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Agenda. Microsoft's business overviewMicrosoft R
E N D
1. Microsoft R&D uncovered Olivier EZRATTY
Innovation Strategies Consulting
oezratty@hotmail.com, http://www.oezratty.net
July 2006 Il s’agit d’un séminaire que j’anime à l’IFCAM, l’institut de formation du Crédit Agricole.
Il concerne des cadres dirigeants du Crédit Agricole.
Son objectif est de fournir un éclairage sur la notion de management stratégique dans les entreprises de haute technologie, et en particulier sur Microsoft.
La présentation dure 3 bonnes heures minimum, hors discussions!
Elle se déroule dans un état d’esprit très libre, avec prise de recul sur l’industrie et sur Microsoft.
Cette présentation a été jouée en 2000, 2001, 2002, 2003 et 2004 et mise à jour chaque année.Il s’agit d’un séminaire que j’anime à l’IFCAM, l’institut de formation du Crédit Agricole.
Il concerne des cadres dirigeants du Crédit Agricole.
Son objectif est de fournir un éclairage sur la notion de management stratégique dans les entreprises de haute technologie, et en particulier sur Microsoft.
La présentation dure 3 bonnes heures minimum, hors discussions!
Elle se déroule dans un état d’esprit très libre, avec prise de recul sur l’industrie et sur Microsoft.
Cette présentation a été jouée en 2000, 2001, 2002, 2003 et 2004 et mise à jour chaque année.
2. Agenda Microsoft’s business overview
Microsoft R&D processes
Microsoft innovation challenges
3. Microsoft business overview Portfolio breadth, role of platforms and ecosystems, company organization, innovation categories
4. The many faces of Microsoft. It does not just software. But very different software, web services, hardware, and services.The many faces of Microsoft. It does not just software. But very different software, web services, hardware, and services.
5. Microsoft Products Portfolio Windows
Windows XP
Windows XP Tablet PC
Windows Media Center
Windows Embedded
Windows Automotive
Windows CE
Internet Explorer
Windows media Player
Windows Desktop Search
Windows Defender
Servers
Windows Server
Windows Small Business Server
SQL Server
BizTalk Server
SMS Server
Virtual Server
Storage Server
Antigen
Application Center
Commerce Server
Data Protection Manager
Host Integration Server
Identity Integration Server
ISA Server
Operations Manager
Speech Server
System Center
Systems Management Server
Windows Server Update Services
Exchange Server
Live Communication Server
Project Server
Sharepoint Portal Server
Content Management Server Developer Tools
Visual Studio
Visual Studio Team System
MSDN
Office
Access
Communicator
Excel
FrontPage
InfoPath
Live Meeting
Office Live
OneNote
Outlook
Powerpoint
Project
Publisher
Small Business Accounting
Visio
Word
Office Mac
Business Solutions
Dynamix AX
Dynamics CRM
Dynamics GP
Dynamics NAV
Dynamics SL
Forecaster
Point of Sale
Retail Management ystem
Small Business Financials
7. Revenue mix
8. Revenue and profit growth
9. Microsoft top level organization
10. R&D geographical split
11. R&D budgets Microsoft était 41eme au Fortune 500 américain en avril 2005. En valeur absolue, c’est l’un des plus gros budgets de R&D au monde, et quasiment uniquement dans le domaine de l’immatériel.
Hormis les entreprises plus grosses en chiffre d’affaire que Microsoft dans ce graphe (IBM, HP, Pfizer), les autres sont dans les secteurs suivants avec relativement peu de R&D:
Distribution: Wallmart, Home Depot, Costco, Target, Walgreen, pas de R&D
Pétrole: Exxon, Chevron Texaco, coûts d’exploration, de production et de distribution
Automobile: General Motors, Ford, coûts de production très élevés
Services financiers: Citigroup, Berkshire Hathaway, JP Morgan, Morgan Stanley, Metlife
Opérateurs de télécommunication: Verizon
Construction: Boeing
Grande consommation: Procter & Gamble
Médias: Time WarnerMicrosoft était 41eme au Fortune 500 américain en avril 2005. En valeur absolue, c’est l’un des plus gros budgets de R&D au monde, et quasiment uniquement dans le domaine de l’immatériel.
