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LA CHIMIE PHYSIQUE. Chapitre 2 Le gaz idéal. Pression. Volume. La loi de BOYLE-MARIOTTE. Le volume d’un échantillon gazeux est inversement proportionnel à sa pression. . Pression volume. Pression. 1/Volume. Pression. La loi de BOYLE-MARIOTTE. Ou encore :. Pression (bar).
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LA CHIMIE PHYSIQUE Chapitre 2 Le gaz idéal Guy Collin, 2012-06-28
Pression Volume La loi de BOYLE-MARIOTTE • Le volume d’un échantillon gazeux est inversement proportionnel à sa pression.
Pression volume Pression 1/Volume Pression La loi de BOYLE-MARIOTTE • Ou encore :
Pression (bar) Température (K) La loi de GAY-LUSSAC • Pour une quantité fixe de gaz, la pression du gaz est proportionnelle à la température de ce gaz .
Volume (litre) Température (K) La loi de CHARLES • Le volume d’une quantité déterminée de gaz est proportionnel à la température exprimée en kelvin.
La loi de CHARLESet de GAY-LUSSAC • L’augmentation de volume d’un gaz en fonction de la température est donnée par la relation : La combinaison de ces lois entraîne que pour un échantillon gazeux contenant un nombre n moles, le rapport PV/T est constant quelles que soient les valeurs de la pression, du volume et de la température:
Préambule à la théorie cinétique des gaz • L’état gazeux est caractérisé par l’éloignement relatif des molécules les unes par rapport aux autres : elles ne se touchent pas. • Ces molécules sont en mouvement les unes par rapport aux autres : elles sont donc susceptibles d’entrer en collision. • Dans un gaz donné, peut-on calculer le nombre de collisions par unité de temps ? • Quels sont les liens entre la vitesse de collisions, la température et la pression ?
Définition du gaz idéal • Le volume des molécules est négligeable devant le volume total. • Les molécules sont assimilables à des sphères rigides. • Il n’existe aucune attraction (répulsion) entre les molécules et entre elles-mêmes et le contenant.
Théorie cinétique des gaz • Supposons que le contenant est un cube de côté « a ». • La vitesse de la molécule est décomposable sur les trois axes Ox, Oy et Ozdu trièdre trirectangle : De telle sorte que :
a2 x a1 Pression sur les parois du contenant • Supposons que les chocs des molécules sur les parois sont élastiques : • angle d’incidence = angle de réflexion; • la vitesse change de direction et non de grandeur; • la quantité de mouvement change de signe.
O x où est la vitesse de la particule selon l’axe Ox. ® c1 ® c2 Pression sur les parois du contenant • Le nombre de collisions par unité de temps sur la surface est égal à : • À chaque collision la variation de la quantité de mouvement par unité de temps est alors :
O x ® c1 ® c2 est la moyenne du carré de la vitesse des N molécules. où Pression sur les parois du contenant • S’il y a N molécules, la variation de la quantité de mouvement par unité de temps est alors : • En fait chaque molécule a sa propre vitesse. Par conséquent, cette relation doit plutôt s’écrire :
et La moyenne du carré de la vitesse . . . • En accordant l’indice i à la ie particules : • On obtient la moyenne du carré de la vitesse en écrivant :
Pression sur la paroi • La variation de la quantité de mouvement, DM, est la seule force exercée perpendiculairement sur les parois du contenant. • Or, le rapport d’une quantité de mouvement sur une surface est égale à une pression. En utilisant les équations aux dimensions, on obtient :
Pression sur les parois • Comme on ne peut distinguer entre les directions Ox, Oy et Oz, donc entre les composantes des vitesses sur chacun des trois axes,
et Puisque Énergie cinétique des molécules • L’énergie de translation des particules (molécules ou atomes) est donnée par la relation :
L’énergie de translation des molécules • L’énergie de translation des molécules est constante, inchangée par les collisions sur les parois. • Cette équation est équivalente à la loi de BOYLE - MARIOTTE : • Si l’énergie totale est égale à l’énergie de translation des molécules, alors :
¶ æ ö ¯ 3 E ¯¯ ç ÷ C = = R v ¶ 2 v T è ø Capacité calorifique molaire à volume constant • La capacité calorifique molaire à volume constant est telle que : • La capacité calorifique molaire à volume constant est donc constante et égale à 3/2 R = 12,45 J K-1 mol-1. • Si la valeur est supérieure, c’est que la molécule accumule de l’énergie sous d’autres formes.
