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Carol Ayoung Président directeur général

7e Briefing régional Développer la résistance des petites économies insulaires: transformer les vulnérabilités en opportunités Hôtel Victoria , Pointe aux Piments, Ile Maurice, 23-24 avril 2012. Carol Ayoung Président directeur général.

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  1. 7e Briefing régionalDévelopper la résistance des petites économies insulaires: transformer les vulnérabilités en opportunitésHôtel Victoria, Pointe aux Piments, Ile Maurice, 23-24 avril 2012 Carol Ayoung Présidentdirecteurgénéral

  2. Le Programme d’action de la Barbade (BPOA) et la Stratégie de l’Ile Maurice • Le BPOA et la Stratégie de l’Ile Maurice continuent d’être des feuilles de route efficaces pour les PEID et leurs besoins de développement, mais malgré le fait qu’ils disposent de leur propre feuille de route, les progrès ont été largement insuffisants. • Les PEID sont bien conscients que depuis Rio, les catastrophes naturelles ont tendance à se faire plus fréquentes, et que les PEID ont également subi l’une des pires crises financières de l’histoire, ainsi qu’une crise alimentaire, qui n’ont fait qu’aggraver les vulnérabilités des PEID. • Le secteur privé caribéen a fait allusion à la vulnérabilité de la région et des autres PIED par rapport à l’impact du changement climatique et à la nécessité de définir des objectifs clairs pour tirer profit et mettre en œuvre des mesures d’adaptation et d’atténuation. • La vision de l’agriculture et de la sécurité alimentaire de la région et la nécessité de les faire progresser; car sans un soutien financier adéquat, la réalisation du développement durable sera une tâche ardue. • La région est consciente de ses priorités uniques , des mécanismes de mise en œuvre nécessaires et des ressources requises • Les déséquilibres économiques au sein de la région CARICOM et la nécessité de disposer de données relatives aux accords institutionnels existants sont des facteurs affectant le développement durable de la région. • Le secteur privé considère l’économie verte comme une opportunité d’effectuer un changement en améliorant la compétitivité globale de la région.

  3. RIO+20Problèmes liés au secteur privé: • Une feuille de route pouvant être utilisée comme un mécanisme pour les intrants de cette région s’avère nécessaire • Nécessité d’assurer que les vulnérabilités uniques des PEID caribéens soient correctement prises en compte. • La pauvreté reste un problème inhérent aux défis de développement des pays caribéens. • Les catastrophes et le développement doivent rester au rang des priorités de l’agenda international. • La Déclaration sur le changement climatique et le développement de Liliendal appelle la région à prendre certaines mesures pour établir un cadre régional pour développer la résistance. • La région doit s’orienter de toute urgence vers un développement à faible émission de carbone (développement durable) • Les maladies non transmissibles sont un des principaux problèmes émergents dans la région. • La gestion des zones côtières est un secteur important exigeant de plus en plus d’attention dans la région. • De meilleures pratiques sont nécessaires: renforcement de la mise en œuvre et des mécanismes de mise en œuvre. • L’assistance financière est soulignée comme étant essentielle pour soutenir et faciliter les préparations nationales. • Des ressources immédiates et adéquates s’avèrent nécessaires, qu’elles soient financières ou autres, pour engager les citoyens des différents pays à s’éduquer, se consulter et dialoguer sur des questions relatives à Rio+20. • Sans un solide soutien financier, la réalisation du développement durable sera une tâche ardue pour les PEID.