Hormis les entreprises plus grosses en chiffre d’affaire que Microsoft dans ce graphe (IBM, HP, Pfizer), les autres sont dans les secteurs suivants avec relativement peu de R&D:
Distribution: Wallmart, Home Depot, Costco, Target, Walgreen, pas de R&D
Pétrole: Exxon, Chevron Texaco, coûts d’exploration, de production et de distribution
Automobile: General Motors, Ford, coûts de production très élevés
Services financiers: Citigroup, Berkshire Hathaway, JP Morgan, Morgan Stanley, Metlife
Opérateurs de télécommunication: Verizon
Construction: Boeing
Grande consommation: Procter & Gamble
Médias: Time Warner
12. Incremental or disruptive innovations Disruptive innovations
Relational databases
Spreadsheets
GUI and Xerox Star
Electronic publishing
Web browser
XML Incremental innovations
GUI improvements
Word spellchecker
Commonplace in software
Based on customer feedback and competition watch
13. Innovation and integration Parallel hardware and software integration
Integration must create real user value
Many integration combinations
Integration and complexity trade-offs
Interoperability and legal limits to integration
14. Exploding Platform Ecosystem L’environnement du PC est riche et complexe! Cette diversité doit être prise en compte par le système d’exploitation. Il doit simplifier la connexion physique avec ces différents matériels et permettre les fonctions de communication de base. Cette richesse augmente la complexité du PC et de son système car le PC est de plus en plus polyvalent. Ce n’est pas un phénomène propre à Windows. Le Macintosh et Linux ont les mêmes contraintes si ce n’est que Apple contrôle le matériel et le système sur les Macintosh ce qui lui permet de contrôler une plus grande part de la chaîne de valeur de la solution.
L’environnement du PC est de plus en plus riche et complexe! Les usages prolifèrent à l’ère du tout numérique. Le nombre de composants matériels et de communication qu’un PC sous Windows doit supporter en fait un système très complexe sujet aux pannes. Un PC sous Windows comprend en moyenne une cinquantaine de milliers de composants logiciels! C’est énorme. Et chacune de ces « pièces détachées logicielles » peut communiquer avec des centaines d’autres. C’est encore plus complexe et imprévisible que la mécanique d’une voiture où chaque pièce communique avec un nombre faible et prédéterminé de voisines.
Une grande partie des innovations dans notre industrie provient de « l’intégration ». Cela relève de la capacité à faire fonctionner tous ces composants de façon harmonieuse et avec simplicité pour l’utilisateur. L’exemple classique est le suivant: quand je connecte mon appareil photo à mon ordinateur (sous Windows XP), l’appareil est automatiquement reconnu et les photos sont chargées sur mon PC et dans mon logiciel de retouche d’images préféré. Ceci relève directement de l’intégration logicielle, du support de nombreux standards d’intégration, et d’une ergonomie qui vise à simplifier la vie des utilisateurs (et cette vie reste encore malgré tout trop complexe!).L’environnement du PC est riche et complexe! Cette diversité doit être prise en compte par le système d’exploitation. Il doit simplifier la connexion physique avec ces différents matériels et permettre les fonctions de communication de base. Cette richesse augmente la complexité du PC et de son système car le PC est de plus en plus polyvalent. Ce n’est pas un phénomène propre à Windows. Le Macintosh et Linux ont les mêmes contraintes si ce n’est que Apple contrôle le matériel et le système sur les Macintosh ce qui lui permet de contrôler une plus grande part de la chaîne de valeur de la solution.
L’environnement du PC est de plus en plus riche et complexe! Les usages prolifèrent à l’ère du tout numérique. Le nombre de composants matériels et de communication qu’un PC sous Windows doit supporter en fait un système très complexe sujet aux pannes. Un PC sous Windows comprend en moyenne une cinquantaine de milliers de composants logiciels! C’est énorme. Et chacune de ces « pièces détachées logicielles » peut communiquer avec des centaines d’autres. C’est encore plus complexe et imprévisible que la mécanique d’une voiture où chaque pièce communique avec un nombre faible et prédéterminé de voisines.
Une grande partie des innovations dans notre industrie provient de « l’intégration ». Cela relève de la capacité à faire fonctionner tous ces composants de façon harmonieuse et avec simplicité pour l’utilisateur. L’exemple classique est le suivant: quand je connecte mon appareil photo à mon ordinateur (sous Windows XP), l’appareil est automatiquement reconnu et les photos sont chargées sur mon PC et dans mon logiciel de retouche d’images préféré. Ceci relève directement de l’intégration logicielle, du support de nombreux standards d’intégration, et d’une ergonomie qui vise à simplifier la vie des utilisateurs (et cette vie reste encore malgré tout trop complexe!).
15. Windows innovations categories GUI evolutions
Information organization
Search
Digital convergence
Mobility
Communications On peut catégoriser ainsi les principales innovations qui touchent Windows :
Les premières sont liées aux usages: comment les introduire, comment les faciliter. Besoin de simplicité pour les choses de la vie de tous les jours: l’installation d’un logiciel, d’un matériel, la reconnaissance automatique d’un périphérique, l’affichage de photos, la visualisation de vidéos, l’accès à Internet, la communication sur Internet (téléphonie sur Internet). Il faut aussi améliorer la gestion de l’information et sa recherche. La magie du logiciel est infinie et les progrès à venir encore plus époustouflants que ce que l’on a vécu ces 20 dernières années.
