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Construire l’économie sociale et solidaire au travers de partenariats et réseaux. Académie sur l’économie sociale et solidaire Montréal, Canada Octobre 2011. Pourquoi construire des partenariats et réseaux ?.
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Construire l’économie sociale et solidaire au travers de partenariats et réseaux Académie sur l’économie sociale et solidaire Montréal, Canada Octobre 2011
Pourquoi construire des partenariats et réseaux ? • Collaboration par opposition à compétition, et réponse aux besoins au lieu de recherche de profit : valeurs qui créent des conditions favorables aux réseaux et partenariats de l’économie sociale et solidaire • Utiles pour toutes les entreprises, mais cruciaux pour l’économie sociale et solidaire
Pourquoi sont-ils importants ? • Nécessité de reconnaître les caractéristiques spécifiques de l’économie sociale et solidaire et de sa contribution au développement • 1895 Alliance coopérative internationale • 2000 Social Economy Europe • 2007 Asian Solidarity Economy Network • 2011 African Social and Solidarity Economy Network
Pourquoi sont-ils importants ? • Balisage de l’importance économique de l’économie sociale et solidaire pour obtenir une visibilité et une reconnaissance • Reconnaissance statistique de l’économie sociale et solidaire par le Parlement européen • Processus de balisage participatif au Brésil • Le Plan d’action de l’OIT appelle à la création d’un observatoire international = initiative de balisage du RIPESS
Pourquoi sont-ils importants ? • Réponse à des besoins spécifiques • Les politiques et instruments économiques traditionnels ne sont pas adaptés aux entreprises de l’économie sociale et solidaire • Nécessité de collaborer pour accéder aux marchés, aux capitaux, à l’assistance technique etc. • Banca Etica (Italie), CoopEst (Europe centrale et orientale)
Principales formes de collaboration • Partenariats : collaboration pour atteindre des objectifs précis • Réseaux : structures non hiérarchiques fondées sur des besoins ou intérêts communs • Fédérations ou confédérations : structures formelles prédominantes dans le secteur coopératif traditionnel
Parties prenantes clés • Entreprises de l’économie sociale et solidaire • Gouvernements nationaux et régionaux • Organisations de développement locales et gouvernements locaux • Syndicats • Associations d’employeurs • Mouvements sociaux • ONG internationales • Institutions universitaires et chercheurs
Exemple : l’expérience québécoise • L’économie sociale est apparue au fil des ans et a bénéficié d’un regain de dynamisme fondé sur le territoire et les processus locaux de développement. • La croissance de l’économie sociale s’est appuyée sur les partenariats et réseaux établis au niveau local, régional, national et international.
Exemple : l’expérience québécoise • En zone rurale, la politique rurale nationale soutient : • Les partenariats au niveau local entre gouvernements municipaux, économie sociale, secteur privé • Les réseaux renforcent la capacité, la mobilisation, le dialogue • Résultats positifs : renouvellement des communautés rurales au travers des entreprises de l’ESS, de la participation des citoyens, du dialogue social continu, des nouvelles politiques publiques
Exemple : l’expérience québécoise • En zone urbaine, corporations de développement économique communautaire (CDEC) fondées sur des partenariats entre acteurs privés, économie sociale, monde du travail, institutions, acteurs culturels, associations, 3 niveaux de gouvernement. • Les CDEC participent activement aux réseaux au niveau régional, national et international. • Résultats positifs : création d’emplois, dialogue social, revitalisation des quartiers, cohésion et inclusion sociales, développement urbain intégré.
