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Testez vos connaissances Virginie Houadec, conseillère pédagogique auprès de l’IEN, Toulouse Rive-Gauche. 1. Le droit à l’éducation. La loi Jules Ferry institue-t-elle l’obligation d’instruction et la laïcité de l’enseignement primaire ?. a/ Pour les filles comme pour les garçons.
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Testez vos connaissances Virginie Houadec, conseillère pédagogique auprès de l’IEN, Toulouse Rive-Gauche
La loi Jules Ferry institue-t-elle l’obligation d’instruction et la laïcité de l’enseignement primaire ? a/ Pour les filles comme pour les garçons. b/ Pour les garçons.
« Faire parvenir par un travail toujours personnel de la pensée, par une culture excluant toute idéologie, toute religion, toute censure à une autonomie effective de jugement. »
« C'est le mérite de nos lycées de jeunes filles de ne préparer à aucune carrière et de ne viser qu'à former des mères de famille dignes de leurs tâches d'éducatrices. » (Circulaire du ministère de l’Instruction publique, 1890)
Depuis quelle année les programmes de l’enseignement primaire et secondaire ainsi que le baccalauréat sont-ils identiques pour les filles et les garçons ? a/ Juin 1861. b/ Loi du 28 mars 1882. c/ Décret du 25 mars 1924.
La co-éducation : enseigner la même chose aux filles et aux garçons mais dans des lieux différents.
L’égalité de traitement pour les professeurs du secondaire a/ 1919 ; b/ 1927 ; c/ 1932.
L’égalité de traitement pour les institutrices et les instituteurs est instaurée en 1919 et les enseignantes du supérieur attendront 1932.
Les femmes peuvent s’inscrire à l’université sans l’autorisation de leur mari depuis a/ la loi du 15 avril 1911 ; b/ la loi du 18 février 1938 ; c/ la loi du 7 juin 1969.
Quelle loi autorisa les femmes à exercer une profession sans autorisation maritale ? a/ La loi du 14 juillet 1945. b/ La loi du 24 mars 1958. c/ La loi du 13 juillet 1965.
Le principe de l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes est inscrit dans la loi a/ Du 24 janvier 1946. b/ Du 20 juin 1956. c/ Du 22 décembre 1972.
L’école polytechnique devient mixte a/ En 1945. b/ En 1970. c/ En 1972.
Huit femmes sont reçues et l’une d’entre elles (Anne Chopinet) sera major de promotion.
L’obligation de mixité dans tous les établissements publics d’enseignement est organisée par la loi a/ La loi Debré,1973. b/ La loi Haby, 1975. c/ La loi Devaquet, 1986.
« La crise de croissance de l'enseignement secondaire […] nous projette dans une expérience (de la mixité) que nous ne conduisons pas au nom de principes (par ailleurs forts discutés) mais, pour servir les familles au plus proche de leur domicile. » (Circulaire du ministère de l’Éducation nationale, 1957)
La mixité est rendue obligatoire pour des raisons uniquement économiques.
«On peut aussi se demander si la coexistence des enfants dans l’école ne contribue pas, à sa manière, à maintenir, reproduire les rapports traditionnels entre les sexes. » Claude ZAIDMAN, 1996 .
Il n’est pas neutre de mettre ensemble, dans une même classe des filles et des garçons sans tenir compte des rapports sociaux de domination.
Aucune réflexion pédagogique n’accompagnera ce changement. On fera comme si mixité voulait dire égalité d’accès aux savoirs entre les filles et les garçons.
Cette équivalence mixité/égalité commence à être interrogée dans les années…
a/ 1970 ; b/ 1980 ; c/ 2000.
