370 likes | 458 Views
LA BUTTE AUX CAILLES PARIS – XIII°. Diaporama de Jacky Questel. 22 mai 2012, la pluie s'arrête, le temps se lève, nous avons la journée ! Nous décidons de partir découvrir La butte aux Cailles, un quartier de Paris dans le XIIIè arrondissement que nous ne connaissons pas.
E N D
LA BUTTE AUX CAILLES PARIS – XIII° Diaporama de Jacky Questel
22 mai 2012, la pluie s'arrête, le temps se lève, nous avons la journée ! Nous décidons de partir découvrir La butte aux Cailles, un quartier de Paris dans le XIIIè arrondissement que nous ne connaissons pas. À l'origine, c'était une colline recouverte de prairies et de bois, avec plusieurs moulins à vent et surplombant la Bièvre de 62 mètres. La Butte-aux-Cailles tire son nom de Pierre Caille, qui en fait l'acquisition en 1543. Au XVIIe siècle, on y pratique l'exploitation minière des pierres coquillières (calcaire) De 1828 à 1910, la ville de Paris mène des travaux pour rendre la Bièvre souterraine, et la Butte prend progressivement son apparence actuelle au début du XXe siècle, restant un village du siècle dernier en plein cœur de Paris. Cette particularité est due aux carrières de calcaire qui empêchent encore aujourd'hui la construction de bâtiments lourds. Toutefois, la quasi-totalité des vides ont été remblayés ou injectés. Les anciennes carrières ne sont d'ailleurs plus aisément accessibles aux cataphiles
En descendant du taxi qui nous a amenés sur le lieu de notre exploration, notre regard se pose sur ce restaurant au titre provocateur, et le commerce fermé, à côté, mais dont l’enseigne nous a amusés.
De petites rues, des trottoirs pavés, des gens qui déambulent tranquillement… Où est l'épuisante fièvre parisienne ?
Un accordéoniste joue silencieusement sur son mur. Un petit restaurant aux couleurs chaudes affiche un nom original : "des crêpes et des cailles".
Se balançant sur le fil électrique en travers de la rue, des chaussures lancées par quelque main experte… Curieuse décoration ou résultat d'un pari ?
Les enfants d'une classe, piaillant comme des moineaux, traversent la place tranquillement. Une bâche sur une moto rappelle les pluies des jours passés, et nous dit combien nous avons de la chance qu'il fasse beau !
plasticienne Miss Tic" me dit Wikipe- dia. Est-ce de ceux-ci qu'il s'agit ? "Une série de graffitis due à l'artiste Jeff Aérosol Je les ai trouvés magnifiques. Je parle bien entendu des personnages. Le reste est anonyme et bien entendu je le considère comme du vandalisme. Ci-dessous, à droite une œuvre de "Janaundjis".
Un bel immeuble, sans doute style Art Nouveau. Et regardez ! Les "triangles' encadrant l'entrée sont prévus pour recevoir des fleurs. Car je ne vous l'ai pas encore montré, mais les fleurs sont reines ici !
Les fleurs, la verdure, les jardins, la nature sous toutes ses formes ! L'immeuble dont je viens de vous parler laisse entrevoir son jardin secret par sa porte d'entrée de-meurée ouverte…
Immeubles ornés de sculptures, petites rues mystérieuses, comme je les aime…
Les boutiques rivalisent d'originalité dans leurs enseignes. Cette brocante s’appelle : "STATION – ARRËT FACULTATIF".
Beaucoup de vignes. Soit "en vrai", comme ici, soit en motif de décoration sur les façades. Cette butte, comme la butte Montmartre, devait porter des vignes, mais je n'en ai pas trou-vé trace sur Google…
Dans une petite rue, ces maisons à colombages, dignes d'un conte de fées…
Des pavés. Des arbres, des fleurs qui débordent sur les trottoirs. Une vraie petite rue de petite ville de province…
Toujours des vignes… Mais cela n'empêche pas de penser à l'eau pour les chiens !
