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DES OBJETS… BIEN FRANÇAIS. LE SOLEX. La petite histoire du solex
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La petite histoire du solex C’est l’histoire d’une bicyclette qui roulait toute seule! Véritable mythe à deux roues, le Solex a longtemps été synonyme d’économie. Pourtant, aujourd’hui, certains collectionneurs se les arrachent à prix d’or. CHIC nous raconte sa petite histoire… à moteur! Les associés Marcel Mennesson et Maurice Goudart fabriquaient des radiateurs et des carburateurs pour les autobus, mais depuis belle lurette, ils avaient un autre projet en tête, celui de créer un moteur pour les bicyclettes. En Avril 1946, les premiers vélos à moteurs sont commercialisés, ils deviennent très vite un moyen de transport populaire pour voyager dans la France entière. C’est qu’il est bien pratique et en plus de tout il est économique, avec 1 litre et demi d’essence, on pouvait faire une ballade de 100 kilomètres. Depuis sa création, le solex n’a pas changé, mais malgré sa popularité, en 1988 les usines finissent par fermer, en 20 ans entre 7 et 8 millions de solex ont étés produits.
La petite histoire de l’Opinel Le couteau Opinel, plus simplement appelé "Opinel", est un couteau de poche au manche en bois, simple, robuste et bon marché. Ce couteau au symbole de "main couronnée" est originaire de Savoie où il est fabriqué depuis plus d’un siècle. Les Opinels, dont certains modèles sont aujourd’hui des objets de collection, se déclinent en 10 tailles numérotées de 2 à 12 selon la longueur de la lame (de 3,5 cm à 12 cm). La fabrication des numéros 1 et 11 a toutefois été arrêtée respectivement en 1932 et 1935. Il a été inventé en 1890 dans la commune de Albiez-le-Vieux près de Saint-Jean-de-Maurienne par Joseph Opinel. Ce dernier, qui était taillandier de métier et fabriquait de gros outils pour l'agriculture, commença à fabriquer des couteaux pour ses amis. Le succès rencontré par l’un de ses modèles l'encouragea à se reconvertir dans la fabrication industrielle de couteaux. Au début de la Seconde Guerre mondiale, 20 millions d'exemplaires de ce couteau savoyard avaient déjà été vendus. La bague de sécurité ou virole qui est caractéristique de ce couteau a été ajoutée en 1955. Depuis 1973, l'entreprise est implantée à Chambéry en Savoie. Elle est toujours dirigée par la famille Opinel et perpétue ses traditions avec succès. En effet, l'entreprise a réalisé près de 9 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2005 et exporte ce couteau typiquement français dans 70 pays. La marque produit 4 millions de couteaux par an; depuis sa création en 1890, on estime que 260 millions de couteaux ont été vendus à travers le monde.
Le modèle traditionnel d'Opinel est doté d'un manche en bois de hêtre ou de merisier et d’une lame en acier au carbone dont la courbe élégante est connue sous le nom de yatagán. Ce couteau simple et fiable comporte également une bande de métal rivetée sur laquelle la lame pivote et une bague de sécurité ou virole qui évite une fermeture ou une ouverture accidentelles de la lame. Au cours de son histoire plus que centenaire, le modèle original a été décliné dans des bois luxueux ou exotiques tels que le chêne, le noyer, l'olivier, le rosier ou le hêtre blanc ou dans d'autres matériaux comme la corne de bœuf. Plus de 200 essences différentes ont été utilisées pour fabriquer le manche. À noter la main couronnée était déjà représentée sur la lame des premiers modèles, tout maître coutelier devant depuis Charles IX apposer son emblème sur ses couteaux afin d'en garantir l’origine et la qualité. Les trois doigts gravés sur la lame représentent les reliques de saint Jean-Baptiste et figurent sur les armes de la ville de Saint-Jean-de-Maurienne. L'Opinel, qui a été utilisé par Picasso pour sculpter, est le fidèle compagnon de l’explorateur Jean-Louis Etienne et de dizaines de millions d’anonymes. Ce couteau de poche est même devenu un objet culte, reconnu comme tel par le Museum of Modern Art de New York ou le Victoria & Albert Museum de Londres. Il possède également son propre musée, à Saint-Jean-de-Maurienne, où vous serez accueillis par Jacques Opinel, le petit neveu du fondateur de la marque. Enfin, l'Opinel est entré dans le Dictionnaire Larousse en 1989 comme nom commun, synonyme de couteau de montagne… une consécration pour ce symbole du patrimoine français!
La petite histoire de l’eau de Javel L’Eau de Javel tire son nom de l’ancien village de Javel (aujourd’hui quartier du 15e arrondissement de Paris) où s’était créée, en 1784, une manufacture de produits chimiques, près du «moulin de Javelle». Cette manufacture était la propriété, à l’origine, de nobles proches du Comte d’Artois, frère de Louis XVI et dirigée par Léonard Alban. Elle était destinée aux lavandières (blanchisseuses de l’époque) alors nombreuses sur les bords de Seine. La «javelle» du latin populaire gabella est un mot d’origine gauloise; il désignait ce qu’on rassemble par poignées. Les lavandières, pendant le nettoyage du linge, le battaient avec une poignée de branches, ce qui permettait d’extraire un maximum d’impuretés des textiles. Claude-Louis Berthollet (1748-1822), chimiste savoyard et médecin du duc d’Orléans, savait que le blanchiment du linge sur pré était dû à l’action de l’oxygène de l’air et il chercha à reproduire artificiellement ce que faisait la nature. Il y réussit grâce aux solutions chlorées (le chlore dénommé alors «esprit de sel déphlogistiqué» ayant été découvert par Scheele en 1774). Dans ce village de Javel, Berthollet utilisa l’eau de chlore, en 1785, pour ses propriétés blanchissantes. Les directeurs de la Manufacture, MM. Alban et Vallet, décidèrent de dissoudre le chlore dans une solution de potasse particulièrement adaptée au blanchiment du linge et stabilisant le caractère oxydant du chlore. Ils avaient créé la «liqueur de Javel», qui devint ensuite l’Eau de Javel.