Les secondes ont trait à la qualité: les logiciels, d’où qu’ils viennent, sont propices aux erreurs. Plus la complexité est grande, plus nombreuses sont les sources d’erreur. Microsoft doit donc en permanence améliorer « l’engineering » de son développement. Cela fait appel à des notions d’architecture logicielle, à des fondamentaux sur la qualité du logiciel qui proviennent de la recherche fondamentale. Cela touche aussi à la qualité du produit dans toutes ses langues. Windows doit savoir afficher du texte dans toutes les directions (haut vers bas pour le japonais, droite vers gauche pour l’arabe et l’hébreu, etc). Et tenir compte des cultures de tous les pays. La sécurité donne également lieu à de nombreuses évolutions pour protéger les ordinateurs contre les virus, les spam et autres intrusions externes dans un Internet de plus en plus dangereux. La certification concerne les processus gérés par les gouvernements pour valider la sécurité des systèmes.
Les dernières sont liées à l’écosystème: elles visent à faciliter le travail des acteurs technologiques qui créent des logiciels, des matériels et des services pour Windows. Cela nécessite des outils de développement et de test de plus en plus sophistiqués, des outils de protection de la propriété intellectuelle pour les ayant droits de l’industrie des loisirs, et aussi de travailler avec l’industrie autour de la création et de l’adoption de standards d’interopérabilité qui facilitent la communication entre les produits. On innove également dans l’ouverture et la confiance: en diffusant les codes sources de Windows tout en protégeant notre propriété intellectuelle. Ces dernières innovations sont relativement méconnues du grand public et contribuent tout autant au succès de Windows.On peut catégoriser ainsi les principales innovations qui touchent Windows :
Les premières sont liées aux usages: comment les introduire, comment les faciliter. Besoin de simplicité pour les choses de la vie de tous les jours: l’installation d’un logiciel, d’un matériel, la reconnaissance automatique d’un périphérique, l’affichage de photos, la visualisation de vidéos, l’accès à Internet, la communication sur Internet (téléphonie sur Internet). Il faut aussi améliorer la gestion de l’information et sa recherche. La magie du logiciel est infinie et les progrès à venir encore plus époustouflants que ce que l’on a vécu ces 20 dernières années.
Les secondes ont trait à la qualité: les logiciels, d’où qu’ils viennent, sont propices aux erreurs. Plus la complexité est grande, plus nombreuses sont les sources d’erreur. Microsoft doit donc en permanence améliorer « l’engineering » de son développement. Cela fait appel à des notions d’architecture logicielle, à des fondamentaux sur la qualité du logiciel qui proviennent de la recherche fondamentale. Cela touche aussi à la qualité du produit dans toutes ses langues. Windows doit savoir afficher du texte dans toutes les directions (haut vers bas pour le japonais, droite vers gauche pour l’arabe et l’hébreu, etc). Et tenir compte des cultures de tous les pays. La sécurité donne également lieu à de nombreuses évolutions pour protéger les ordinateurs contre les virus, les spam et autres intrusions externes dans un Internet de plus en plus dangereux. La certification concerne les processus gérés par les gouvernements pour valider la sécurité des systèmes.
Les dernières sont liées à l’écosystème: elles visent à faciliter le travail des acteurs technologiques qui créent des logiciels, des matériels et des services pour Windows. Cela nécessite des outils de développement et de test de plus en plus sophistiqués, des outils de protection de la propriété intellectuelle pour les ayant droits de l’industrie des loisirs, et aussi de travailler avec l’industrie autour de la création et de l’adoption de standards d’interopérabilité qui facilitent la communication entre les produits. On innove également dans l’ouverture et la confiance: en diffusant les codes sources de Windows tout en protégeant notre propriété intellectuelle. Ces dernières innovations sont relativement méconnues du grand public et contribuent tout autant au succès de Windows.
16. Microsoft Innovation Process Growth and innovation drivers, leadership and management culture, research and development organization, partnering with the ecosystem, external growth
17. Microsoft key growth drivers Share and value gains
Server, desktop
Beyond the PC
Mobility, living room, games
Up in the applications foodchain
ERP and CRM for small businesses
Advertising revenue
Search, Live!