Au Moyen Âge ce faubourg de Paris, situé loin de la ville et au bord de la Bièvre était le quartier des bouchers, des tanneurs, des teinturiers et aussi celui des chiffonniers. La Bièvre devenue un égout en plein air est recouverte en 1910 (il est d'ailleurs aujourd'hui question de la faire réapparaître dans ce quartier). Les anciens métiers artisanaux sont alors remplacés par des usines comme celles de Panhard, Say ou Thompson qui attirent une population ouvrière et tout particulière-ment des immigrés russes fidèles au Tsar (les "Russes Blancs") chassés de leur pays par la Révolution Bolchévique de 1917. Cette population laborieuse s'installe dans de petits immeubles modestes. Dans les années 1960 à 1970 ces immeubles, souvent délabrés sont détruits et remplacés par des immeubles modernes. Peu à peu les usines et les petites entreprises quittent le quartier dans les années 1970. L'arrondissement devient de plus en plus résidentiel et par là même fréquenté par des habitants plus bourgeois. Au 10 de la Rue Daviel, placé entre deux jolis petits pavillons un large portail en bois s'ouvre sur une cour arborée rectangulaire de 550 mè-tres carrés bordées de jolis petits pavillons en briques à colombages de style alsacien.
Vous découvrez avec nous "la Petite Alsace", un parc exubérant empli de verdues et de fleurs, bordé de chaque côté de rangées de maisons coquettes, construites en 1912 comme logements sociaux. Une merveille qui m'a laissée ébahie !
C'est l'architecte Jean Walter qui en 1912 dessina et réalisa pour la société "l'Habitation Familiale", fondé par l'abbé Vilollet, quarante petites maisons indivi-duelles de style alsacien pouvant abriter 302 person-nes. Jean Walter obtint pour cette réalisation la médaille d'argent du Comité de patronage du Conseil Général de la Seine. Cet architecte de talent, né en 1883 à Montbéliard, s'était déjà illustré dans la réalisation en 1908 de deux cités-jardins ouvrières à Montbéliard pour la société Japy. En 1914 il réalisa à Draveil une autre cité-jardin. Enfin c'est à lui que nous devons la construction en 1932 de l'Hôpital Beaujon à Clichy-la-Garenne, devenant ainsi le pionnier dans le modèle de construction hospitalière "monobloc" de style américain qui est toujours utilisé aujourd'hui.
J'espère que tout cela ne vous fait pas oublier que nous sommes toujours à Paris !
Regardez bien l'enseigne de cette chocolaterie : il s'agit d’un meilleur ouvrier de France ! Hum !
Non, je ne me suis pas assise pour déguster des chocolats ! Dans notre fièvre de découverte, et dans notre émerveillement, nous n'y avons même pas pensé Mais cela fait tout de même un bon moment que nous allons d'un endroit à l'autre, poussées par notre curiosité, et il arrive un moment où les jambes demandent grâce. Un petit arrêt de 5 minutes et hop, c'est reparti !
Dans ces anciennes halles, une exposition de meubles et bibelots chinois.
Cela faisait plus entrepôt qu'ex-position, mais j'ai aimé la verrière du toit et je voulais vous la présenter.
Ce ne sont pas de simples peintures que vous avez aper-çues sur l'immeuble précédent, mais de vraies sculptures, applications en relief qui courent tout au long de la façade des deux côtés et sur le pan coupé qui est sur la place. Un beau coin de rue, avouez !
"Notre" pigeon nous a fi-dèlement suivies. Mais, comme tout pigeon des villes, il marche plus qu'il ne vole. Comme tout pigeon des villes aussi, il a appris à se méfier des voitures. Mais celui-ci a quelque chose en plus : il sait se servir des passages piétons !
Mais ses congénères ont élu domicile en nombre sur les corniches de l'église Sainte Anne de la Butte aux Cailles, que je vous présente dans le prochain diaporama. À tout de suite !
Photos : Yvonne Texte : Jacky Musique : André Rieu - Romantique Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ http://www.jackydubearn.fr/