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Pour une loi de prévention de l’obésité infantile. La campagne 2007 de l’UFC-Que Choisir. Les chiffres de l’obésité en France. Adultes 12,4 % obèses = 5,9 millions (IMC > 30) 29,2 % surpoids = 13,9 millions (25 < IMC < 30) (ObEpi 2006) Enfants (moins de 18 ans)
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Pour une loi de prévention de l’obésité infantile La campagne 2007 de l’UFC-Que Choisir
Les chiffres de l’obésité en France Adultes • 12,4 % obèses = 5,9 millions (IMC > 30) • 29,2 % surpoids = 13,9 millions (25 < IMC < 30) (ObEpi 2006) Enfants(moins de 18 ans) • 12 % obèses = 1,5 millions (Cnam 2005<= enquête Santé Insee 2002-2003) • probabilité enfant reste obèse à l’âge adulte = 20 à 50% • après la puberté = 50-70% (J.P. Dommergues Fédération de Pédiatrie Hôpital Bicêtre et Faculté de Médecine Paris-Sud)
Les conséquences de l’obésité • problèmes cardiovasculaires, • attaques cérébrales ou infarctus du myocarde : x 2 (IMC> 30), • élévation des graisses dans le sang (20 à 30 % des pers. obèses contre 4% dans la pop. normale) • diabète (60 à 90% pers. avec diabète non insulinodépendant sont obèses) • pression artérielle • Diminution de l’espérance de vie : (- 10 ans pour obésité importante IMC> 40)
Les coûts de l’obésité • Europe des 15 : entre 75 à 130 milliards d’euros/ an (source Commission Européenne) • 6 % des dépenses de santé des pays de la zone européenne (Charte Fao/Oms) • les personnes obèses dépensent : 27% de plus en soins de ville 39% de + en pharmacie (source CNAM)
Les axes de la prévention de l’obésité infantile 1 - Restauration scolaire 2 - Offre alimentaire 3 - Marketing télévisé enfant
coût matière (mini. 4 francs !!) demande des normes et référentiels commission de restauration scolaire _ Historique (1/4) ►Octobre 1994 - Avis du CNA n°15 : ► Septembre 1997 - Avis du CNA n°18 ► Juin 2001 - Circulaire de l’Education Nationale (relative à la composition des repas servis en restauration scolaire et à la sécurité des aliments ) _
Historique (2/4) ► 2002 – Enquête « Néorestauration » : • Pas assez de viande rouge, de poisson, de prod. laitiers riches en calcium, fruits peu variés • 50 % communes non conformes à la circulaire du 25 juin 2001 ► 2003 – Enquête CERIN (Centre de Recherche et d'Information Nutritionnelles) • Idem précédente, plats de résistance trop gras • Seulement 1,37 € pour les matières premières !
Historique (3/4) ► Mai 2004 – Avis du CNA n° 47 • circulaire du 25 juin 2001 obligatoire • budget décent • fonction dédiée à l’achat des produits • modulation des tarifs par rapports aux revenus • présence d’un diététicien • contrôle attribué ►Février 2005 – Enquête de l’UFC –Que Choisir …
Les tests de "Que – Choisir"(février 2005) 1°) Etude de menus : 100 communes x 20 jours = 2000 menus étudiés 2°) Analyses physico chimiques : 15 maternelles et primaires x 4 jours = 60 menus analysés _
Peu d’entrées trop grasses Peu de desserts trop sucrés ou trop gras Plats de viandes trop gras Trop peu de légumes en garnitures Trop peu de poisson, viande rouge Trop peu de produits laitiers Manque de variété 45 % des villes ne respectent pas la moitié des critères de fréquence Les tests de « Que – Choisir » : 1°) L’étude des 2000 menus + _
- Protéines : 20% (reco. 10 à 15 %) - Matières : 35 % - max. 53 % !grasses(reco. de 30 à 35 %) - Sel : 3,2 g / repas – max. 5,3g(reco. 2,2 g) - Féculents : 44 % (reco. 55 %) - Calcium : 130 mg (reco. 170 mg) _ Les tests de « Que – Choisir » : 2°) L’analyse des 60 menus Trop : Pas assez :
Historique (4/4) ► Mai 2006 – Remise par S. HERCBERG à X. BERTRAND des recommandations du PNNS-2 : (idem précédents) ► Janvier 2007 – Rapport Afssa • 784 collèges et lycées • Pour 1/4 recos rarement ou jamais mises en oeuvre • 15 % seulement, ont un nutritionniste • responsables achats : 38 % seulement formés (nutrition et GPEMDA) • 50 % aucune exigence dans cdc fournisseurs !!!