Geographic / penetration
Particularly China and India
18. Microsoft Innovation Drivers Leadership and management style
Product teams environment
Big long term quests
Fundamental research investments
New products incubation
Partnering with the ecosystem
External growth
19. Decision making process Top to bottom
Billg memos
Competition watch
Product reviews
Opportunity analysis Bottom up
Customer feedback
Technical support logs
Geek ethnocentrism
Skunk projects
20. Successes and Failures
21. Microsoft Research MSR brain trust
Research partnerships
Joint MSR/INRIA lab Publications
Patents
TechFest Brain trust:
Jim Gray, 1998 ACM Turing Award
Butler Lampson, 1992 ACM Turing Award
C.A.R. Hoare, 1980 ACM Turing Award
Gary Starkweather, Inventor of the laser printer (Consultant)
Jim Blinn, Graphics pioneer
Michael Freedman, Fields Medal winner
Gordon Bell, Father of the VAX
Rick Rashid, creator of the MACH kernel
Brain trust:
Jim Gray, 1998 ACM Turing Award
Butler Lampson, 1992 ACM Turing Award
C.A.R. Hoare, 1980 ACM Turing Award
Gary Starkweather, Inventor of the laser printer (Consultant)
Jim Blinn, Graphics pioneer
Michael Freedman, Fields Medal winner
Gordon Bell, Father of the VAX
Rick Rashid, creator of the MACH kernel
22. Themes Algorithms and theory
Hardware development (including nanotechs)
Human-computer interactions
Machine learning, adaptation and intelligence
Multimedia and graphics
Search, retrieval and knowledge management
Security and cryptographics
Social computing
Software development
Systems, architectures, mobility and networking
23. outcome examples Windows Media Codecs
Cryptography libraries
ClearType
Tablet PC concept and ink management
Speech recognition in Windows Mobile
Chinese and Japanese Input Method Editors
Spot watches
24. Product Groups Organization Team jobs
Developers only 1/3rd of product teams
Team size
5 to 60 developers per component
Up to 30 components per product
Special roles
Lead Architects
Business Managers
Hardware reference designers
Ethnologists
User Interface designers
Marketing in a separate division
Usability labs
25. Development process & tools Processes
Specifications
Yearly Engineering Conference
Developer Security Training
Software build process
Alpha & Beta Testing
Internal IT « dog-fooding »
Tools
Automated Testing Tools
Automated Security Audit Tools
Automated User Interface Localization
Windows Error Reporting database De nombreuses innovations de processus et outils de « l’usine à logiciel » Microsoft ont été créé dans les équipes de développement de Windows. Elles ont trait en principal à l’amélioration de la qualité du logiciel :
Outils de spécification. Ils permettent de modéliser l’architecture des logiciels.
Outils de tests automatique : il y a des centaines de développeurs dédiés à la création d’outils logiciels de tests automatiques. Ces outils tournent sur des milliers de machines différentes installées dans les laboratoires. Des protocoles de tests sont exécutés à chaque mise à jour interne du logiciel pendant son processus de développement et de mise au point, ... À savoir, tous les jours!
Outils d’analyse du code: ces outils analysent automatiquement le code source des logiciels et identifie un certain nombre de défauts pouvant provoquer soit des bugs soit des failles de sécurité. A noter que certains de ces outils ont été créés en faisant appel à un logiciel créé par l’INRIA en France.
Traduction automatique de l’interface utilisateur : de nouveaux outils sont ainsi mis en oeuvre pour accélérer la traduction des interfaces et de la documentation. Windows est ainsi commercialisé dans plusieurs dizaines de langues, et simultanément dans les principales langues (anglais, français, allemand, espagnol, japonais, chinois). Les progrès sont constants dans ce domaine.De nombreuses innovations de processus et outils de « l’usine à logiciel » Microsoft ont été créé dans les équipes de développement de Windows. Elles ont trait en principal à l’amélioration de la qualité du logiciel :
Outils de spécification. Ils permettent de modéliser l’architecture des logiciels.
Outils de tests automatique : il y a des centaines de développeurs dédiés à la création d’outils logiciels de tests automatiques. Ces outils tournent sur des milliers de machines différentes installées dans les laboratoires. Des protocoles de tests sont exécutés à chaque mise à jour interne du logiciel pendant son processus de développement et de mise au point, ... À savoir, tous les jours!
Outils d’analyse du code: ces outils analysent automatiquement le code source des logiciels et identifie un certain nombre de défauts pouvant provoquer soit des bugs soit des failles de sécurité. A noter que certains de ces outils ont été créés en faisant appel à un logiciel créé par l’INRIA en France.
Traduction automatique de l’interface utilisateur : de nouveaux outils sont ainsi mis en oeuvre pour accélérer la traduction des interfaces et de la documentation. Windows est ainsi commercialisé dans plusieurs dizaines de langues, et simultanément dans les principales langues (anglais, français, allemand, espagnol, japonais, chinois). Les progrès sont constants dans ce domaine.
26. Organizational Innovation Drivers Hiring and staffing
Risk culture
R&D budgeting
Industry collaboration
Incubation
Acquisitions
Standards creation Bureaucracy
Installed base
Hierarchy
Interdependencies
Unbalanced aged pyramid
Badly managed acquisitions
27. Product lifecycle Le processus d’innovation chez un éditeur de logiciel et chez Microsoft en particulier fait se superposer des cycles longs et des cycles courts.
Très en amont, la recherche fondamentale explore des pistes nouvelles: dans les nouvelles interfaces utilisateurs (à trois dimensions, sur grands écrans, etc), dans les différents domaines de l’intelligence artificielle (reconnaissance de l’écriture, de la parole, de l’image), dans les technologies de développement (pour améliorer la qualité des logiciels). Les exemples sont nombreux mais très techniques de transfert de la recherche aux produits: telle technique de gestion de la mémoire de Windows provient de travaux de recherche, telle autre de reconnaissance d’écriture (pour Tablet PC), tel système d’assistance utilisateur intelligent, etc.