  4. L’économie verte dans le contexte du développement durable et de l’éradication de la pauvreté • Le secteur privé caribéen est d’avis que le concept d’économie verte doit être clairement défini au sein du contexte des PEID caribéens et doit refléter les Principes du développement durable consacrés dans la Déclaration de Rio, en particulier son Principe 6. • L’économie verte doit être considérée comme une approche complémentaire aux stratégies existantes • Le secteur privé convient que l’économie verte doit être définie pour chaque pays, en précisant s’il s’agit d’un paradigme, d’un outil, ou d’une voie alternative vers le développement durable. • Les défis du développement et de la transition à une économie verte impliquent: a) d’être conscient du processus politique qui consiste à passer de l’étape conceptuelle à la mise en œuvre et à l’impact; b) de mettre l’accent sur les déficits budgétaires; c) de déterminer qui sont les principaux acteurs; d) d’identifier les véritables exigences en matière de renforcement des capacités; e) de définir un rôle possible pour le secteur des entreprises et encourager la participation publique; f) de surmonter la capacité d’absorption limitée et les contraintes financières pour effectuer une évaluation complète des besoins; g) de réaliser des analyses de coûts-bénéfices pour évaluer les coûts de transition (par ex. de l’énergie) par opposition aux coûts des activités courantes. • Les discussions actuelles sur l’économie verte n’ont pas encore abordé les grandes problématiques telles que le changement climatique, les événements extrêmes liés au climat, et les opportunités d’emploi vert pour les jeunes • Une compréhension de la manière dont l’économie verte peut éradiquer la pauvreté et l’établissement d’un lien entre consommation et production durables doivent encore être développés et clarifiés.

  5. Initiatives caribéennes en matière d’économie verte - SIDSDock • Le modèle fructueux de la Stratégie de développement à faible intensité de carbone (LCDS) du Guyana – élaboré au travers de larges consultations nationales pour développer une économie résistante au changement climatique; • L’initiative biologique de la Dominique visant à promouvoir l’agriculture biologique; • L’initiative en faveur de l’énergie verte du Suriname; • L’initiative en faveur de l’énergie verte de la Grenade; • L’initiative en faveur de l‘économie verte de la Barbade et le projet de développement des technologies vertes dans le secteur du tourisme (Harrison’s Cave); • Le projet de reforestation de la République dominicaine; et • L’initiative du Corridor biologique des Caraïbes – un effort conjoint entre plusieurs pays. •  Le principal défi consiste à obtenir un soutien politique. Par conséquent, la création d’un environnement favorable et l’assurance d’un engagement politique au niveau le plus élevé possible seront des éléments importants. • Risques : L’économie verte est encore considérée comme un terrain inconnu pour les PEID en termes de prévision des risques. Les PEID des Caraïbes devraient ainsi apprendre des expériences, qui doivent encore être documentées.

  6. Défis rencontrés dans le cadre de la poursuite d’une économie verte • Six défis rencontrés : • Conception politique par opposition à mise en œuvre politique par opposition à impact politique • Accent actuel du ministre des Finances- dans le contexte de la récession mondiale (déficits, inflation, revenus disponibles réduits, programmation sociale) • Véritables besoins de capacité au sein du gouvernement, de la société civile et du secteur privé • Rôle plus approfondi du secteur privé requis • Participation publique • Faire le bilan – Nos politiques ont-elles un impact? • La transition vers une économie verte pourrait être réalisée en développant une économie résistante au changement climatique. • Les cadres existants devraient être rationalisés pour éviter tout doublon, pour aborder les défis institutionnels et éviter la destruction des systèmes internationaux. • L’économie verte consiste à faire des affaires d’une manière différente, par exemple en utilisant des énergies renouvelables. • Trois risques possibles ont été soulignés, à savoir • le déficit de financement et le fait qu’il n’y ait pas de solution unique pour gérer la question du financement. • la région doit examiner sa capacité à dépenser et à absorber les fonds • la région doit être consciente de ce qui va se passer après juin 2012. • Il est nécessaire d’obtenir des fonds à l’appui de l’éducation du public et de son implication, et de considérer comment intégrer les stratégies de l’économie verte dans les politiques existantes.

