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Les salles de théâtre au XVIIe siècle. I Les salles de théâtre dite « à la française » II Principales salles de théâtre à Paris au XVIIe siècle III Cyrano de Bergerac, la pièce d’ Edmond ROSTAND. I Les salles de théâtre dite «à la française ». A) Origine
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Les salles de théâtre au XVIIe siècle I Les salles de théâtre dite « à la française » II Principales salles de théâtre à Paris au XVIIe siècle III Cyrano de Bergerac, la pièce d’ Edmond ROSTAND
I Les salles de théâtre dite «à la française » • A) Origine • Théâtre à la Française : un carré long, dans lequel, une scène peu profonde et un parterre à l'usage du public debout, est cerné par une galerie sur laquelle des loges permettent à la belle société assise d'éviter toute gênante proximité. • En 1639, Richelieu, grand amateur de Théâtre fit construire en son Palais Cardinal bâti en 1629 par l'architecte Lemercier, un grand et beau théâtre « à la française » inauguré en 1641.
B) Plan Galerie avec des loges pour la belle société Scène Parterre pour le public debout Salle du Théâtre du Marais
II Principales salles de théâtres à Paris au XVIIe siècle • L’ Illustre théâtre créé par Molière est consacré au rire et à la farce. Puis, il y a joué des comédies de caractères (critique de personnages) et des comédies de mœurs (critique de la société). Il a aussi créé des comédies-ballets. • L’Hôtel de Bourgogne spécialisé dans la tragédie. • Le Théâtre du Marais qui jouait des farces. • La troupe des Italiens qui faisait de la commedia dell’arte (gestes, mimes et acrobaties).
III Cyrano de Bergerac, la pièce d’Edmond ROSTAND • A) Extrait de la pièce; premier acte. Une représentation à l'hôtel de Bourgogne.La salle de l'Hôtel de Bourgogne, en 1640. Sorte de hangar de jeu de paume aménagé et embelli pour des représentations.La salle est un carré long ; on la voit en biais, de sorte qu'un de ses côtés forme le fond qui part du premier plan, à droite, et va au dernier plan, à gauche, faire angle avec la scène qu'on aperçoit en pan coupé.Cette scène est encombrée, des deux côtés, le long des coulisses, par des banquettes. Le rideau est formé par deux tapisseries qui peuvent s'écarter. Au-dessus du manteau d'Arlequin, les armes royales. On descend de l'estrade dansla salle par de longues marches. De chaque côté de ces marches, la place des violons. Rampe de chandelles...Deux rangs superposés de galeries latérales : le rang supérieur est divisé en loges. Pas de sièges au parterre, qui est la scène même du théâtre ; au fond de ce parterre, c'est-à-dire à droite, premier plan, quelques bancs formant gradins et, sous un escalier qui monte vers des places supérieures et dont on ne voit que le départ, une sorte de buffet orné de petits lustres, de vases fleuris, de verres de cristal, d'assiettes de gâteaux, de flacons, etc.Au fond, au milieu, sous la galerie de loges, l'entrée du théâtre. Grande porte qui s'entrebâille pour laisser passer les spectateurs. Sur les battants de cette porte, ainsi que dans plusieurs coins et au-dessus du buffet, des affiches rouges sur lesquelles on lit : La Clorise.