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Atelier LAAS « Méthodes et Outils de la Conduite intégrée de projets d’ingénierie » 12 décembre 2013 Alain Roussel, président de l’AFIS, société CS. La notion d’échec, notion tout à fait relative.
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Atelier LAAS« Méthodes et Outils de la Conduite intégrée de projets d’ingénierie »12 décembre 2013 Alain Roussel, président de l’AFIS, société CS
La notion d’échec, notion tout à fait relative « Nous savons pourquoi les projets échouent, nous savons comment empêcher leur échec, alors pourquoi échouent-ils toujours ? » Paradoxe de Cobb Hors contexte, cela semble évident, il n’y a plus qu’à … Mais au fait, il n’y a plus qu’à quoi ? Changer les critères d’attribution des contrats, qui nécessitent d’être conforme aux exigences de planning, voire d’un budget parfois utopiques Ignorer les lobbys commerciaux et politiques ou les analyse de risque de dépendance industrielle qui consistent parfois à allouer des contrats à des sociétés qui ne sont pas gréées pour les réaliser Considérer que les contextes de plus en plus complexes, voire instables, se simplifient subitement Ne réaliser que des projets maîtrisés, et courir le risque de ne pas se diversifier, donc de se recroqueviller sur des niches qui, pour les raisons exposées ci-dessus, sont fragiles à long terme La réalité est là, elle est quoi qu’on en dise relativement partagée, nos méthodes et outils de conduite de projets doivent en tenir compte.
Les partie prenantes du projet Quelles sont les parties prenantes d’un projet : Les clients (gestionnaire du contrat, utilisateurs finaux) La direction de l’entreprise qui assure la maîtrise d’œuvre du projet L’équipe de maîtrise d’oeuvre Les directions des partenaires qui contribuent à la réalisation du projet (co-traitants, sous-traitants) Les équipes partenaires qui contribuent à la réalisation du projet Les fournisseurs de matériels, progiciels … … Toutes ces parties prenantes doivent : Trouver leur intérêt dans la manière de piloter et réaliser le projet, Identifier comment elles peuvent contribuer à son succès, quelles que soient les difficultés rencontrées
Facteurs de succès Les facteurs de succès répertoriés sont les suivants : Utiliser des processus de conduite de projet standardisés Etablir un processus de retour d’expérience permettant de mûrir les pratiques de management de projet Mettre en place un dispositif permettant d’accroître les compétences en management de projet Impliquer des Chefs de Projet Qualifiés. Ces conditions sont nécessaires mais pas suffisantes. Il faut tenir compte des facteurs de risque suivants : Les critères permettant de piloter un projet peuvent changer d’une entreprise à l’autre : Priorité à la tenue du délai de livraison, quitte à livrer un produit déscopé fonctionnellement ou moins mature Priorité au maintien de l’engagement de livraison initial, quitte à décaler les délais de livraison … Si ces entreprises collaborent sur un même projet, il est souhaitable que ces écarts soient connus Les cycles de vie d’ingénierie des constituants peuvent être différents selon la nature du constituant : extension d’une solution existante, paramétrage de progiciel, réalisation spécifique
La gestion des risques, élément clef de succès Des processus de gestion de projet, la gestion des risques est sans doute celui qui est le plus dimensionnant sur le succès d’un projet Les aléas sont inhérents à un projet : leur prise en compte nécessite de la réactivité Les méthodes agiles fournissent des éléments de réponse mais Elle sont parfois difficiles à concilier avec un engagement contractuel La gestion des aléas nécessite de disposer de moyens d’étude des impacts performants Il faut maîtriser la traçabilité des exigences et la conformité du produit Il faut maîtriser les interfaces Il faut maîtriser la roadmap capacitaire du produit Bref, il faut pouvoir spécifier très tôt dans le cycle de vie du projet l’atelier d’ingénierie technique et de management qui sera à même de répondre à ces exigences