  7. Autres défis et meilleures pratiques Autres défis: • L’absence de définition pratique de l’économie verte : • n‘aide pas à déterminer des objectifs ou buts clairement définis (PNUE: l’économie verte débouche sur une économie humaine améliorée); • ne permet pas de démontrer comment les principes de Rio seront exécutés. Le PNUE n’a établi aucun lien au développement durable ni clarifié comment le concept doit être relié à l’éradication de la pauvreté. • L’économie verte peut être interprétée comme une autre expression reliant l’économie à l’environnement – défi d’établissement de liens entre de nouveaux termes: économie à faible émission de carbone, production et consommation durables - l’économie verte peut impliquer de discuter du développement durable sous un nom différent. • L’économie verte doit être débattue dans le contexte des finances, du renforcement des capacités et du transfert de technologies. Meilleures pratiques: • Un modèle existant couronné de succès est le « SIDS Dock », une initiative en faveur des énergies renouvelables lancée à Cancún qui pourrait être utilisée en tant que plateforme pour transformer le secteur de l’énergie. • L’économie verte doit tenir compte des intérêts spécifiques des PEID tels que les écosystèmes, les océans, les ressources côtières et marines et la gestion intégrée des zones côtières. • Il est nécessaire de mettre en place un cadre politique complet pour les ressources marines et les océans de la région, abordant les problèmes afférents aux ressources naturelles et à la sécurité nationale, y compris les questions telles que le commerce de la drogue, la navigation, le tourisme et la pêche.

  8. Opportunités et risques Opportunités: • Rédiger une définition pour l’expression « économie verte » et la tourner en faveur des PEID • L’opportunité de définir un coût pour les services d’écosystème • Monétiser les produits de la biodiversité, tirer profit de l’abondance des ressources naturelles.  Risques: • L’économie verte pourrait détourner l’attention des problèmes critiques. • La valeur ajoutée de l’économie verte n’est ni claire ni certaine. • L’économie verte est considérée comme une stratégie de pays développés ancrée dans les avancées technologiques et les perspectives économiques qui ne peuvent profiter qu’aux pays développés (concept d’orientation vers le marché); un domaine où les PEID sont confrontés à des défis importants. • Répercussions négatives pour le commerce : la définition du produit par l’intensité d’énergie utilisée, les normes discriminatoires, peuvent constituer des barrières au commerce.

  9. Questions relatives au cadre institutionnel • Une meilleure coordination s’avère nécessaire entre les institutions régionales et les institutions mondiales, ainsi qu’une cartographie complète des organisations régionales disponibles aux PEID des Caraïbes • L’importance de l’aide financière pour soutenir et faciliter les préparations nationales • Une clarification des rôles des institutions régionales et internationales est jugée nécessaire • Au niveau régional, il est capital d’examiner, de rationaliser, de renforcer et d’améliorer le cadre d’orientation pour une collaboration et une coopération plus cohérentes parmi les mécanismes institutionnels existants dans les Caraïbes. • La pléthore d’accords environnementaux multilatéraux et la série de procédures et protocoles auxquels il faut adhérer pour poursuivre la mise en œuvre de ces accords et les mécanismes de financement différents qui soutiennent leur mise en œuvre. • Les institutions soutenant les initiatives régionales et nationales de développement durable nécessitent de meilleures ressources. • Une cartographie complète des organisations régionales soutenant la programmation pour les PEID des Caraïbes en vue d’obtenir des informations plus complètes sur les ressources disponibles.

  10. Moyens de mise en œuvre et étapes suivantes MOYENS DE MISE EN OEUVRE • Il est nécessaire de formuler des stratégies spécifiques de collecte de fonds pour répondre aux besoins du pays. • L’importance de SIDSNet pour la région a été mise en exergue, non seulement pour promouvoir le partage des informations et des expériences mais aussi pour renforcer les capacités et la coopération technique, afin d’équilibrer l’offre et la demande en termes d’expertise et de services de consultance. • Pour compléter le feuille de route pour Rio + 20, une stratégie de communication est requise. ÉTAPES SUIVANTES • Collecter et documenter des modèles fructueux et des études de cas sur des initiatives en matière d’économie verte dans la région. • Cartographier les mécanismes de coordination et/ou de collaboration régionaux existants, en identifiant leurs domaines d’intérêt respectifs, leurs domaines d’expertise, leurs forces, leurs faiblesses et leur potentiel. • Examiner le rôle de SIDSNet dans l’exercice des fonctions originalement prévues pour le mécanisme de coordination régional (MCR), notamment la gestion des connaissances et des informations, l’échange de meilleures pratiques, le transfert d’expériences, la promotion de partenariats, la mobilisation de ressources, etc. • Des partenariats sont encore nécessaires pour promouvoir la mise en œuvre de l’Agenda 21 et la Déclaration de Rio.

