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Un exemple de démarche d’investigation en SVT. Ou comment faire apprendre la classification biologique !!!. Les différentes phases de la démarche:. Une phase de motivation « d’où est-ce qu’on part? » Une phase de problématisation « qu’est-ce qu’on cherche? »
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Un exemple de démarche d’investigation en SVT Ou comment faire apprendre la classification biologique !!!
Les différentes phases de la démarche: • Une phase de motivation « d’où est-ce qu’on part? » • Une phase de problématisation « qu’est-ce qu’on cherche? » • Une phase de définition d’un projet « comment va-t-on faire pour chercher? » • Une phase de mise en œuvre du projet « cherchons » • Une phase de confrontation « a-t-on trouvé ce qu’on cherchait? » • Une phase de terminaison « le savoir construit : ce que l’on a expliqué, compris, découvert »
On a observé sur le terrain qu’il y a de nombreuses espèces animales et végétales. On les a identifiées en utilisant une clef de détermination, suivant une logique de tri dichotomique. Toutes les sociétés humaines classent les êtres vivants ! (ça se mange , ça se mange pas !) Mais classer les êtres vivants est importants pour: Mieux les connaître Mieux les protéger En biologie , ce qui nous intéresse, c’est de révéler les causes de ce qui existe (l’origine de la biodiversité…)! Une phase de motivation
Une phase de problématisation • Comment doit on faire pour classer ? • Ce n’est pas ranger (un seul paramètre à variations continues) • Ce n’est pas trier (Cf.clef de détermination). • C’est utiliser des critères de classification (c’est-à-dire des éléments objectifs permettant de comparer les êtres vivants).
Une phase de définition d’un projet • Comment allons nous faire ? • Observons les êtres vivants ! (le réel toujours le réel !) • Déterminons des critères ! (en utilisant aussi d’autres sources de données) • Classons = utilisons les critères en les emboîtant éventuellement! • Observons et commentons les résultats !
Quelques exemples de critères • Ça a des pattes ! • Ça vit dans l’eau ou sur terre ! • Ça vole ! • C’est beau, c’est laid ! • Il y un squelette externe, un squelette interne • Etc..
Quelques résultats possibles ! Sur terre ! Dans l’eau !
En emboîtant quelques critères de plus ! Pas de pattes ! Des pattes !
Ça marche ! ça vole ! Euh !
Une phase de confrontation • Seulement après la phase d’investigation des élèves ! (éloge du brouillon !) • On fait comparer par la classe l’ensemble des résultats. • On met en évidence les incertitudes que révèlent certains critères, ce qui permet de les affiner ! (débat contradictoire, se confrontant aux autres perceptions, à la réalité biologique !) • On peut affiner certaines constructions !
Une phase de terminaison • Mettre en place les fondements de la classification biologique moderne (Mettre en place le cahier des charges darwinien !) • « Qui est plus proche de qui » et « qui partage quoi » • Des critères qualifiables et quantifiables chez les êtres vivants. • Des emboîtement successifs du général au particulier (ou l’inverse)
Ce qui devrait conduire à … Membres impairs Coquille Membres pairs Squelette interne Trois paires de pattes Squelette externe
Les ensembles emboîtés ou graphe connexe non cyclique ! Ou par
Mais n’oublions pas ! • L’exemple fourni n’est pas vocation à l’exemplarité ! • Il ne faut pas pour la classe de confusion entre la salle de restaurant et la cuisine ! • Choix des espèces • Aide à la définition des critères • Mise en œuvre du cahier des charges darwinien !
Il faut alterner les pratiques d’enseignement car: • Une pédagogie active rend l’élève acteur de la construction des savoirs et généralement avec plus d’efficacité et d’attrait • L’exposé magistral : le professeur raisonne devant l’élève • , introduit des savoirs particulier et général et peut contenir une vraie démarche explicative. • Par contre, • L’exposé dogmatique : impose directement et sans argumentation le savoir général, sans aucun autre objectif et au fond est un enseignement anti-laïque.