Valeur de la constante des gaz parfaits • R s’exprime dans différents systèmes d’unités :
L’énergie de translation des molécules • L’énergie de translation des molécules est distribuée dans les trois directions : ET est l’énergie de translation molaire, etN est le nombre d’AVOGADRO. pour chaque degré de liberté. • C’est le principe de l’équipartition de l’énergie.
¯¯ 2 E 3 R T T ¯¯ 2 c = = N m N m 3 R T ¯¯ 2 = c M Vitesses moléculaires • On a vu que : • Or le produit : où r est la densité du gaz. Le produit N m est égale à la masse molaire M.
3 R T ¯¯ 2 c = 3 R T M ¯¯ 2 = c M est la vitesse quadratique moyenne. 8 R T ¯ = c p M Puisque 8 / p < 3 Vitesses moléculaires • On verra plus tard que la vitesse moyenne :
6 5 4 c Échelle relative 3 2 1 200 400 600 800 0 Vitesse c (m/s) Distribution des vitesses Isobutène à 300 K
Équations aux dimensions • Le produit P V est équivalent à une énergie : R = 8,31 J K-1 mol-1 Poids = masse accélération de la pesanteur RT = 2,49 kJ mol-1 à 300 K
® 2 d c Collisions entre molécules • Si le diamètre de la molécule, sphère rigide, est d, il y a collision lorsque le centre d’une autre molécule sera aussi voisine d’une distance d d’une autre molécule. • Soit une molécule animée d’une vitesse : • Toutes les molécules se trouvant dans le cylindre de révolution autour du vecteur vont être frappé par cette molécule.
® 2 d c Collisions entre molécules • Supposons qu’il y a n molécules par cm3. • La section efficace de collisions est pd2. • Le nombre de collisions par seconde subi par cette molécule est de : • Un calcul plus exacte faisant intervenir les vitesses relatives des molécules conduit à :
2 d Collisions entre molécules • Le nombre total de collisions par seconde subi par toutes les molécules de la phase gazeuse devient : N molécules et 1 choc entre 2 molécules.
Le libre parcours moyen l • C’est la distance moyenne parcourue par une molécule entre deux collisions : • Il est essentiel de connaître d : • Équation de VAN DER WAALS (covolume); • Diffraction des rayons X, ou spectres micro ondes (voir un cours de spectroscopie); • Équation de diffusion des gaz, . . .
Distribution de BOLTZMANN • Si N0 est le nombre de particules contenues dans un réacteur, le nombre Ni de particules dont l’énergie est supérieure ou égale à ei est donné par : • Cette loi n’est valable que si tous les niveaux d’énergie sont distincts. • Si les niveaux d’énergie sont ki dégénérés : Note : N = Si Ni
6 5 4 c Échelle relative 3 2 ¯¯ 2 c 1 c (m/s) 200 400 600 800 0 Distribution de BOLTZMANN Isobutène à 300 K
¥ 1 c = v dN ( v ) ó ¯ ô N õ 0 0 ¥ 1 = ???? c = ó c dN ¯ ô N õ 0 0 Calcul de la vitesse moyenne • La vitesse moyenne des particules dans un réacteur est : • Si la fonction de vitesse est continue, alors :
La distribution des vitesses de MAXWELL-BOLTZMANN • La formulation dépend de la relation de BOLTZMANN : • P(E) = A e-E/kT • la probabilité P de trouver une particule ayant la vitesse vz est : • P(cz) = A e-(mcz2)/2kT • Le facteur pré exponentiel A peut être calculé et la solution complète conduit à : • En trois dimensions : C’est loi de distribution de vitesses de MAXWELL-BOLTZMANN.
