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FLG et littérature jeunesse au cycle 3

FLG et littérature jeunesse au cycle 3. Un rapide historique Des outils pour analyser un récit Le Festival, académique, de Littérature Genèse. Les débuts de la littérature jeunesse. Esope représenté dans une édition allemande des Fables de 1479. . Esope.

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FLG et littérature jeunesse au cycle 3

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Presentation Transcript


  1. FLG et littérature jeunesse au cycle 3 Un rapide historique Des outils pour analyser un récit Le Festival, académique, de Littérature Genèse

  2. Les débuts de la littérature jeunesse

  3. Esope représenté dans une édition allemande des Fables de 1479.

  4. Esope • Du Corbeau et du Renard.Un Corbeau s'était perché sur un arbre, pour manger un fromage qu'il tenait en son bec. Un Renard qui l'aperçut, fut tenté de lui enlever cette proie. Pour y réussir et pour amuser le Corbeau, il commença à le louer de la beauté de son plumage. Le Renard voyant que le Corbeau prenait goût à ses louanges : " C'est grand dommage, poursuivit-il, que votre chant ne réponde pas à tant de rares qualités que vous avez. " Le Corbeau voulant persuader au Renard que son chant n'était pas désagréable, se mit à chanter, et laissa tomber le fromage qu'il avait au bec. C'est ce que le Renard attendait. Il s'en saisit incontinent, et le mangea aux yeux du Corbeau, qui demeura tout honteux de sa sottise, et de s'être laissé séduire par les fausses louanges du Renard.

  5. Esope et La Fontaine • Jean de La Fontaine rend hommage à Ésope dans une de ses fables : "À Monseigneur le Dauphin": • Je chante les héros dont Ésope est le père, Troupe de qui l'histoire, encore que mensongère, Contient des vérités qui servent de leçons. • Tout parle en mon ouvrage, et même les poissons : Ce qu'ils disent s'adresse à tous tant que nous sommes ; Je me sers d'animaux pour instruire les hommes. [...]

  6. COMENIUS • Comenius et son « didactica magna » qui préconise l’éducation pour tous. Il publie en 1658 Orbis sensualium Pictus (le monde des choses sensibles en images). Premier livre d’images à but éducatif.

  7. Charles Perrault • Charles Perrault est l’ingénieur d’une transformation culturelle à la fin du XVII ème. • Il inaugure une littérature populaire en français alors que le latin dominait. • Il adapte son écriture au jeune lecteur : langue simple et dépouillée, formules magiques, détail pittoresques.

  8. Quelques repères • 1533 Pantagruel de F. Rabelais • 1697 Charles Perrault, les contes de la mère l’oye • 1719 Daniel Defoe, Robinson Crusoé • 1726 Jonathan Swift, Les voyages de Gulliver • 1820 Contes des frères Grimm • 1833 Loi Guizot oblige les communes à avoir une école

  9. Quelques repères • 1835 Contes d’Andersen (Petite fille aux allumettes, La petite sirène) • 1838 Oliver Twist de Charles Dickens • 1862 Jules Verne, Cinq semaines en ballon • 1865 Lewis Caroll, Alice… • 1881 Jules Ferry et Pinocchio de Carlo Collodi, L’île au trésor de Stevenson.

  10. Quelques repères • 1883 Gustave Doré illustre les contes de Charles Perrault. • 1894 Rudyard Kipling et les livres de la jungle • 1905 Bécassine (BD), parue dans « la semaine de Suzette » • 1907 Selma Lagerlof, le Merveilleux voyage de Nils Holgerson • 1912 Louis Pergaud la guerre des boutons

  11. Quelques repères • 1924 Ouverture de « l’heure joyeuse » 1ère bibliothèque pour enfants • 1929 Naissance de Tintin • 1931 1ers albums du « Père Castor » • 1937 Tolkien et Bilbo le Hobit • 1939 les contes du chat perché, Marcel Aymé • 1943 Le Petit Prince de Saint-Exupéry • 1977 Création du livre de poche pour les enfants.

  12. Accélération du phénomène éditorial dans les années 60 1963 parution aux Etats-Unis de « Max et les Maximonstres » de Maurice Sendak

  13. Deux attitudes extrêmes à éviter • Le non-interventionnisme : « la lecture des livres est de l’ordre de l’intime, ça ne regarde personne d’autre que l’enfant » • La scolarisation à outrance du livre considéré comme un excellent outil pédagogique à « utiliser jusqu’à plus soif ».

  14. Des outils pour analyser un récit • On peut distinguer : • L’histoire, c’est l’objet du récit. • Le récit, c’est le discours qui présente l’histoire. • La narration prend en charge les choix comme le type du narrateur ou l’ordre dans lequel l’histoire est racontée.

  15. 2 formes narratives de Base • La narration à la 3ème personne Le narrateur ne figure pas dans l’histoire • Narration à la 1ère personne Double fonction de cette première personne : - Comme narrateur, elle assure la narration du récit • Comme acteur, elle joue un rôle dans l’action (personnage principal, secondaire ou simple témoin)

  16. Un narrateur peu fiable : Tuffy

  17. La narration • Le point de vue et la focalisation sont des notions utiles à la compréhension. Il s’agit de répondre aux questions : • Qui parle ? Que voit-il ? Que sait-il ? Que pense-t-il ? • Le temps de l’histoire et le temps du récit ne sont pas les même en cas de flash-back (analepse) ou d’anticipation (prolepse ).