La petite histoire du cintre Pierre Desproges, grand humoriste français, trouvait les cintres menaçants. «Des épaules tombantes qui inspirent le plus souvent la pitié, et au bout un vilain crochet», voilà comment il les qualifiait. Que celui qui n’a jamais pesté contre un cintre lève le doigt! Parfois, il nous échappe des mains et tombe à terre, la robe qui étaient bien repassée se retrouve toute froissée, et nous voilà à quatre pattes dans la pénombre du placard à ramasser la robe fripée et le cintre blessé. Une mauvaise façon de commencer la journée. Les premiers cintres ont été inventés au 16e siècle. Volumineux et très arrondis au niveau des épaules, ils étaient utilisés par l’armée et le clergé. Au début du 19e siècle le cintre rentre dans toutes les maisons, même si personne n’y fait véritablement attention. Des inventeurs commencent à s’intéresser à lui. De nombreux brevets sont déposés dans le but de l’améliorer. Par exemple, en 1929, un cintre pneumatique est créé. Une fois dégonflé, il se plie volontiers. En bois vulgaire ou décoré, en fer, en plastique, pliable, jetable, ou objet de création pour les couturiers, au 21e siècle le cintre devient un objet fantaisiste que l’on affiche volontiers, alors que pendant des années, il est resté bien caché. Pour la petite histoire, le mot «cintre» vient du latin «cinctura» qui signifie «ceinture». Le mot «ceinture» a donné «cintrer», puis «cintre».
CHUPA CHUPS Chupa Chups est une marque de sucettes créée en 1958 par Enric Bernat, et est actuellement détenue par la société multinationale italo-néerlandaise Perfetti Van Melle. Elle est présente dans plus de 160 pays à travers le monde. Le nom vient du verbe espagnol chupar, qui signifie «sucer». Bonbon fixé à l’extrémité d’un bâtonnet.
La petite histoire de la Chupa Chups À la fraise, au citron, au chocolat, à la vanille ou encore au Coca Cola, Chupa Chups c’est plus de cinquante parfums. Autant vous dire qu’il y en a pour tous les goûts! D’Asie en Amérique en passant par l’Europe, Chupa Chups est présente dans plus de cent soixante pays. Elle a conquis tous les palais. Quatre milliards de Chupa Chups sont vendues chaque année. Cette sucette catalane jouit aujourd’hui d’une renommée internationale. L’inventeur de la Chupa est un Catalan du nom de Enric Bernat. Confiseur de profession, il est l’héritier d’une famille de fabricants de friandises. Pour l’anecdote, son grand père avait mis au point le premier bonbon culte en Espagne, une boule de sucre caramélisé. Il reprend l’idée de la boule, la plante au bout d’un bâton et donne naissance à cette nouvelle sucette en 1958. Enfin les enfants n’allaient plus se salir les mains avec des confiseries qui laissaient leurs doigts poisseux et collants. Au départ on pouvait se procurer une Chupa pour un peseta, ce qui la positionne d’emblée comme un produit de qualité. Dans les années 60, le bâton en bois est remplacé par du plastique. En 1969, Enric Bernat décide de redessiner le logo de sa sucette. Il fait alors appel à l’artiste le plus en vogue de son temps: le peintre Salvador Dali. C’est lui qui dessine cette jolie fleur inspirée d’une marguerite. Pour l’information: Chupa vient du verbe chupar qui en espagnol signifie sucer, «Chups» en est l’abréviation. Le slogan «Chupa, chupa, chupa chups» signifie donc «suce la chups»!
La petite histoirede l'éventail Il est toujours culte en Espagne. C’est l’accessoire indispensable de la danseuse de flamenco. Mais il raconte aussi l’histoire de la séduction à l’espagnole... Tenez-le dans la main droite, face au visage, il signifie «suivez-moi». Faites-le tournoyer pour dire «nous sommes surveillés». Posez-le sur la joue droite il dit «oui», sur la gauche il dit «non», sur les lèvres «embrassez-moi»! C’est un artisan japonais qui invente l’éventail au 7e siècle en s’inspirant des ailes de la chauve souris. Au 16e siècle, l’éventail est introduit dans toutes les cours européennes. Il fait fureur en Italie. Puis il arrive en France grâce à Catherine de Médicis. À cette époque, les grands maîtres français deviennent experts dans l’art de fabriquer des éventails. Aujourd’hui, c’est en Espagne que les éventails sont toujours fabriqués dans les règles de l’art. En bois, en nacre, en ivoire, en corne, en soie, en plume ou en dentelle, il en existe pour tous les goûts et toutes les classes sociales. Pour les Espagnoles, l’éventail reste un accessoire de mode qu’elles assortissent à leur tenue. Une Espagnole possède en moyenne quatre éventails différents.