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Case Report n° 1 Erreur sur la personne. A la consultation de gynécologie, le Docteur X reçoit Madame Vo qui ne parle que le vietnamien. Il prend la fiche de Madame Vo et lit qu’elle vient pour le placement d’un nouveau stérilet.
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Case Report n° 1 Erreur sur la personne A la consultation de gynécologie, le Docteur X reçoit Madame Vo qui ne parle que le vietnamien. Il prend la fiche de Madame Vo et lit qu’elle vient pour le placement d’un nouveau stérilet. Il entreprend les opérations nécessaires pour placer le nouveau stérilet. Malheureusement, il y avait deux « Madame Vo » qui devaient se présenter à la même consultation. Celle qui était examinée par le Docteur X venait en réalité pour un examen à la 23ème semaine de grossesse. Les manœuvres pratiquées par le Docteur X ont entraîné la perte du fœtus. AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 1 Erreur sur la personne 27 1 - L’hôpital et le Docteur X sont acquittés ? 2 - L’hôpital et le Docteur X sont condamnés pour coups et blessures sur la personne de Madame Vo ? 3 - L’hôpital et le Docteur X sont condamnés pour homicide involontaire sur la personne du fœtus ? AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 1 Erreur sur la personne Case Report n° 1 Erreur sur la personne 1 - L’hôpital et le Docteur X sont acquittés ? 7% 2 - L’hôpital et le Docteur X sont condamnés pour coups et blessures sur la personne de Madame Vo ? 52% 3 - L’hôpital et le Docteur X sont condamnés pour homicide involontaire sur la personne du fœtus ? 52% AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart 3
Case Report n° 1 Réponse 1. - En 1996, le Tribunal correctionnel de Lyon condamne l’hôpital et le Docteur X du chef de coups et blessures involontaires sur la personne de Madame Vo. AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 1 Réponse 2. - Par un arrêt du 13 mars 1997, la Cour d’appel de Lyon décide que « la loi consacre le respect de tout être humain dès le commencement de la vie, sans qu’il soit exigé que l’enfant naisse viable, du moment qu’il était en vie lors de l’atteinte qui lui a été portée ». L’arrêt en déduit qu’il convient de retenir la qualification d’homicide involontaire, « s’agissant d’une atteinte par imprudence ou négligence portée à un fœtus âgé de 20 à 24 semaines en parfaite santé ». AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 1 Réponse 3. - Par un arrêt du 30 juin 1999, la Cour de Cassation de France casse l’arrêt de la Cour d’appel de Lyon et décide que « le fait de provoquer involontairement une interruption volontaire de grossesse ne constitue pas le délit d’homicide involontaire sur le fœtus, lorsque celui-ci n’est pas viable au moment de cette interruption ». AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 1 bis IVG involontaire 26 • 1 - La plainte est rejetée ? • 2 - La France est condamnée ? AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 1 bis IVG involontaire Case Report n° 1 bis IVG involontaire • 1 - La plainte est rejetée ? 50% • 2 - La France est condamnée ? 50% AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart 8
Case Report n° 1bis Réponse Par un arrêt du 8 juillet 2004, la Cour européenne constate qu’il ressort de la jurisprudence de la majorité des Etats membres que « l’enfant à naître n’est pas considéré comme une personne directement bénéficiaire de l’article 2 de la Convention et que son droit à la vie, s’il existe, se trouve implicitement limité par les droits et les intérêts de sa mère ». La Cour européenne en déduit que le droit français ne viole pas l’article 2 de la Convention en ce qu’il s’abstient de sanctionner pénalement les coups et blessures involontaires ayant pour conséquence la mort du fœtus. AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 2 Secret médical A la suite du décès d’une jeune fille dans un hôpital universitaire, ses parents font diffuser dans la presse des articles incendiaires. La Direction de l’hôpital veut remettre les choses au point. Après avoir recueilli préalablement l’avis de trois avocats spécialisés en droit médical, la Direction fait publier un communiqué de presse réfutant les accusations dirigées contre l’hôpital. Les parents déposent plainte contre le médecin-chef pour violation du secret