat – services régionaux • En novembre 2009, l’OPHQ consultait quatre grands organismes québécois au sujet de l’interprétariat au Québec (COPHAN, AQEPA, AQRIPH et CQDA) • L’OPHQ a aussi consulté les services régionaux d’interprétariat (SRI) • Le CQDA a déposé un avis à l’OPHQ, avis qui a été appuyé par les trois autres organismes provinciaux • Le CQDA a demandé : une enveloppe de financement globale, un seul ministère responsable • Les SRI ont aussi déposé un avis et complété un questionnaire sur leurs services
Dossiers en cours Dossier de l’interprétariat – services régionaux • À la suite de la consultation, les intervenants de l’OPHQ ont rédigé un rapport qui a été remis au conseil d’administration de l’OPHQ en septembre • Nous rencontrerons l’OPHQ le 5 novembre prochain pour discuter du rapport • Le CQDA a demandé que l’OPHQ fasse une étude globale de l’interprétariat au Québec : les besoin réels, les services offerts, les écarts et comment les combler. L’OPHQ a accepté. L’étude devait se faire en 2011-2012
Dossiers en cours Dossier de l’interprétariat – formation des interprètes • L’OPHQ a mis en place un comité sur la formation et l’évaluation des interprètes en 2005 • En juin 2010, le comité terminait son rapport • Le rapport a été déposé au CA de l’OPHQ • Le ministère de l’Éducation est à étudier la possible mise en place d’une formation collégiale ou universitaire, mais doit d’abord sonder les employeurs • Nous ne saurons que beaucoup plus tard, d’ici un ou deux ans, si le gouvernement entend mettre en place une formation ou pas
Dossiers en cours Dossier de l’interprétariat – formation des interprètes • D’ici à ce que l’OPHQ et le MELS donnent une réponse quant à la mise en place d’une formation, le CQDA a commencé des recherches en prévision d’une évaluation provinciale ou d’une norme provinciale ou de l’adhésion des interprètes à un ordre professionnel déjà existant
Dossiers en cours Héma Québec • Depuis plus d’un an, le CQDA travaille avec Héma-Québec pour qu’un interprète LSQ puisse accompagner les personnes sourdes qui veulent faire un don de sang • Toutefois, parce que le Québec n’a pas d’organisme accréditeur d’interprètes tel que l’AVLIC, la procédure d’accréditation est plus complexe • Les service régionaux d’interprétariat (SRI) et le CQDA ont rencontré Héma-Québec afin de vérifier les documents écrits et la procédure de don de sang afin de les adapter aux personnes sourdes gestuelles • Des documents en LSQ ont été demandés à Héma-Québec. Nous attendons une réponse • Les SRI sont à préparer un lexique des termes médicaux • Héma-Québec est à faire valider la procédure et les documents par Santé Canada. C’est un processus obligatoire et long.
Dossiers en cours Telus • Depuis les audiences du CRTC de novembre 2008, le CQDA et des usagers Telus de la région de Québec rencontrent les représentants de Telus afin de discuter des services de relais téléphonique, par Internet et en signes • Les discussions vont très bien et les usagers ont obtenu que des clips en LSQ soient ajoutés sur le site de Telus • Telus a aussi accepté que les téléphonistes reçoivent une formation sur les différents types de surdité. Le CQDA travaille en ce moment avec le formateur
Dossiers en cours Trousse d’information sur les lois, règlements, politiques • Depuis avril, le CQDA est à étudier toutes les lois québécoises et canadiennes qui touchent les personnes vivant avec une surdité de près ou de loin • Il étudie aussi les règlements, les politiques et les plans d’action gouvernementaux • Le but premier est de développer l’argumentaire du CQDA lors de ses représentations auprès des décideurs politiques • Le second but est de créer une trousse d’information pour les organismes membres du CQDA afin de les aider dans leur travail • Finalement, cette information sera vulgarisée et mise sur le site Internet du CQDA
Des questions sur le mandat et les dossiers du CQDA ?