T1 P(c) T2 T3 2 RT = c' M c′1 c′3 Vitesse c Distribution de vitesses et température T1<T2<T3
L’hypothèse d’AVOGADRO • Deux volumes égaux de gaz, s’ils sont à la même température et pression, contiennent le même nombre de molécules. Le nombre d’AVOGADRO
Région vide La loi de GRAHAM • La vitesse d’effusion d’un gaz à travers un orifice est inversement proportionnelle à la racine carrée de sa masse moléculaire.
Plus généralement : Les mélanges de gaz idéaux • Soient deux gaz A et B qui sont dans des volumes égaux V : l’un est à la pression PA, l’autre à la pression PB : • La pression du mélange est égale à somme des pressions PA et PB
Donc : Les mélanges de gaz idéaux Et encore : si N gaz à la même pression P occupent des volumes différents, s’ils sont mélangés et introduits dans un récipient lui aussi soumis à la même pression P, ils occuperont un volume égal à la somme de chacun des volumes individuels.
¯ ¯¯ ¯¯ C D (T – T ) = (T – T ) + P V C P v 2 1 2 1 ¯¯ ¯¯ ¯¯ ¯¯ - C (T – T ) = C (T – T ) + P ( V V ) P v 2 1 2 1 2 1 æ RT RT ö Comme 2 1 ç ÷ ¯¯ ¯¯ - - P ( V ) = P V ç ÷ 2 1 P P è ø Chaleur spécifique du gaz • On a déjà vu que la capacité calorifique molaire à volume constant est constante et égale à 3/2 R = 12,45 J K-1 mol-1. • La capacité calorifique molaire à pression constante est telle que :
CP- CV = R ou encore C ¯¯ P R ou encore - = 1 C ¯¯ C ¯¯ v v Chaleur spécifique du gaz • Pour un gaz monoatomique, on a 3 degrés de libertés de translation.
Capacités calorifiques à 15 - 25 °C Rappel : R = 8,314 J K-1 mol-1
Soit La loi de NEWTON stipule que pour un gaz parfait : R T g u = M Vitesse du son et capacités calorifiques • Dans un gaz la vitesse du son, u, est reliée aux capacités calorifiques molaires.
R T ¯¯ V = P V = a T V = b / P Coefficients de dilatation thermique • On a vu que le volume d’un gaz dépend de sa température : • Le volume molaire est donc proportionnel à la température absolue de l’échantillon. a est un coefficient de proportionnalité. • Le volume molaire est donc inversement proportionnel à la pression de l’échantillon. b est un coefficient de proportionnalité.
Coefficients de dilatation thermique • Dans le cas de transformations isobares (à P constant), on définit le coefficient de dilatation thermique de la manière suivante : • À un élément de variation de la température, T, il correspond une diminution V du volume sans variation de pression. L’unité de a : [a] [T]-1
R T • Pour un gaz parfait, V = P R ¶ æ ö V R ¯¯ ¯¯ - V = (T – T ) V ç ÷ = 1 2 1 2 P ¶ P T è ø P 0,082 0575 ¯¯ ¯¯ ´ - V V = (1 º) 1 2 1 atm Coefficients de dilatation thermique • Si P = 1 atm et DT = 1 °, dans le système litre ·atm, on obtient : Cette valeur avait été déterminée par REGNAULT en 1847.
Coefficients de dilatation thermique • Dans le cas de transformations isothermes (à V constant), on définit le coefficient de dilatation thermique de la manière suivante : • À un élément de variation de la pression, P, il correspond une diminution V du volume sans variation de température. L’unité de b : [b] [P]-1