professionnel. AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 2 Secret médical 26 • 1 - Le Tribunal condamne le directeur médical sur la base de l’article 458 du Code pénal ? • 2 - Le Tribunal décide qu’il n’y a pas de violation du secret médical en raison du droit de défense ? • 3 - Le Tribunal décide qu’il n’y a pas violation du secret médical en raison de l’absence de volonté de nuire. • 4 - Le Tribunal décide que l’infraction est justifiée par l’état de nécessité ? AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 2 Secret médical Case Report n° 2 Secret médical • 1 - Le Tribunal condamne le directeur médical sur la base de l’article 458 du Code pénal ? 38% 19% • 2 - Le Tribunal décide qu’il n’y a pas de violation du secret médical en raison du droit de défense ? • 3 - Le Tribunal décide qu’il n’y a pas violation du secret médical en raison de l’absence de volonté de nuire. 4% 38% • 4 - Le Tribunal décide que l’infraction est justifiée par l’état de nécessité ? AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart 12
Case Report n° 2 Secret médical 24 • 1 - La Cour d’appel acquitte le directeur médical en raison du fait qu’il avait l’aval de ses conseils juridiques ? • 2 - La Cour d’appel condamne sur la base de l’article 458 du Code pénal ? AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 2 Secret médical Case Report n° 2 Secret médical 25% • 1 - La Cour d’appel acquitte le directeur médical en raison du fait qu’il avait l’aval de ses conseils juridiques ? 75% • 2 - La Cour d’appel condamne sur la base de l’article 458 du Code pénal ? AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart 14
Case Report n° 2 Secret médical 26 • 1 - La Cour de Cassation décide qu’il n’y a pas d’infraction ? • 2 - La Cour de Cassation estime que la simple constatation que le prévenu a été mal conseillé, même par une personne qualifiée, ne suffit pas en soi pour conclure à l’erreur de droit invincible ? AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 2 Secret médical Case Report n° 2 Secret médical 19% • 1 - La Cour de Cassation décide qu’il n’y a pas d’infraction ? • 2 - La Cour de Cassation estime que la simple constatation que le prévenu a été mal conseillé, même par une personne qualifiée, ne suffit pas en soi pour conclure à l’erreur de droit invincible ? 81% AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart 16
Case Report n° 2 Réponse 1. - Le Tribunal correctionnel d’Anvers a estimé que les éléments constitutifs de délit de violation du secret professionnel sont réunis. Ce délit ne requiert pas l’intention de nuire. Il n’y a pas d’état de nécessité, car la bonne réputation de l’hôpital n e peut être considérée comme un intérêt supérieur à l’égard du secret professionnel. AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 2 Réponse 2 - Par un arrêt du 14 juin 2001, la Cour d’appel d’Anvers constate que le communiqué de presse diffusé par le Docteur B contient les éléments constitutifs de la violation du secret professionnel, mais acquitte néanmoins le prévenu en considérant que celui-ci a versé dans une erreur invincible qui élimine toute faute. AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 2 Réponse 3 - Par un arrêt du 1er octobre 2002, la Cour de Cassation rejette le pourvoi en décidant que constitue une erreur invincible « une erreur de droit commise en raison de certaines circonstances lorsque celles-ci permettent d’induire que le prévenu a agi comme l’aurait fait toute personne raisonnable et prudente ». AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 3 Infection nosocomiale Le 22 mars 2005, Jean-Marc a subi une intervention chirurgicale pratiquée par le Docteur R au CHR de La Citadelle, intervention consistant dans le placement d’une prothèse totale de la cheville gauche placée dans un contexte de dégénérescence articulaire dans les suites d’un accident de travail. Cette prothèse s’est infectée en postopératoire immédiat par un staphylocoque multirésistant nécessitant une nouvelle hospitalisation du 15/03/2005 au 01/04/2005 et le remplacement de la prothèse par un fixateur externe de cheville. Jean-Marc fut une nouvelle fois hospitalisé du 19 au 25/04/2005, une septicémie à staphylocoques epidermidis étant mise en évidence suivie d’une thrombopénie secondaire. Le Docteur R a réalisé par la suite une arthrodèse tibio et sous-astragalienne du pied gauche