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DE MEHUN-SUR-YEVRE à TOURS

DE MEHUN-SUR-YEVRE à TOURS. - I -. Diaporama de Jacky Questel. Mehun sur Yèvre – Monthou sur Cher : 90 km.

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DE MEHUN-SUR-YEVRE à TOURS

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Presentation Transcript


  1. DE MEHUN-SUR-YEVRE à TOURS - I - Diaporama de Jacky Questel

  2. Mehun sur Yèvre – Monthou sur Cher : 90 km

  3. Une Journée… nous avons toute une journée devant nous pour aller de Nevers à Tours, soit 252 km. Formidable ! Nous avons décidé de privilégier la plus belle partie du parcours, et de partir de Mehun-sur-Yèvre. Nous partons donc de la Porte de l’Horloge ! Mehun-sur-Yèvre, ville du Cher, un des "Plus Beaux Détours de Fran-ce", répond aux critères rigoureux de sélection de ce label. C’est une ville médiévale appelée "cité de Charles VII". La porte de ville est le plus beau vestige qui subsiste des remparts de la cité de Mehun. Elle date du début du XIIIe siècle et présente les der-nières innovations militaires de son temps : passage de la herse, en-chaînement des arcades défensives, disposition des archères, chambres de tir intérieures, etc. Dans sa partie supérieure, elle était certainement dotée, à l’origine, de hourds en bois, dont l’allure nous échappe totalement. La cloche qui sonne toujours les heures est très ancienne, c’est une commande du duc de Berry à la fin du XIVe siècle.

  4. Le château de Charles VII (enfin, ce qu’il en reste !!!) Connu dans les textes depuis le premier quart du IXe siècle, le château de Mehun est un site majeur pour la castellologie française. La tour a de belles fenêtres gothiques à chéneaux géminés, et un escalier dans le mur. Le site devient l’un des séjours privilégiés de la cour du roi Charles VII qui y reçoit les plus grands personnages de son temps, son argentier Jacques Cœur, les capitaines comme Alençon, Xaintrailles, Dunois, La Hire, ainsi que l’une des grandes héroïnes de notre histoire : Jeanne d’Arc. C’est dans la grande salle du château qu’il lui remet, à elle et à sa famille, ses lettres de noblesse à “la Noël” 1429.

  5. Nous traversons Châtres-sur-Cher, paresseusement endormi sous un pâle soleil d’hiver.

  6. La France est un pays d’eaux, calmes ou tumultueuses. Ici, nous longeons le paisible canal.

  7. Encore une porte ! Nous voici à Ménetou-sur-Cher, cité médiévale, toujours dans le Cher. C'est en 1212 qu'Hervé II de Vierzon décide de fortifier Mennetou. Les matériaux de construction seront pris sur place. Le sous-sol fournira les pierres et le Cher le sable. Hervé II fait tout d'abord creuser des fossés au nord (actuelle rue des Fossés). La fortification se poursuivra tout au long du XIIIème s. pour aboutir à un ouvrage long de 250m, large de 150m et haut de 15m. Cette forteresse était entrecoupée par 5 tours rondes composées de 2 étages défensifs avec meurtrières Au début du XIIIème s., Philippe Auguste part à la reconquête du royaume de France dont les 2/3 des terres sont aux mains des Anglais. Monesto (Mennetou date du XVIIème s.), domaine capétien, possède des atouts naturels qui en font une place idéale de défense avancée.La porte bonne nouvelle, contrairement à ses sœurs, était protégée par un mur d'enceinte. Cette 4ème porte permettait l'accès au faubourg Bonne Nouvelle situé à l'est (vers Jérusalem) ; le retour des croisades ne pouvait être qu'une "bonne nouvelle" même si l'on n'en revenait pas.

  8. Si Mènetou comprend une porte, un quartier et une rue Bonne Nouvelle, il a aussi une "rue de l’Enfer". Est-ce pour contrebalancer le sinistre de cette appellation que, au début de cette rue, on trouve cette gracieuse statue de Madone ? Mais voir l’une près de l’autre la Vierge et cette plaque de rue est assez savoureux…

  9. Nous avons voulu descendre la rue de l’Enfer, une rue tortueuse et en pente raide, pour photographier de plus près cette belle maison à colombage, mais nous som-mes tombées sur un chantier en pleine rue. Et l’enfer, ce fut pour remonter cette rue si étroite en marche arrière, en essayant de n’écra-ser personne ! Aux dernières nouvelles, per-sonne n’en était mort…

  10. Vieilles pierres ou beaux castels, le pittoresque est partout, à Ménetou !

  11. Des enseignes savoureuses, des rues étroites et tortueuses, un clocher dominant la ville… Tout ce que j’aime !!!

  12. Une photo des remparts et maison à colombage, avant de quitter Ménetou.

  13. Du haut des remparts, les pigeons surveillent notre départ…

  14. Sans nous presser, nous arri-vons à Villefranche-sur-Cher, qui nous offre son église aus-tère et trapue du XII° siècle. C’est l’église Sainte-Madeleine, classée monument historique. Villefranche-sur-Cher est située sur le Cher et sur le canal du Berry. Et nous sommes passées dans le Loir-et-Cher.