Quelques enseignements tirés de l’expérience québécoise • Les entreprises de l’ESS sont un vecteur central de la revitalisation communautaire • Un environnement politique favorable est essentiel • Enjeux pour les décideurs politiques : approche intégrée, ascendante, large panel de parties prenantes, processus d’innovation continu • Enjeux pour la société civile : transition culturelle entre opposition et proposition, renforcement de capacités, besoin d’espaces intermédiaires
Association de parties prenantes : intérêts et obstacles • Chaque partie prenante a des intérêts objectifs et subjectifs de constituer des réseaux et partenariats • Chaque partie prenante a des raisons objectives et subjectives de créer des obstacles à sa participation aux réseaux et partenariats
Différents types de réseaux et (con)fédérations • Réseaux ou fédérations au niveau territorial • Réseaux ou fédérations au niveau sectoriel • Réseaux ou fédérations à personnalité juridique
Rôles joués par les réseaux et partenariats pour soutenir l’économie sociale et solidaire • Représentation, promotion et mobilisation • Services communs • Apprentissage par les pairs et échange de savoir-faire • Élaboration de projets ou création de nouveaux outils de développement • Échanges commerciaux et accès aux marchés • Recherche et création de savoirs • Planification stratégique au niveau local, régional ou national
Structures internationales de l’économie sociale et solidaire • Réseaux institutionnalisés • Alliance coopérative internationale (ACI) • Conseil mondial des coopératives d’épargne et de crédit (WOCCU) • Fédération internationale des coopératives et mutuelles d’assurance (ICMIF) • Centre international de recherches et d’information sur l’économie publique, sociale et coopérative (CIRIEC)
Structures internationales de l’économie sociale et solidaire • Réseaux sectoriels • Association mondiale des radiodiffuseurs communautaires (AMARC) • Association internationale des investisseurs dans l’économie sociale (INAISE) • Financial Alliance for Sustainable Trade (FAST) • Centre international de recherches et d’information sur l’économie publique, sociale et coopérative (CIRIEC)
Nouveaux réseaux internationaux • Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale et solidaire (RIPESS) (RIPESS Amérique latine/Caraïbes, RAESS (Afrique), RIPESS Europe, RIPESS Amérique du Nord, Asian Solidarity Economy Network) • Rencontres du Mont Blanc
Grandes conclusions • Grâce aux valeurs partagées, il existe une longue histoire de réseaux et partenariats de l’économie sociale et solidaire • En retour, ces réseaux et partenariats ont permis à l’économie sociale et solidaire de durer et de se développer
Grandes conclusions • Grande variété de partenariats et réseaux en fonction du contexte historique et géographique • En général, les nouveaux réseaux adoptent une structure plus horizontale • Dans l’ensemble, les réseaux institutionnalisés sont plus verticaux
Grandes conclusions • Presque tous les réseaux ont en commun des activités de mobilisation et de promotion • Dans les pays où l’économie sociale et solidaire est reconnue officiellement, ses réseaux participent au dialogue social • Quelques réseaux tendent des ponts avec les mouvements sociaux
Grandes conclusions • Parmi les nouveaux réseaux de l’économie sociale et solidaire, ceux qui se montrent inclusifs réussissent le mieux à obtenir de nouvelles politiques publiques, à participer au dialogue social et à créer des outils de développement, grâce à leur capacité à démontrer la valeur et la portée de l’économie sociale et solidaire.
Grandes conclusions • De nouveaux réseaux font leur apparition du fait de l’incapacité des structures actuelles de l’économie sociale et solidaire à prendre en compte les nouvelles réalités et approches. • Les partenariats entre les réseaux institutionnalisés et les nouveaux réseaux sont l’exception plus que la règle.
Grandes conclusions • La réussite des réseaux et fédérations passe par une construction ascendante. • Fondés sur des structures locales et régionales, ces réseaux et fédérations peuvent s’appuyer sur un large éventail de partenaires.
Grandes conclusions • La force des réseaux est fonction de leur capacité à répondre aux besoins prioritaires de leurs membres. • La plupart des réseaux débutent comme groupes de mobilisation, mais évoluent pour créer des services et outils de développement qui, à leur tour, renforcent les réseaux et les capacités.
Grandes conclusions • Des réseaux dynamiques se caractérisent par une transparence et une gouvernance participative. • La participation des membres est essentielle à la réussite des réseaux.
Grandes conclusions • Les réseaux jouent un rôle essentiel de renforcement de l’économie sociale et solidaire au travers de l’apprentissage par les pairs et des enseignements tirés des différentes expériences menées dans le monde. • Cet apprentissage de dimension internationale est enrichissant pour les parties prenantes de l’économie sociale et solidaire partout dans le monde.