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Une marche comme les autres ?. Roquebrune sur Argens, Var, France. Samedi 2 mai 2009, 22h00. C’est enfin à nous, les 500 derniers marcheurs de nous élancer pour cette randonnée nocturne des lucioles dans les collines surplombant le village.
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Roquebrune sur Argens, Var, France Samedi 2 mai 2009, 22h00. C’est enfin à nous, les 500 derniers marcheurs de nous élancer pour cette randonnée nocturne des lucioles dans les collines surplombant le village. Bravadeurs et tambourinaires nous ont amenés en cortège jusqu’au sommet du village et ce en musique, ponctué de détonation des bravadeurs.
Là, vite nous avons allumé la lampe de la casquette qui nous avait été fournie car fin de la civilisation et de l’éclairage public. Un sentier empierré nous a amené au sommet de la première colline où nous avons pu admirer la plaine de Fréjus toute illuminée. Une première animation nous attendait près des ruines d’un aqueduc. Des chevaliers en armure montaient la garde pendant que des jongleurs nous divertissaient dans un décor éclairé.
Après ce court spectacle retour à la ballade et descente vers le premier torrent, qui suite aux nombreuses pluies de cet hiver n’était pas du tout à sec. • La traversée de celui-ci se faisait grâce à deux affleurements et ne permettait que le passage d’un marcheur à la fois. • Deux membres de l’organisation s’étaient mis dans celui-ci et attrapaient marcheur après marcheur, se les envoyaient pour leur permettre de franchir l’obstacle presque à sec. Une jeep avait même été amenée jusque-là pour permettre d’éclairer la scène. • Évidemment lorsque 500 personnes doivent franchir le même obstacle, cela fait un embouteillage digne des autoroutes françaises
Et donc après un repos forcé d’une demi heure, nous voilà de nouveau à l’assaut de la colline suivante. En 1 heure nous avons parcouru 3,5 kms et dû escalader un dénivelé de 206 m, suivi d’une descente d’un dénivelé de 46 m pour franchir à nouveau et cette fois sans aucune autre aide que celle de Noël un torrent. Là court instant de panique car un des marcheurs me précédant a fait plus que mouiller ses souliers mais ma traversée fut sans problème. Évidemment si on était descendu, il fallait bien remonter pour se retrouver à une altitude de 253 mètres ( celle de départ était de 9 mètres).
Nous avons remarqué l’arrivée du sommet car sur un mètre, la température a chuté de plusieurs degrés. Mais ouf, on y était. Fréjus ne nous apparaissait que par un groupement de petites lumières tremblotantes. La descente a pu commencer et ce avec impatience car le ravitaillement n’était plus qu’à un kilomètre.
L’arrivée au lac des clos, principal poste de ravitaillement, fut féerique. Il était illuminé et rehaussé par trois jets d'eau convergents, chacun éclairé d’un spot d’une couleur différente. Des volontaires nous offraient des rafraîchissements et différents aliments pour nous restaurer tandis que l'école de musique du village assurait l'animation musicale.
Mais après ce moment de détente, il nous fallut bien reprendre notre marche. Heureusement le plus dur était fait, il ne restait plus qu’à descendre par la piste des Campons. Le trajet fut facile si ce n’est le passage à gué où j’ai mal estimé la hauteur de l’eau. J’ai pu terminer la marche les pieds trempés.
Avant l’arrivée, nous sommes passé par une dernière animation. Au vieux moulin un groupe musical ainsi qu’une conteuse donnait une note surréaliste à ce lieu chargé d'histoire.
Après avoir longé les rochers de Roquebrune, nous avons enfin aperçu les lumières de la civilisation. A l’arrivée, un petit déjeuner nous était offert, il était 2 h 45 Dans l’écran suivant vous découvrirez le trajet parcouru