Pourquoi devenir membre du CQDA ? Les organismes membres du CQDA peuvent • donner leur avis sur les dossiers concernant la déficience auditive et les personnes sourdes gestuelles • faire partie du réseau de compétence québécois en matière de déficience auditive • faire partie de la plus grande table de concertation en matière de déficience auditive au Québec • obtenir de l’information sur les dossiers concernant la déficience auditive et les personnes sourdes gestuelles en négociation avec le gouvernement • soutenir les efforts et le travail du CQDA pour défendre les droits des personnes vivant avec une surdité, dont les personnes sourdes gestuelles • être élu au conseil d’administration à titre de représentant des personnes sourdes gestuelles
Pourquoi Alpha Sourds devrait être membre ? • Mieux connaître et comprendre les travaux en cours au Québec pour les personnes sourdes gestuelles • Faire connaître les besoins des personnes sourdes gestuelles • Recevoir de l’information sur les dossiers en cours • Avoir l’information directement du CQDA plutôt que de fausses rumeurs • Permettre au directeur/coordonnateur de votre organisme de participer aux rencontres d’information organisées par le CQDA sur les différents dossiers en cours
Pourquoi Alpha Sourds devrait être membre ? • Soutenir les efforts et le travail du CQDA pour défendre les droits des personnes vivant avec une surdité, dont les personnes sourdes gestuelles • Être élu au conseil d’administration à titre de représentant des personnes sourdes gestuelles • Donner plus de force au CQDA. Plus de membres veut dire qu’il y a collaboration avec tous les organismes de déficience auditive, ce qui démontre au gouvernement qu’il y a front commun et solidarité en déficience auditive
Pourquoi Alpha Sourds devrait être membre ? • Si Alpha Sourd devient membre, il appuie tout le travail du CQDA : • le service de relais en signes • la norme de qualité du sous-titrage • la formation des interprètes • l’amélioration des services régionaux d’interprétariat (SIVET) • les demandes de documents en langue des signes • etc. • Si Alpha Sourd devient membre, il démontre sa solidarité pour toutes les personnes sourdes gestuelles et malentendantes au Québec
Le CQDA a besoin de relève sourde • Depuis quelques années, plusieurs leaders sourds ont pris leur retraite : Arthur Leblanc, Julie-Élaine Roy, par exemple • Ceux qui reste s’impliquent au CQDA depuis plusieurs années et commencent à penser à donner le flambeau à la relève • La relève, c’est toute nouvelle personne qui veut s’impliquer, peu importe son âge • L’organisme Alpha Sourd est important pour le CQDA parce qu’il enseigne la lecture aux sourds gestuels et être capable de lire c’est important quand on veut s’impliquer dans un organisme comme le CQDA • Le gouvernement écrit beaucoup de document et le CQDA doit les analyser • Mais les personnes sourdes doivent aussi comprendre les documents du gouvernement pour donner leur avis au CQDA pour que le CQDA fasse mieux son travail
Le CQDA a besoin de relève sourde • Les personnes sourdes qui apprennent à lire et à comprendre les documents peuvent bien connaître le travail qui est fait par le CQDA et son importance pour la communauté sourde du Québec • Aussi, les personnes sourdes qui apprennent à lire sont plus fortes parce qu’elles sont capables de comprendre les dossiers et connaître la vraie information sur les travaux pour les sourds gestuels au Québec • Finalement, les personnes sourdes qui savent lire et comprendre les documents sont précieux pour le CQDA qui en a besoin dans ses comités de travail et à son conseil d’administration • Continuez à apprendre à lire et à comprendre les documents, c’est une richesse pour vous, mais c’est aussi une richesse pour le CQDA
Pourquoi apprendre à lire ? • Il est important d’apprendre à lire et à comprendre les documents afin d’être autonomes dans vos démarches personnelles • C’est aussi important pour bien connaître vos droits et demander les services adaptés qui vous sont dus, tels que l’interprétariat • Finalement, si vous comprenez ce que vous lisez, il y aura moins de chances que les gens abusent et profitent de vous • Apprendre à lire, c’est une richesse personnelle et une fierté • Je vous félicite pour tous les efforts que vous faites pour apprendre à lire • Continuez votre bon travail !
Merci de m’avoir reçu chez vous et de m’avoir écoutée Des questions ou des commentaires?