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COLLECTION DE COQS DE MONTRES En observant le mouvement d’une montre du XVI èmeau début du XIX ème siècle, on remarque une pièce appelée coq, qui, de simple potence servant à maintenir le pivot du foliot en place, devient rapidement au milieu du XVI ème siècle un ouvrage particulièrement décoratif protégeant le foliot circulaire, puis plus tard, le balancier spiral. Les coqs de montres Renaissance et Louis XIII prennent une forme allongée, avec un pied unique fixé à l’aide d’une clavette, puis par une vis. La décoration des coqs Renaissance suivit le mouvement général décoratif qui puisait son inspiration dans la nature. De forme très gracieux , ils sont découpés de manière à simuler des fleurs de fraisier. Ils sont toujours sans bordure. Le dessus est gravé en taille douce. A partie de 1680 cette unité de style fait place à l’expression artistique propre au pays d’origine. Les Anglais, fidèles au pied unique, proposent un coq dont la forme s’arrondit. Les Hollandais fixent leur coqs avec deux pieds larges, alors que les Français imposent un coq rond, au pieds discrets, ces coqs pouvant attendre une grande dimension pour les oignons Louis XIV. Pour sa fabrication, l’horloger détermine les proportions et centre l’ébauche de son coq qui passe ensuite entre les mains d’un graveur reproduisant le dessin d’un maître graveur. Une main-d’œuvre féminine le prend alors en charge et la « coquetière ajoureuse » le découpe à l’aide d’une scie très fine. Le coq après un retour chez le graveur qui lui donne relief et effets au burin arrive chez le doreur où lui est appliqué un amalgame de mercure et d’or moulu fixé par grand feu. Cette pièce devenu véritable œuvre d’art doré, peut être en argent, le plus souvent en laiton doré, très rarement émaillée. Visible lors du remontage dans les première montres au XVI ème, il devient un luxe caché lorsque la montre ou la pendule de table ne nécessiteront plus une ouverture de la boîte pour le remontage journalier. Cet apparat sans nécessité ne résiste pas aux conceptions novatrices de la fin du XVIII ème siècle. Pourtant une clientèle considérant la qualité d’une montre par rapport au décor de son coq, impose encore celui-ci dans de nombreux ouvrages jusqu’en 1850. La beauté de cette pièce d’horlogerie fera le malheur de beaucoup de mouvements précieux passés de mode. Leur boîte fondue, les mécanismes sont dépecés pour récupérer le coq qui, monté en bijou, broche, épingle de cravate et à chapeau, ornera les toilettes de la société de la fin du XIX ème siècle.
Montre oignon Louis XIV Montre de forme Oignon signée Jean Fardoil à Paris. Vers 1710. Boite en argent fondu reperçée et richement décorée dans le goût des œuvres prônées par Paul Decker. Rinceaux, trophés, animeaux (scorpions, dauphins, écureuils, oiseaux) rehaussent avec éclat la préciosité de cette boite. Cadran émail à bosse à chiffres romains pour les heures, arabes pour les minutes de cinq en cinq et complété d’un cercle d’indication de leur totalité. Deux aiguilles en acier bleui. Remontage à 4h. Mouvement à échappement à verge et balancier spiral. Coq Louis XIV sans bordure en argent décoré de rinceaux et d’oiseaux dans un style prôné par Bourdon. Rosette de réglage importante en argent gravé. Régulateur de force du ressort à fusée. Tension initiale d’armage par vis sans fin interne. Piliers à l’égyptienne. Sonnerie des heures et des quarts à la demande sur timbre.
Coq Louis XIV dédié à l’Amour vers 1660 Coq en argent à dentelles sans bordure d’un diamètre de 40 mm, ce magnifique coq de grande dimension représente une voluptueuse Vénus nue, allongée dans un décor de fleurs. Un léger voile semble mouler les formes pleines et harmonieuse de son corps. Aphrodite ou Vénus est la déesse de l’Amour et de la Beauté? Elle est la fille de Zeus et de Dioné, une seconde version veut qu’elle soit née du sang qui tomba dans la mer quand Cronos eut mutilé Ouranos. Ce sang féconda les eaux et Vénus surgit du creux d’une vague aussi blanche et aussi belle que l’écume. Déesse de l’Amour, son pouvoir est immense mais Vénus se représente sous deux facettes: l’une aimable protégeant les mariages, l’autre redoutable car elle symbolise également la passion que rien n’arrête. Mariée au dieu Héphaïstos, elle le trompe souvent avec d’autres dieux et même des mortels. Elle vient de saisir de sa main gauche une pomme (symbole de la force fécondante) qu’un satyre trapu et musclé à pied de bouc (dieu Pan sorte de bouquetin à torse humain et tête monstrueuse. Pan était le dieu de la fécondité et de la puissance sexuelle), vient de lui offrir dans une coupe. Au-dessus, Cupidon veille arc et fléche en mains. Surmontant l’ensemble, deux Colombes (symbole de l’amour conjugal).
Coq Louis XIV EUTERPE Euterpe (en grec ancien Εὐτέρπη / Eutérpê, « qui sait plaire », de εὖ / eũ, « bien » et de τέρπω / térpô, « plaire ») était la muse qui présidait à la Musique. Elle avait inventé l'aulos (flûte double) ou suggéré son invention. C'est une jeune fille couronnée de fleurs et jouant de la flûte. Des papiers de musique, des hautbois et autres instruments sont auprès d'elle. Par ces attributs, les anciens ont voulu exprimer combien les lettres ont de charme pour ceux qui les cultivent.
Coq LOUIS XIII vers 1630 Platine de montre Louis XIII signée Pierre Vernede à Bordeaux. Une montre de Pierre Vernede à Agen est présente au musée Paul Dupuis à Toulouse, une autre au Musée du Louvre signée également à Agen nous laisse entendre que cet Horloger à excercé dans ces deux villes dans la première moitié du XVII ème siècle. Le coq Renaissance a probablement été réutilisé car sa fixation est encore a clavette mais ici une vis la remplace sur le pied.
Très grand coq de montre LOUIS XVMontre de carrosse Exceptionnel par sa dimension (66mm hors tout), ce coq de montre provient de la Collection du Mont Saint Michel. On peut admirer sur ce coq le travail de gravure et de ciselure qui fait preuve d’une grande maitrise et d’un sens artistique incontestable. Le décor est caractéristique de l’époque Louis XV par la présence de têtes de dragon et de chimères . Les volutes qui se croisent et s’entre croisent très élégamment apportent un style vif, léger, séduisant, libertin, désordonné mais toujours gracieux. La beauté réside dans l’habileté avec laquelle l’artiste sait varier le courbes, les interrompre, les faire repartir dans un contre-sens, avec une dextérité, une science du dessin et un goût exquis ne soufrant pas de médiocrité.
Epoque LOUIS XIV Coqs à Pendulum vers 1690 COQS LOUIS XIV PENDULUM coq Louis XIV Pendulum avec une lyre et le soleil symbole de LOUIS XIV. En argent et laiton doré . Coq Louis XIV Pendulum décor Bérain, oiseaux du Paradis et feuilles d’acanthe
COQS ANGLAIS 1700 Coq de montre anglaise de la fin du XVII ème siècle. En laiton doré et émail en plein. Il représente une Dame de l’aristocratie anglaise vêtue à la mode de son temps et portant sur son épaule un oiseau exotique. Entre le portrait et le pied du coq, une représentation d’une tête grotesque et un oiseau caricaturé. Provenance Times Museum (USA)
Coqs LOUIS XIVE2 • DDDD