qui s’est consolidée progressivement. Jean-Marc estime avoir été victime d’une infection nosocomiale imputable à une faute du Dr R ou à un défaut d’asepsie de l’hôpital, lui ayant occasionné de nombreuses séquelles. Il demande des dommages et intérêts. AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 3 Infection nosocomiale 25 • 1 - Le Tribunal dit la demande non fondée parce que l’hôpital et le médecin ne sont, en règle, tenus qu’à une obligation de moyens ? • 2 - Le Tribunal accueille la demande parce qu’à côté de l’obligation de soins, qui est de moyens, coexiste une obligation de sécurité qui est de résultat, de sorte qu’il appartient à l’hôpital et au médecin de démontrer que l’infection est due à une cause étrangère libératoire ? • 3- Le Tribunal ordonne une expertise afin de déterminer si l’infection est endogène ou exogène ? AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 3 Infection nosocomial Case Report n° 3 Infection nosocomiale 8% • 1 - Le Tribunal dit la demande non fondée parce que l’hôpital et le médecin ne sont, en règle, tenus qu’à une obligation de moyens ? • 2 - Le Tribunal accueille la demande parce qu’à côté de l’obligation de soins, qui est de moyens, coexiste une obligation de sécurité qui est de résultat, de sorte qu’il appartient à l’hôpital et au médecin de démontrer que l’infection est due à une cause étrangère libératoire ? Le Tribunal ordonne une expertise afin de déterminer si l’infection est endogène ou exogène ? 92% Attention : réponses invalides fusion R 2 et R 3 AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart 22
Case Report n° 3 Etat de la jurisprudence Obligation de sécurité et de résultat quant aux infections nosocomiales exogènes : Civ. Liège, 17 janvier 2005 Civ. Liège, 30 novembre 2009 Liège, 15 novembre 2006 Liège, 18 juin 2008 Le médecin et l’hôpital sont tenus, en matière d’asepsie, à une obligation de moyens : Civ. Bruxelles, 7 janvier 2010 Civ. Bruxelles, 11 juin 2012 Liège, 18 janvier 2012 Liège, 15 novembre 2012 AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 3 Infection nosocomiale En l’espèce : Le Tribunal de première instance de Liège a ordonné une expertise. La Cour d’appel de Liège (15 novembre 2012)a réformé le jugement : le médecin et l’hôpital ne sont tenus que d’une obligation de moyens. AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 4 Circoncision 1er cas : Un médecin procède à la circoncision d’un garçon de 4 ans à la demande des parents et pour des motifs religieux. Alors même que le praticien n’a commis aucune faute médicale, l’opération donne lieu à des complications. Le médecin est poursuivi pour coups et blessures volontaires. AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n°4 Circoncision 23 1 - Le Tribunal acquitte le médecin parce que l’intervention est justifiée pour des motifs religieux ? 2 - Le Tribunal acquitte le médecin parce qu’il a agi avec l’accord des parents ? 3 - Le Tribunal acquitte le médecin parce qu’il n’a commis aucune faute technique dans l’intervention ? AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n°4 Circoncision 0% 1 - Le Tribunal acquitte le médecin parce que l’intervention est justifiée pour des motifs religieux ? 2 - Le Tribunal acquitte le médecin parce qu’il a agi avec l’accord des parents ? 30% 3 - Le Tribunal acquitte le médecin parce qu’il n’a commis aucune faute technique dans l’intervention ? 78% AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart 27
Case Report n° 4 Réponse Tribunal correctionnel de Cologne, 7 mai 2012 : « La circoncision, pratiquée sans raison médicale sur un enfant trop jeune pour y consentir, est un délit pénal ». AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 5 Circoncision bis 2ème cas : Alors que les parents sont séparés, le père profite de son droit de visite pour faire procéder à la circoncision de son fils de 11 ans, à l’insu de sa mère. Il n’y a pas de complication. La mère demande des dommages et intérêts pour elle-même et pour son fils. AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n°5 Circoncision bis 20 • 1 - Le Tribunal condamne le père parce qu’il n’a pas demandé l’accord de l’enfant. • 2 - Le Tribunal rejette la demande dirigée contre le médecin parce que la circoncision a été demandée par le père. • 3 - Le Tribunal condamne le médecin parce qu’il n’a pas obtenu l’accord de l’enfant. AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n°5 Circoncision bis Case Report n°5 Circoncision bis 0% • 1 - Le Tribunal condamne le père parce qu’il n’a pas demandé l’accord de l’enfant. • 2 - Le Tribunal rejette la demande dirigée contre le médecin parce que la circoncision a été demandée par le père. 15% 85% • 3 - Le Tribunal condamne le médecin parce qu’il n’a pas obtenu l’accord de l’enfant. AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart 31