Ensuite vient le développement de versions majeures. Comme Windows 2000 ou Windows XP. C’est un cycle moyen, de 2 à 6 ans. C’est un processus industriel classique avec études de besoins, spécifications, développement, mais aussi tests. Les tests sont nombreux: tests utilisateurs pour l’ergonomie (avec des laboratoires spécialisés) et tests de fiabilité sur des milliers de machines (dans les laboratoires) et des centaines de milliers de PC (chez les clients et partenaires).
Ensuite viennent les versions mineures (Service Packs) et correctifs qui relèvent de cycles plus courts. Mais qui consomment beaucoup de ressources. Eux aussi comprennent des innovations, moins marquées, plus incrémentales. Elles relèvent d’une réponse immédiate aux besoins des clients: exigences de sécurité, fonctionnalités très demandées, exigences d’exploitation dans les entreprises.
Chaque audience client ou partenaire est impliquée dans ce processus. Les plus en amont sont les constructeurs et les éditeurs de logiciels.Le processus d’innovation chez un éditeur de logiciel et chez Microsoft en particulier fait se superposer des cycles longs et des cycles courts.
Très en amont, la recherche fondamentale explore des pistes nouvelles: dans les nouvelles interfaces utilisateurs (à trois dimensions, sur grands écrans, etc), dans les différents domaines de l’intelligence artificielle (reconnaissance de l’écriture, de la parole, de l’image), dans les technologies de développement (pour améliorer la qualité des logiciels). Les exemples sont nombreux mais très techniques de transfert de la recherche aux produits: telle technique de gestion de la mémoire de Windows provient de travaux de recherche, telle autre de reconnaissance d’écriture (pour Tablet PC), tel système d’assistance utilisateur intelligent, etc.
Ensuite vient le développement de versions majeures. Comme Windows 2000 ou Windows XP. C’est un cycle moyen, de 2 à 6 ans. C’est un processus industriel classique avec études de besoins, spécifications, développement, mais aussi tests. Les tests sont nombreux: tests utilisateurs pour l’ergonomie (avec des laboratoires spécialisés) et tests de fiabilité sur des milliers de machines (dans les laboratoires) et des centaines de milliers de PC (chez les clients et partenaires).
Ensuite viennent les versions mineures (Service Packs) et correctifs qui relèvent de cycles plus courts. Mais qui consomment beaucoup de ressources. Eux aussi comprennent des innovations, moins marquées, plus incrémentales. Elles relèvent d’une réponse immédiate aux besoins des clients: exigences de sécurité, fonctionnalités très demandées, exigences d’exploitation dans les entreprises.
Chaque audience client ou partenaire est impliquée dans ce processus. Les plus en amont sont les constructeurs et les éditeurs de logiciels.
28. Technology Evangelism Feeding the ecosystem
Driving “killer apps” creation
29. Growth strategies Internal growth
R&D
Hiring and staffing
>90% of historical growth
India / China new R&D labs
External growth
Merger and acquisitions
Investments
Joint ventures
Technology IP acquisitions
Joint innovation with customers and partners
Startup programs Très important pour positionner nos investissements et bien montrer que les prises de participation correspondent à des activités qui ne relèvent pas de notre métier.
Mais l’essentiel de la croissance en capital humain (ce qui compte) s’effectue encore sous forme de recrutement de développeurs.
Exemple FY00 : on va recruter 6000 personnes environ dont 50% de développeurs/testeurs. Dans le même temps, on a acquis des sociétés équivalent à environ 800 personnes, dont les 600 p de Visio (assez exceptionnel) qui comprenait environ un quart de développeurs.Très important pour positionner nos investissements et bien montrer que les prises de participation correspondent à des activités qui ne relèvent pas de notre métier.
Mais l’essentiel de la croissance en capital humain (ce qui compte) s’effectue encore sous forme de recrutement de développeurs.
Exemple FY00 : on va recruter 6000 personnes environ dont 50% de développeurs/testeurs. Dans le même temps, on a acquis des sociétés équivalent à environ 800 personnes, dont les 600 p de Visio (assez exceptionnel) qui comprenait environ un quart de développeurs.
30. External growth track record
31. Microsoft Challenges Success and failures, business challenges, Vista and Google case studies, competing with open source, innovations marketing challenges
32. Microsoft challenges Engineering challenges
Products complexity (Vista)
Product delays (Vista, Office 2007)
Software revenue models
Open source competition
Google competition
Organization challenges
Talent drain
Organization complexity
Legal challenges
Limits to software integration
IP protection and litigations mitigation
Marketing challenges
33. Windows history
34. Vista delays Way too complex product
Track record of exec in charge
Desynchronization with licensing
35. Software Licencing Models
36. Competing with Open Source Non traditional competition
Challenges software business models
Challenging intellectual property grounds
Software with many so-called benefits
Microsoft response
Evangelize fundamentals of software publishing
Continue to heavily invest in R&D to make a difference
Communicate on value and TCO
Debunk some open source myths
Improve software interoperability and standards endorsement
Embrace but not extend
Shared Source licences and tools L’open source et le logiciel libre constituent une concurrence atypique pour Microsoft car elle touche à la fois les produits, mais elle remet en cause le modèle économique même de l’industrie du logiciel.
