80 likes | 228 Views
■ De grands progrès Au XVIIIe siècle, les conditions de vie des Français se sont nettement améliorées .
E N D
■ De grands progrès Au XVIIIe siècle, les conditions de vie des Français se sont nettement améliorées. Les progrès médicaux, le recul des épidémies, une alimentation plus équilibrée et une meilleure hygiène leur ont permis de vivre plus longtemps. La population française est alors passée de 20 millions d'habitants au début du XVIIIe siècle à 27 millions à la fin du siècle. La situation économique a elle aussi progressé. Les premières entreprises industrielles (métallurgiques et textiles) ont produit de plus en plus de biens. La construction de routes et de ponts a entraîné le développement du commerce. Mais l'agriculture, qui restait la principale activité économique, évoluait peu. Malgré l'introduction de quelques nouveautés comme la culture de la pomme de terre et l'utilisation des premiers engrais, les méthodes demeuraient traditionnelles et les rendements faibles.
■ La société de l'Ancien Régime Comme au XVIIe siècle, la société française était divisée en trois ordres. La noblesse et le clergé étaient des ordres privilégiés : ils ne payaient pas la taille (le principal impôt) et percevaient des droits féodaux. La haute noblesse (de robe ou d'épée) et une partie du clergé (les évêques et les abbés) possédaient de grands domaines qu'ils faisaient exploiter par des paysans, ce qui leur permettait de mener une existence luxueuse En revanche, la petite noblesse et le bas clergé vivaient simplement, voire pauvrement. Le tiers état comprenait tout le reste de la population (c'est-à-dire la très grande majorité des Français) et présentait une importante diversité. Dans les villes, la haute bourgeoisie (riches marchands, officiers) vivait dans l'aisance et aspirait à participer à la vie politique. Elle se distinguait des artisans et des boutiquiers, qui vivaient modestement. Dans les campagnes, le niveau de vie des paysans était très différent selon qu'ils étaient laboureurs (riches paysans), fermiers (qui payaient un loyer pour exploiter leurs terres) ou manouvriers (qui travaillaient pour les laboureurs). Dans l'ensemble, le tiers état ne profitait pas du progrès économique et vivait encore pauvrement.
La société française au XVIII° siècle Louis XVI Louis XIV Louis XV 1792 1700 1715 1774 1800 *Au XVIII° siècle, les conditions de vie des français se sont améliorées avec le recul des famines et les progrès médicaux. La population a alors fortement augmentée. La société de l’ancien régime était divisée en trois ordres. La noblesse et le clergé étaient des ordres privilégiés : ils ne payaient pas d’impôts et percevaient des droits féodaux. Le Tiers état comprenait tout le reste de la population et présentait une importante diversité : riches bourgeois, petits artisans et paysans.
Les Philosophes des Lumières Pour résumer la philosophie des Lumières, on peut dire qu'elle repose sur les valeurs de Liberté, de Tolérance et de Justice. Les philosophes des Lumières avaient donc tous pour but d'éclairer, d'où leur nom, l'esprit humain et la pensée de leurs contemporains par la raison. Cependant, leurs idées différaient sur certains points. Voltaire (François-Marie Arouet dit) : 1694-1778 Auteur notamment d’essais historiques et de contes philosophiques. Ses écrits témoignent de son souci de vérité et de tolérance. Il dénonce la torture, l'esclavage et la peine de mort, dans son Dictionnaire Philosophique. Il a été emprisonné à la Bastille pendant un an en 1717. " Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire "
Rousseau (Jean-Jacques) : 1712-1778 L’ ensemble de son œuvre est fondée sur la recherche d’une harmonie avec les hommes. Il est convaincu de l’importance de l’éducation du peuple. Politiquement, Rousseau a des idées démocratiques : dans Le Contrat social, il exprime ses principes politiques : autorité d'un peuple souverain qui peut changer ses lois et gouvernants. A la fin de sa vie, il est critiqué par Voltaire qui se moque de ses idées utopiques. Diderot (Denis) : 1713-1784 Il fut un des grands animateurs intellectuels du 18° siècle. Diderot est avant tout un penseur curieux, cultivé et travailleur infatigable. Avec D’Alembert, il sera le maître d’œuvre de l’Encyclopédie, grâce à laquelle, il veut susciter la curiosité et vulgariser les connaissances.
Montesquieu (Charles-Louis de Secondat, baron de) : 1689-1755 Auteur des Lettres Persanes et de l’Esprit des Lois. Il inspira la constitution de 1791 et fut à l’originedes doctrines constitutionnelles qui reposent sur la séparation des pouvoirs : législatif, exécutif et judiciaire. Il a été élu à l’Académie française en 1727. De 1728 à 1731, il réalise un long voyage à travers l’Europe. Les combats des philosophes ont été utiles. Ils ont conduit d'une part à l'abolition de la torture et de l'esclavage et d'autre part ont aidé à la Révolution Française qui a mis fin à l'absolutisme et permis, à terme, une plus grande équité dans la société française. Les philosophes des Lumières sont donc en partie à l'origine de la devise actuelle de la France : « Liberté, Egalité, Fraternité ». Lexique : Pouvoir législatif : Le pouvoir de voter les lois. Pouvoir exécutif : Le pouvoir de faire appliquer les lois. Pouvoir judiciaire : le pouvoir de contrôler l'application de la loi et sanctionner son non respect Régime politique : La forme de gouvernement d’un état.
*Au XVIII° siècle, les rois Louis XV et Louis XVI étaient des souverains absolus de droit divin. La noblesse et le clergé s’opposaient à toute réforme tandis que les philosophes des lumières dénonçaient les abus de la monarchie absolue et répandaient l’idéal d’une société composées d’hommes libres et égaux devant la loi et l’impôt. Salon de madame Geoffrin