Case Report n° 5 Réponse Cass. fr., 26 janvier 1994 : Le père est déchu de la puissance paternelle. AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 5 Réponse Cour d’appel de Paris, 29 septembre 2000 : Le père est condamné à des dommages et intérêts envers la mère et envers l’enfant. AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 5 Réponse Cour d’appel de Lyon, 25 juillet 2011 : Le père et le médecin sont condamnés à des dommages et intérêts envers la mère et envers l ‘enfant. AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 6 Hôpital psychiatrique Carl, qui souffre de troubles psychiques, est admis dans un hôpital psychiatrique. Il ne manifeste pas de tendances suicidaires. Un jour, il reçoit la visite de son épouse l’après-midi, qui le quitte vers 17 h. Vers 20 h, on constate que Carl a une couleur bleue cyanosée. Sa température est de 38,7°C. Il est immédiatement conduit au Service des urgences d’un autre hôpital. Une gastroscopie permet de détecter que Carl a bu au moins 20 cl de Dettol. L’enquête devait démontrer que Carl s’était rendu aux toilettes et qu’il y avait là un bidon de 5 litres de Dettol. Le Service des urgences administre à Carl les meilleurs soins dont l’urgentiste est capable. Malgré cela, Carl va décéder. La famille dépose plainte pour homicide involontaire contre l’hôpital psychiatrique et contre le médecin du Service des urgences. Le dossier est classé sans suite. La famille intente ensuite une action en responsabilité civile devant le Tribunal de première instance. AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n°6 Hôpital psychiatrique 26 • 1 - L’hôpital psychiatrique est condamné parce qu’il a mal surveillé un malade mental ? • 2 - L’hôpital psychiatrique est condamné parce qu’il a laissé un produit toxique accessible aux patients ? • 3 - L’hôpital psychiatrique est mis hors cause parce que Carl n’avait pas manifesté de tendances suicidaires ? • 4 - Le médecin urgentiste est mis hors cause car il a prodigué les meilleurs soins dont il était capable ? AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n°6 Hôpital psychiatrique Case Report n°6 Hôpital psychiatrique • 1 - L’hôpital psychiatrique est condamné parce qu’il a mal surveillé un malade mental ? 15% • 2 - L’hôpital psychiatrique est condamné parce qu’il a laissé un produit toxique accessible aux patients ? 73% 19% • 3 - L’hôpital psychiatrique est mis hors cause parce que Carl n’avait pas manifesté de tendances suicidaires ? • 4 - Le médecin urgentiste est mis hors cause car il a prodigué les meilleurs soins dont il était capable ? 65% AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart 37
Case Report n°6 Hôpital psychiatrique 25 • 1 - Le médecin urgentiste est condamné parce qu’il aurait dû faire appel à un confrère plus compétent en toxicologie et peut-être même au Centre Antipoisons? • 2 - Le médecin urgentiste est mis hors cause car personne n’aurait pu sauver un patient ayan bu au moins 20cl de Dettol? AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n°6 Hôpital psychiatriqu Case Report n°6 Hôpital psychiatrique 28% • 1 - Le médecin urgentiste est condamné parce qu’il aurait dû faire appel à un confrère plus compétent en toxicologie et peut-être même au Centre Antipoisons? • 2 - Le médecin urgentiste est mis hors cause car personne n’aurait pu sauver un patient ayan bu au moins 20cl de Dettol? 72% AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart 39