  11. Problèmes nouveaux et émergents • Maladies non transmissibles • Services d’écosystème– liés tout particulièrement à REDD+, aux services d’écosystème marin et aux cadres d’orientation émergents pour la politique du carbone bleu • Développement de l’économie arctique en raison de la fonte de la calotte glacière et de l’ouverture de routes maritimes, et son impact potentiel sur l’élévation du niveau de la mer et sur les économies caribéennes • Changement climatique et sécurité • Contestation du traitement spécial accordé aux PEID et de la reconnaissance de la vulnérabilité des PEID basée sur leurs circonstances spéciales et particulières • Nouvelle situation économique; fuite des cerveaux; accords de financement pour les PEID; besoin d’une plus grande reconnaissance des défis et des vulnérabilités au niveau international; nouvelle terminologie, par exemple « économie verte et bleue »; • Crainte de l’érosion du traitement spécial accordé aux PEID; • Attention continue devant être accordée aux crises alimentaires et économiques; • Crainte suscitée par l’intensité croissante des catastrophes naturelles (vulnérabilité croissante); • La nécessité de promouvoir de manière agressive l’utilisation de l’indice de développement humain en lieu et place du PIB par habitant en tant que critère principal pour évaluer l’éligibilité à l’aide au développement.

  12. Considérations pour l’économie verte • De nouveaux modèles de financement sont nécessaires pour encourager des investissements stratégiques dans les projets qui soutiennent la croissance de l’économie verte, par ex. le renforcement des capacités, le transfert de technologie, etc. • La poursuite de l’économie verte comporte des répercussions commerciales car les produits et services seront définis par rapport à l’analyse comparative des émissions de carbone. Les problèmes d’inégalité commerciale doivent être résolus. • L’économie verte pourrait également être utilisée comme un concept orienté vers le marché ne bénéficiant qu’aux pays développés, et des éventuelles barrières commerciales pourraient se dresser par le biais de normes discriminatoires. • Pour que l’économie verte soit largement acceptée, une approche centrée sur les individus s’avère nécessaire, impliquant les acteurs pertinents de tous les secteurs dans la mise en œuvre des initiatives. • Promouvoir une transition de l’industrie traditionnelle vers une industrie manufacturière sophistiquée (basée sur l’innovation et une utilisation efficace des ressources) offrant des bénéfices économiques et écologiques s’avère crucial pour réaliser le développement durable.  • Les stratégies en matière d’économie verte post 2012 devront être intégrées dans les politiques existantes. Un lien clair entre économie verte et éradication de la pauvreté doit être établi. • Une discussion plus approfondie s’avère nécessaire sur la politique appropriée pour passer à l’économie verte et sur les méthodologies permettant d’intégrer les principes pertinents dans les politiques gouvernementales. • L’économie verte est-elle simplement un outil de mise en œuvre ou une fin en soi? L’économie verte a été considérée comme une méthodologie permettant de réaliser le développement durable. • Des discussions supplémentaires sont nécessaires sur le pilier social, en mettant l’accent sur l’emploi pour les jeunes et la création d’emplois en général. • Une infrastructure plus durable doit être mise en place pour minimiser les risques liés à la durabilité et maximiser la résistance économique.

  13. Sans un accès à l’énergie durable, il ne peut y avoir de développement durableFIN

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