En même temps, cette concurrence s’est instituée comme alternative associée à des notions idéologiques qui ont tendance à masquer la réalité et à parer de toutes les vertues des produits qui restent des logiciels créés par des développeurs, et donc, sujets aux mêmes genres de défauts que les logiciels commerciaux.
Pourtant, les logiciels commerciaux partagent avec les logiciels libres des caractéristiques qui sont attendues des clients, telles que le support des standards (qui sont souvent créés par les sociétés commerciales).
La réponse de Microsott comporte plusieurs composantes:
D’abord, il faut respecter la volonté des clients d’exercer un choix. Et donc, rentrer dans le jeu de la concurrence normal. Il faut donc valoriser les bénéfices rationnels des logiciels commerciaux par rapport aux logiciels libres. A la fois dans le retour sur investissement (ce que l’on fait avec) que sur la structure de coût (plus élevée en services avec les logiciels libres). La R&D reste un différentiel clé pour les logiciels commerciaux, surtout dans la mesure où de nombreux logiciels libres suivent et clonent avec des années de retard les fonctions innovantes des logiciels commerciaux.
Enfin, il faut assumer la position de leader et la responsabilité associée. Tout en garantissant la pérennité du modèle économique de l’édition du logiciel.L’open source et le logiciel libre constituent une concurrence atypique pour Microsoft car elle touche à la fois les produits, mais elle remet en cause le modèle économique même de l’industrie du logiciel.
En même temps, cette concurrence s’est instituée comme alternative associée à des notions idéologiques qui ont tendance à masquer la réalité et à parer de toutes les vertues des produits qui restent des logiciels créés par des développeurs, et donc, sujets aux mêmes genres de défauts que les logiciels commerciaux.
Pourtant, les logiciels commerciaux partagent avec les logiciels libres des caractéristiques qui sont attendues des clients, telles que le support des standards (qui sont souvent créés par les sociétés commerciales).
La réponse de Microsott comporte plusieurs composantes:
D’abord, il faut respecter la volonté des clients d’exercer un choix. Et donc, rentrer dans le jeu de la concurrence normal. Il faut donc valoriser les bénéfices rationnels des logiciels commerciaux par rapport aux logiciels libres. A la fois dans le retour sur investissement (ce que l’on fait avec) que sur la structure de coût (plus élevée en services avec les logiciels libres). La R&D reste un différentiel clé pour les logiciels commerciaux, surtout dans la mesure où de nombreux logiciels libres suivent et clonent avec des années de retard les fonctions innovantes des logiciels commerciaux.
Enfin, il faut assumer la position de leader et la responsabilité associée. Tout en garantissant la pérennité du modèle économique de l’édition du logiciel.
37. Software vs Advertising IAB says 2005 US advertising budget was : $267B.
THE END OF GLOBAL STRATEGY de Alan M. Rugman* and Richard M. Hodgetts** indique que le marché publicitaire américain représentait 55% du marché mondial dans les années 80. On peut estimer que c’est inférieur à 45% en 2005.
IAB says 2005 US advertising budget was : $267B.
THE END OF GLOBAL STRATEGY de Alan M. Rugman* and Richard M. Hodgetts** indique que le marché publicitaire américain représentait 55% du marché mondial dans les années 80. On peut estimer que c’est inférieur à 45% en 2005.
38. Competing with Google Situation
Google and search ‘new darlings’ in town
Microsoft Internet assets not well valued
MSN lagging behind with search but leading with communication tools (IM, Hotmail)
Software as a service trend
Internet advertising market growing faster than software market
Challenged traditional software revenue models
What should they do ?
39. Marketing Challenges Product portfolio complexity
Customer and partners segmentation
Ecosystem drive vs spin communication
Consumer vs enterprise schizophrenia
Global strategy vs local execution
40. Conclusion Software development is becoming a real industrial process
Size matters but it’s a growing management challenge
Innovation still comes from small teams or companies
Business model innovations as important as technology innovations
41. Appendix Bibliography and speaker bio
42. On innovation strategies "Inside The Tornado" de Geoffrey Moore
Il ne s'agit pas d'un ouvrage sur Microsoft mais l'industrie du logiciel et Microsoft y sont évoqués. Il explique les grands cycles d'introduction des nouvelles technologies sur le marché et leur condition de réussite. Il explique comment se créent les leaders sur le marché des nouvelles technologies et l'illustre avec des exemples concrets de l'industrie high-tech: Lotus, IBM, Intel, Microsoft etc. C'est une excellente lecture pour mieux comprendre l'industrie des hautes technologies et décrypter les stratégies technologiques et marketing de ses acteurs.