Case Report n° 6 Réponse 1. - Civ. Ypres, 7 avril 2000 : « Il n’y a pas de responsabilité de l’hôpital psychiatrique. Un hôpital ne commet pas de faute en laissant un produit de désinfection toxique à portée d’un patient, dès lors que ce patient ne montre pas d’intentions suicidaires ». AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 6 Réponse 2. - Civ. Ypres, 7 avril 2000 : « Le médecin du Service des urgences, confronté avec un cas d’intoxication rare d’un patient, doit mettre en œuvre un devoir particulier de précaution. Il doit éventuellement faire appel à un autre spécialiste, et par exemple au Centre Antipoisons. Au surplus, le médecin du Service des urgences a traité le patient en considérant qu’il avait avalé 20 cl de Dettol alors que la quantité absorbée n’était connue par personne. En effet, le bidon de 5 litres que l’on a retrouvé était vide aux ¾. Le lien de causalité entre le traitement négligent d’un médecin avec le décès du patient (et non avec la perte d’une chance de survie) est établi quand un traitement adéquat impliquait toutes les chances de guérison du patient ». AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 7 Soins intensifs Le Service de soins intensifs est réparti en quatre secteurs, dont le secteur « Soins intensifs polyvalents ». La garde de chaque secteur est assurée la nuit par un assistant. Celui-ci est supervisé par un médecin permanent joignable à son domicile. Une nuit, un généraliste annonce l’envoi en salle d’urgence d’une patiente pour suspicion de méningite méningocoque. A son arrivée, le Docteur M, assistante en neurologie, 5ème année, procède à une ponction lombaire et transfère la patiente aux Soins intensifs sous la responsabilité du Docteur V, assistante du SI. La ponction lombaire fait apparaître un liquide céphalorachidien clair et non purulent. Le docteur M dit au Docteur V : « Cela ne remet pas en cause mon diagnostic de méningococcémie ». AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n° 7 Soins intensifs Le Docteur V constate des taches cutanées et téléphone vers 2h30’ à son superviseur. Elle parle d’une suspicion de méningite et des résultats de la ponction lombaire. Elle ne parle ni des taches cutanées, ni de méningococcémie. Le superviseur la rassure. Vers 5h45’, le Docteur V téléphone à nouveau au superviseur en raison de la dégradation de l’état de la patiente. Celui-ci prescrit l’administration d’une antibiothérapie. A 7h, le Docteur V appelle à nouveau le superviseur qui allait rejoindre l’hôpital. A ce moment, la méningococcémie ne faisait plus aucun doute. La patiente devait décéder peu après. * * * AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n°7 Soins intensifs 2 1 - Le superviseur est condamné pour homicide involontaire ? 2 - Le superviseur est condamné pour non-assistance à personne en danger ? 3 - Le superviseur est acquitté ? AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n°7 Soins intensifs 0% 1 - Le superviseur est condamné pour homicide involontaire ? 2 - Le superviseur est condamné pour non-assistance à personne en danger ? 50% 3 - Le superviseur est acquitté ? 50% AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart 45
Case Report n°7 Soins intensifs 00 • 1 - L’assistante des soins intensifs est acquittée ? • 2 - L’assistante des soins intensifs est condamnée pour homicide involontaire ? • 3 - L’assistante des soins intensifs est condamnée pour non-assistance à personne en danger ? AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n°7 Soins intensifs Case Report n°7 Soins intensifs 0% • 1 - L’assistante des soins intensifs est acquittée ? 0% • 2 - L’assistante des soins intensifs est condamnée pour homicide involontaire ? 0% • 3 - L’assistante des soins intensifs est condamnée pour non-assistance à personne en danger ? AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart 47
Case Report n°7 Soins intensifs 25 • 1 - L’hôpital est acquitté ? • 2 - L’hôpital est condamné du chef d’homicide involontaire ? • 3 - L’hôpital est condamné pour défaut d’assistance à personne en danger ? AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart
Case Report n°7 Soins intensifs Case Report n°7 Soins intensifs • 1 - L’hôpital est acquitté ? 68% • 2 - L’hôpital est condamné du chef d’homicide involontaire ? 28% • 3 - L’hôpital est condamné pour défaut d’assistance à personne en danger ? 4% AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart 49
Case Report n° 7 Réponse Le Tribunal correctionnel de Bruxelles a acquitté le superviseur parce qu’il n’avait pas reçu toutes les informations nécessaires. L’assistante est acquittée parce qu’i n’est pas démontré que sans les fautes qu’elle a commises, le décès aurait pu être évité. L’hôpital est acquitté parce qu’il n’a commis aucune faute. AFMC-Durbuy-25 mai 2013. J.L. Fagnart