  18. OttoTomi UngererAutobiographie d’un ours en peluche "J'ai compris que j'étais vieux le jour où je me suis retrouvé dans la vitrine d'un antiquaire. J'ai été fabriqué en Allemagne. Mes tout premiers souvenirs sont assez douloureux. J'étais dans un atelier et l'on me cousait les bras et les jambes pour m'assembler..."

  19. Une « vraie » autobiographie :« Léon » de Léon Walter Tillage L’auteur, dont le portrait illustre la couverture, est né en 1936, dans le sud des Etats-Unis. Ce livre est son Histoire.

  20. La relation texte/image

  21. Images redondantes au texte (illustratives) • Les illustrations jouent un rôle descriptif, pour certains passages du texte. La difficulté pour l'enfant est de repérer la place de la séquence illustrée dans le déroulement narratif du texte. • images complémentaires du texte • L'image assure avec le texte la continuité narrative : elle prend en charge certains éléments qui n'apparaissent pas dans le texte. La mise en relation du texte et de l'image est indispensable à la compréhension.

  22. Images divergentes • Les images orientent la compréhension du texte (point de vue particulier de l'auteur, du narrateur, d'un personnage, du lecteur…interprétation particulière du texte…). • Les images peuvent même être en contradiction avec le texte. Effet de dérision, de dramatisation ou de mise à distance, de double lecture…parfois difficile à percevoir par le jeune enfant. • Images autonomes • Les images racontent une ou plusieurs histoires apparemment indépendantes du texte. Tout le problème pour le jeune lecteur est alors de découvrir les liens implicites entre ces images et le texte qui devraient faire sens. • Le texte lui-même devient image • La typographie suggère ou énonce une interprétation, l'espace d'écriture s'insère dans l'image elle­même : écriture en spirale, en vague, calligramme etc.…

  23. Exemple d’images divergentes « Chez Elle ou chez elle » de Béatrice Poncelet

  24. Une BD : « Piero » de Baudoin

  25. Un rapport texte/image particulier L'image de la couverture fait penser à une image photographique, documentaire, retravaillée pour l'album qui évoque donc un ouvrage de type documentaire. On ne va donc pas approcher la lecture de l'image et du rapport texte-image de la même façon que dans un album entièrement fictionnel

  26. Le choix des textes

  27. Quels textes choisir ? • Il faut lire des « textes résistants » • Soit des textes « réticents » qui posent des problèmes de compréhension au lecteur • Soit des textes « proliférants », qui sont polysémiques et posent des problèmes d’interprétation

  28. L’Auberge de Nulle Part Le narrateur se représente dans les illustrations de cette étrange BD. thème fantastique : passage d’un monde à un autre et retour

  29. dispositifs de présentation des textes • Présentation d’un texte seul - lecture in extenso la plus répandue - dévoilement progressif permettant d’émettre et de vérifier des hypothèses - lecture puzzle - lecture avec ou sans : le titre, les illustrations • Les mises en réseaux

  30. La lecture des oeuvres • La lecture feuilleton ou suivie à haute voix ou silencieuse • Lecture par le maître sur des passages délicats ou importants • Le résumé partiel qui peut être lu ou donné à lire • Les lectures différées : à éviter • Les débats d’interprétation • Les présentations de livres par les élèves • Le questionnaire de lecture parfois multiforme : il s’agira de déterminer son rôle précisément.

  31. La lecture des oeuvres • photocopier le texte pour travailler (surligner, entourer les anaphores, découper des parties...) • Lecture puzzle, lire un passage et chercher ce qui s’est passé avant. Rechercher un passage, une phrase. • Recopier un passage particulièrement apprécié ou important. • Faire le lien avec d’autres textes d’autres livres (intertextualité). • Reconstitution ou recréation de texte (collectif). • Exercices de closure • Chasse aux mots en orthographe. Chasse aux phrases mais il ne faut pas trop scolariser la lecture.

  32. Les mises en réseaux • Catherine Tauveron propose de distinguer deux types de réseaux : • Des réseaux pour faire découvrir ou structurer le socle des référence culturelles communes (genres littéraires, symboles, mythes et légendes, personnages-types) • Des réseaux pour faire identifier des singularités ( singularité d’une reformulation, d’un procédé d’écriture, d’un auteur)

  33. Les mises en réseaux • Le réseau littéraire est compris comme un ensemble ouvert de textes que l’on peut rapprocher, comparer selon un angle de lecture qui souligne les analogies, les parentés, les emprunts les variations, les oppositions, les écarts … • L’objectif de la mise en réseaux est de faciliter la compréhension, l’interprétation, l’appréciation. • C’est un moyen privilégié de construire une culture littéraire

  34. Quelques exemples réseau autour d’un genre : le journal intime « Journal d’un chat assassin »/ « je t’écris, j’écris »/ « Mon je-me-parle » • réseau autour de la notion de point de vue «Verte »/« histoire à 4 voix »/ « l’enfant-océan » réseau autour d’un genre : le fantastique « un chat dans l’oeil » /« l’œil du loup »/ « le rêveur »

  35. Le journal intime

  36. La notion de point de vue

  37. un genre : le fantastique

  38. Interprétation des textes • L’appropriation des œuvres littéraires appelle un travail sur le sens. • Elle interroge les histoires personnelles, les sensibilités, les connaissances du monde, les références culturelles, les expériences de lecture. • Echanger ses impressions, élaborer des jugements esthétiques, éthiques, philosophiques, remettre en cause des préjugés.

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