"Inside The Tornado" de Geoffrey Moore
Il ne s'agit pas d'un ouvrage sur Microsoft mais l'industrie du logiciel et Microsoft y sont évoqués. Il explique les grands cycles d'introduction des nouvelles technologies sur le marché et leur condition de réussite. Il explique comment se créent les leaders sur le marché des nouvelles technologies et l'illustre avec des exemples concrets de l'industrie high-tech: Lotus, IBM, Intel, Microsoft etc. C'est une excellente lecture pour mieux comprendre l'industrie des hautes technologies et décrypter les stratégies technologiques et marketing de ses acteurs.
43. On Microsoft "Gates - How Microsoft's Mogul Reinvented an Industry-And Made Himself the Richest Man in America" de Stephen Manes, 1994
C'est probablement l'une des meilleures bibliographies de Microsoft, et aussi la plus dense. En plus de 500 pages, elle explique très bien le cours des 18 premières années de Microsoft, la psychologie et le modèle de management de ses dirigeants. L'ouvrage est très bien documenté, notamment sur la négociation sur MS-DOS entre Microsoft et IBM en 1980. L'auteur est journaliste au Seattle Times et suit régulièrement Microsoft depuis les années 1980.
"The Microsoft Way. The real story of how Bill Gates outsmarts the competition", de Randall E. Stross, Warner Books, 1996
Décrit assez bien la stratégie de Microsoft vis à vis de ses compétiteurs. C'est un livre bien documenté qui va jusqu'à expliquer l'architecture des buildings du campus de Microsoft Corporation en relation avec la politique de recrutement de Microsoft. Les épisodes de l’histoire de Microsoft qui sont les mieux détaillés concernent : Money vs Intuit, l’arrivée des encyclopédies multimédia et Encarta, les tentatives dans la télévision interactive. L’auteur montre comment Microsoft a pu initialiser des investissements en étant challenger face à un leader existant, ou, dans le cas d’Encarta, comment il a pu transformer un marché en introduisant une notion nouvelle, l’encyclopédie multimédia alors que les concurrents de l’époque n’utilisaient guère le multimédia dans la version CD-ROM de leur encyclopédie. Les thèmes de l’ouvrage tournent plutôt autour du marché grand public et n’abordent pas l’activité de Microsoft tournée vers les entreprises.
"Microsoft Secrets – How the world's most powerful software company creates technologue, shapes market and manages people", de Michael Cusumano et Richard Selby, chez HarperCollinsBusiness
Un ouvrage très complet, bien documenté et très factuel décrivant les méthodes de travail chez Microsoft. C’est une sorte de compte-rendu de nombreuses interviews de développeurs et managers de Microsoft Corp. Certaines références sont intéressantes comme la façon dont des produits comme Word ou Excel ont pu être développés. Les auteurs segmentent bien leur approche en 8 chapitres (sur le recrutement, la gestion de projet, …) avec à chaque fois, une description des « best practices » avec leurs avantages et leurs inconvénients. On peut regretter, comme pour la plupart des ouvrages sur Microsoft, que les thèmes évoqués ne concernent que le développement et pas l’autre moitié de l’activité de Microsoft : le marketing, la vente et les services associés.
"How the web was won" de Paul Andrews, 2001
La description de l’histoire de l’Internet chez Microsoft. L’ouvrage remonte plus en amont (vers 1991) que OverDrive en décrivant assez en détail le parcours de James Allard, le pionnier de TCP/IP chez Microsoft. A lire absolument pour comprendre pourquoi le procès DOJ vs Microsoft n’a pas de sens.
“Breaking Windows – How Bill Gates fumbled the future of Microsoft” de David Bank (fin 2001)
Un ouvrage à thèse, racontant d’une autre façon l’histoire de Microsoft pendant les années Internet, concentré sur la période 1997-2000. Attribue de nombreux attermoiements et échecs de Microsoft à Bill Gates en personne. « Plus il est proche des projets, plus grandes sont ses chances d’échec ».
« Bad Boy Ballmer », de Frederick Alan Maxwell, 2002
Bibliographie de Steve Ballmer. Intéressante pour ses années de jeunesse, où l’on découvre qu’il était dans les mêmes lycées que le patron de General Electric ayant succédé à Jack Welch (Stempel), ainsi qu’avec l’acteur Robin Williams. Pour la partie Microsoft, l’ouvrage est assez mal documenté, et n’apporte pas grand choses aux autres bibliographies. Il véhicule des informations de seconde main. Aucune interview de Steve Ballmer n’a eu lieu pour la préparation de ce livre, ce qui est un peu gênant."Gates - How Microsoft's Mogul Reinvented an Industry-And Made Himself the Richest Man in America" de Stephen Manes, 1994
C'est probablement l'une des meilleures bibliographies de Microsoft, et aussi la plus dense. En plus de 500 pages, elle explique très bien le cours des 18 premières années de Microsoft, la psychologie et le modèle de management de ses dirigeants. L'ouvrage est très bien documenté, notamment sur la négociation sur MS-DOS entre Microsoft et IBM en 1980. L'auteur est journaliste au Seattle Times et suit régulièrement Microsoft depuis les années 1980.