Les demandes de l’UFC-Que Choisir • La circulaire du 25 juin 2001 obligatoire • Fonction dédiée à l’achat des produits dans les établissements • Des budgets matières premières décents (1,10 € relevé dans certaines cantines !) • Diététiciens mutualisés entre établissements • Des contrôles indépendants
Nous mangeons trop gras et trop sucré • Trop de matières grasses : 40% de notre énergie (norme FAO/OMS : entre 20% et 30%) • Trop sucres : 17,5% de notre énergie (norme FAO/OMS : 10 % maxi )
Evolution des consommation sur les 40 dernières années : chocolats et confiseries x 2 boissons sucrées x 3 yaourts et desserts lactés x 8 1 barre chocolatée de la quantité de sucre ou = 3/4 journalière maximale 1 canette de soda pour enfant entre 4 et 6 ans ! Des produits gras et sucrés jusqu’à l’indigestion
LES FRUITS ET LES LÉGUMES ÉVINCÉS (en 40 ans) : • fruits frais : - 17%, • légumes frais : - 40%. • Baisse plus marquée chez les enfants : • Seulement 7% des enfants consomment 5 f&l / j DES TENTATIONS À TOUS LES RAYONS : • Achats directement influencés par présentation (hauteur dans le rayon, têtes de gondoles, promotions, nombre de références) • Pour les enfants : les produits les plus déséquilibrés. • 2004, l’Afssa : retrait des confiseries au niveau des caisses …
Les demandes de l’UFC-Que Choisir • Mieux faire connaître au public les repères nutritionnels du Pnns (INPES exonéré achat d’espace) • Améliorer l’attractivité des fruits et légumes (soutien R&D) • Aider la communication publicitaire pour les fruits et légumes (caractère « intérêt général permanent ») • Favoriser l’amélioration nutritionnelle des produits transformés (soutien R&D des PME) • Pour une meilleure offre alimentaire en rayon (caisses, promotions, têtes de gondoles)
=> interdire messages publicitaires alimentaires destinés aux enfants illusoire de croire que leur sens critique les protège => interdiction de la publicité alimentaire pour les enfants Les recommandations des experts ► Juin 2000 - Inserm : ► Juillet 2004 - Afssa : Mise en œuvre : RIEN à ce jour
Etude UFC-Que Choisir sept. 2006 Deux volets : 1°) Examen 723 publicités pendant programmes enfants 2°) Enquête en face à face 704 parents et enfants
Pyramide Alimentaire (USDA 2003) Publicités Télévisées (relevé UFC –Que Choisir 2006)
Impact des publicités Enfants : • 60 %regardent TV tous les jours en rentrant de l’école, • 70 %ont vu « Lion » et « Danette », • 77 % préfèrent « Chocapic », Parents : • 71 % trouvent les publicités influentes, • 40 % trouvent difficile de résister aux réclamations de leur enfant,
Les 30 % d’enfants les plus exposés à la publicité : • exercent le plus de pression sur leurs parents pour l’achat des produits alimentaires • consomment le plus d’aliments gras et sucrés • appartiennent à des familles plus défavorisées
Les lignes directrices du BVP • Référence :respectée … mais inopérante aux parents pour 84 % des spots • Grignotage :1 non respect … et plein de produits de grignotage • Exagérations :2 non respects • Ce que le BVP l’équilibre alimentaire : ignore : 89 % de produits déséquilibrés
Seulement 9% des personnes 37% de sucre
Les demandes de l’UFC-Que Choisir • Encadrer les publicités lors des programmes pour enfants par une réglementation • Sur la base des profils nutritionnels • Définir les programmes vu par les enfants