GianiniBelottiÉléna, Du côté des petites filles, Paris, Des Femmes – Antoinette Fouque, 2009. Mosconi Nicole, La Mixité dans l’enseignement secondaire, un faux-semblant ?, Paris, PUF, coll. « Pédagogie d’aujourd’hui », 1989. Bérard Michèle, « Christiane ou le paradoxe des petites filles âgées », La Pédagogie institutionnelle en questions, n° 5 juin 1986. MichelAndrée, Non aux stéréotypes ! vaincre le sexisme dans les livres pour enfants et les manuels scolaires, Paris, Unesco, 1986. Zaidman Claude, La Mixité à l’école primaire, Paris, L’Harmattan, coll. « Bibliothèque du féminisme », 1996.
Dans les interactions enseignant(e)s/élèves Garçons dominent l’espace sonore Fréquences des interventions spontanées Rappels disciplinaires
Du côté des sollicitations des enseignant(e)s Dans les interactions enseignant(e)s/élèves
Placement des élèves Intervention Non intervention Mixité Non mixité
Du côté du déplacement des élèves dans la classe = filles = garçons = enseignant
Du côté des jeux à la récré 35 Dans l’organisation spatiale de la cour d’école
Jeux à la récréation 36 Comportements différenciés selon le sexe
Objectifs de la mixité « J’utilise la mixité quand ça se passe mal comme moyen de pression pour calmer les élèves »
Égalité Équité Mixité Parité Genre
Égalité, équité, mixité, parité, genre Égalité La notion d’égaliténe se confond pas avec l’identitéet n’est pas contradictoire avec la notion de différence. Si l’égalité existe de façon formelle dans le principe, elle est loin d’être acquise dans les faits. L’égalité de jure (de droits) ne mène pas automatiquement à une égalité de facto (de fait), d’où la nécessité de mettre en œuvre des démarches d’équité.
Égalité, équité, mixité, parité, genre Différences et inégalités La différence a trait à la diversité physique, culturelle, sociale... Le problème est que face à une différence, on a tendance à établir une hiérarchie des valeurs, ce qui crée des inégalités.
Égalité, équité, mixité, parité, genre Équité La démarche d’équité vise à corriger des inégalités de départ pour arriver à l’équivalence des chances (ou opportunités) entre femmes et hommes, en tenant compte de leurs besoins et intérêts spécifiques.
Égalité, équité, mixité, parité, genre Mixité Cette démarche intègre des personnes des deux sexes. Parité La parité signifie que chaque sexe est représenté à égalité. La parité est souvent une condition nécessaire de l’égalité, mais non suffisante.
Égalité, équité, mixité, parité, genre Genre Le genre est un concept sociologique qui propose de s’appuyer sur la prise en compte et l’analyse des rapports socialement et culturellement construits entre femmes et hommes. L’approche de genre considère que parallèlement au sexe biologique, anatomique, qui est inné, il existe un sexe socialement construit, fondé sur des rôles sociaux différenciés, des stéréotypes…
Les pouvoirs publics s’engagent sur la voie d'actions spécifiques avec pour objectif de promouvoir « l'égalité des chances entre les sexes à l'école ».
a/ 1985. b/ 1989. c/ 2000.
Convention pour la promotion de l'égalité des chances entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif – BO, n° 10, 9 mars 2000. • Améliorer l'orientation scolaire et professionnelle des filles et des garçons et veiller à l'adaptation de l'offre de formation initiale aux perspectives d'emploi. • Promouvoir une éducation fondée sur le respect mutuel des deux sexes. • Renforcer les outils de promotion de l'égalité et la formation des acteurs.
Convention interministérielle de juin 2006 signée par huit ministères – BO, n° 5, 1er février 2007 1. Améliorer l’orientation scolaire et professionnelle des filles et des garçons, pour une meilleure insertion dans l’emploi ; 2. Assurer auprès des jeunes une éducation à l’égalité entre les sexes ; 3. Intégrer l’égalité entre les sexes dans les pratiques professionnelles et pédagogiques des acteurs et des actrices du système éducatif.
Circulaire de rentrée 2007 3.2 L’égalité des filles et des garçons dans le système éducatif. Donner aux filles et aux garçons une égale ambition scolaire. Faire de l’école le lieu où s’apprend l’égalité des sexes.