"The Microsoft Way. The real story of how Bill Gates outsmarts the competition", de Randall E. Stross, Warner Books, 1996
Décrit assez bien la stratégie de Microsoft vis à vis de ses compétiteurs. C'est un livre bien documenté qui va jusqu'à expliquer l'architecture des buildings du campus de Microsoft Corporation en relation avec la politique de recrutement de Microsoft. Les épisodes de l’histoire de Microsoft qui sont les mieux détaillés concernent : Money vs Intuit, l’arrivée des encyclopédies multimédia et Encarta, les tentatives dans la télévision interactive. L’auteur montre comment Microsoft a pu initialiser des investissements en étant challenger face à un leader existant, ou, dans le cas d’Encarta, comment il a pu transformer un marché en introduisant une notion nouvelle, l’encyclopédie multimédia alors que les concurrents de l’époque n’utilisaient guère le multimédia dans la version CD-ROM de leur encyclopédie. Les thèmes de l’ouvrage tournent plutôt autour du marché grand public et n’abordent pas l’activité de Microsoft tournée vers les entreprises.
"Microsoft Secrets – How the world's most powerful software company creates technologue, shapes market and manages people", de Michael Cusumano et Richard Selby, chez HarperCollinsBusiness
Un ouvrage très complet, bien documenté et très factuel décrivant les méthodes de travail chez Microsoft. C’est une sorte de compte-rendu de nombreuses interviews de développeurs et managers de Microsoft Corp. Certaines références sont intéressantes comme la façon dont des produits comme Word ou Excel ont pu être développés. Les auteurs segmentent bien leur approche en 8 chapitres (sur le recrutement, la gestion de projet, …) avec à chaque fois, une description des « best practices » avec leurs avantages et leurs inconvénients. On peut regretter, comme pour la plupart des ouvrages sur Microsoft, que les thèmes évoqués ne concernent que le développement et pas l’autre moitié de l’activité de Microsoft : le marketing, la vente et les services associés.
"How the web was won" de Paul Andrews, 2001
La description de l’histoire de l’Internet chez Microsoft. L’ouvrage remonte plus en amont (vers 1991) que OverDrive en décrivant assez en détail le parcours de James Allard, le pionnier de TCP/IP chez Microsoft. A lire absolument pour comprendre pourquoi le procès DOJ vs Microsoft n’a pas de sens.
“Breaking Windows – How Bill Gates fumbled the future of Microsoft” de David Bank (fin 2001)
Un ouvrage à thèse, racontant d’une autre façon l’histoire de Microsoft pendant les années Internet, concentré sur la période 1997-2000. Attribue de nombreux attermoiements et échecs de Microsoft à Bill Gates en personne. « Plus il est proche des projets, plus grandes sont ses chances d’échec ».
« Bad Boy Ballmer », de Frederick Alan Maxwell, 2002
Bibliographie de Steve Ballmer. Intéressante pour ses années de jeunesse, où l’on découvre qu’il était dans les mêmes lycées que le patron de General Electric ayant succédé à Jack Welch (Stempel), ainsi qu’avec l’acteur Robin Williams. Pour la partie Microsoft, l’ouvrage est assez mal documenté, et n’apporte pas grand choses aux autres bibliographies. Il véhicule des informations de seconde main. Aucune interview de Steve Ballmer n’a eu lieu pour la préparation de ce livre, ce qui est un peu gênant.
44. Olivier Ezratty bio Olivier Ezratty has 20 years of experience in software research and development, marketing and business development. He started his career in 1985 at Sogitec, a wholly owned subsidiary of Dassault Aviation, where he was a software design engineer then project manager and group manager of a development team working on custom electronic publishing projects. He then became an early adopter of the Windows platform, starting projects on its initial 1.0 release.
Starting in 1990, he then acquired at Microsoft France a broad experience in all dimensions of marketing: products, channels, customer, communication and public relations. He launched the first version of Visual Basic in 1991 as well as Windows NT in 1993, and a bunch of partner programs. All these are now IT industry standards. Olivier Ezratty became Chief Marketing Officer of Microsoft France in July 1998. He reengineered internal and external communication tools, charter, processes and vendors, reshaped its public relations including starting dealing with government institutions, managed customer’s and partner’s transition to Year 2000 and Euro, consolidated its call centre and telesales operations and also launched Windows 2000 and Office 2000.
In May 2001, Olivier Ezratty became Director of the Developer and Platform Evangelism Division which he created and staffed for the France region. This organization of 50+ is chartered with driving the adoption of the Microsoft enterprise platform by software developers, IT professionals, software vendors, as well as with the computer science academia and research. He launched the « .NET » platform, new partnerships with the best universities, research organizations and local software vendors, as well as initiated the first strategic .NET projects with large accounts across many industries.
Since June 2005, Olivier Ezratty is coaching and consulting for innovative high-tech start-up and in the venture capital community. He also delivers conferences and speeches on innovation strategies, digital convergence and management.
Olivier Ezratty graduated from Ecole Centrale Paris in 1985, MsC in computer science.