  15. La maison des Templiers pré-sente un cas fort rare d’archi-tecture civile du XIIème siè-cle, présente plus de caractère intéressant que par ses faça-des. Les étages sont marqués par des solivages du XVIIème siècle; les cheminées, les cloi-sons, les portes sont assez récentes. Il faut signaler cepen-dant un caveau en forme de demi-corbeille de belle taille dont toutefois la destination paraît incertaine mais qui date de l'époque de la construction. L'épaisseur des murs donne l'impression d'une solidité à toute épreuve : c'est encore une signature de l'ouvrage des Templiers.

  16. Nous voilà parvenues à Selles-Sur-Cher. Ce beau pont enjambe le Cher, évidemment !

  17. Nous y sommes arrivées vers midi, au moment où le marché repliait ses tréteaux. Nous partons à la recherche du château.

  18. Château du 13ème, 17ème siècle, classé monument historique. Actuelle-ment en cours de rénovation. on y trouve encore les vestiges de l'ancienne forteresse avec des douves.

  19. La brique n’est pas seulement maté riau de construction, elle est aussi élément de décoration.

  20. Nous avons dégusté là un excellent repas, notamment, en entrée, une crêpe aux champignons, à faire pâlir d’envie toutes les crêperies bretonnes !!! Je vais finir par dresser ma carte personnelle des bonnes tables de France !!!

  21. Nous avons quitté "la Comédia" après un dernier échange de sourires et de mails. A la sortie de Selles, les vignobles de Touraine s’étendent à perte de vue.

  22. Le Lac des Trois Provinces : situé entre le Canal de Berry et le Cher, à 800 mètres du cœur historique de Saint Aignan sur Cher, ce lac artificiel de 35 hectares emprunte son nom à sa situation particulière aux confins du Berry, de la Sologne et de la Touraine.

  23. Partout, au long de la route, les panneaux nous allèchent. Et le printemps allume ses premières touffes jaunes. Le réveil de la nature est sensible partout.

  24. Une surprise de taille à Thézée ! Un site gallo-romain, sur une grande étendue.

  25. Cet ensemble est unique dans le monde romain et c'est pour cela que nous dis-posons de peu d'éléments pour affirmer avec exactitude son utilisation et ses fonctions. Plusieurs hypothèses ont été émises. Il pourrait s'agir d'un entrepôt, lieu de stockage des poteries fabriquées de l'autre côté du Cher.  Les Maselles pourraient être un bâtiment à usage juridique, administratif, ou bien même une mansio (sorte de relais de poste). Ce sont surtout les dimensions de ces bâtiments qui sont impressionnantes. Le bâtiment du nord a 40 mètres de long, 14 mètres de large et 7.40 mètres de hauteur.

  26. Nous arrivons au fameux Barrage à Aiguilles. Nous sommes perplexes et ne trouvons rien d’extraordinaire à ce site… Bon, peut-être que nous n’y connaissons rien… Une photo quand même pour des correspondants plus futés que nous… Internet nous apprendra POURQUOI nous ne voyons rien…

  27. Le site comprend un barrage à aiguilles de 45 m de long, un déversoir de superficie fixe de 41 m de long (pour l'écoulement des eaux), une écluse dont le sas mesure 35 m x 5,20 m, une maison éclusière conçue pour loger un éclusier et un barragiste, deux petits bâtiments destinés à abriter les aiguilles. Le barrage mobile à aiguilles permet de remonter le niveau de l'eau pour rendre la rivière navigable en toute saison et peut s' escamoter complètement au moment des fortes eaux (on le couche au fond de l'eau en automne pour le remonter au printemps). L’écluse à sas est fermée par des portes métalliques à ventelles ayant remplacé les portes busquées en bois à balancier d'origine ; La maison éclusière est identique aux 15 autres établies le long du Cher canalisé sauf qu'elle a été réalisée en brique et pierre (les autres sont en pierre de taille). Elle se compose de deux logements et d'un four à pain commun. Les combles des maisons éclusières situées en Loir-et-Cher, comme celle des Mazelles, sont dorénavant habitables grâce à l'ouverture de deux lucarnes (depuis le début des années 1990). Le barrage mobile conserve ses fermettes en fonte d'origine (les tabliers ont été remplacés) et son petit treuil mobile destiné au démontage et remontage du barrage. Et voilà pourquoi nous ne pouvions rien voir. Promis, nous essayerons de revenir à la belle saison, pour une VRAIE photo !!!

  28. Photos : Yvonne Texte : Jacky Musique : Accordéon - Aimable Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/

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