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A Determination of a s (M Z 0 ) at LEP using Resummed QCD Calculations. Présentation d’article pour le cours PHY-6667 Razvan Stefan Gornea 31 mars 2003 Université de Montréal. Plan de la présentation. Vue d’ensemble (but de l’article) Introduction : discussion théorique sur a s
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A Determination of as(MZ0) at LEP using Resummed QCD Calculations Présentation d’article pour le cours PHY-6667 Razvan Stefan Gornea 31 mars 2003 Université de Montréal
Plan de la présentation • Vue d’ensemble (but de l’article) • Introduction : • discussion théorique sur as • détecteur OPAL • sélection des événements • Description des observables utilisées : • théorie et lien avec as • correction des données • évaluation du as • estimation des erreurs systématiques • Combinaison des résultats et analyse statistique • Conclusion
Vue d’ensemble • Les événements de désintégration hadronique du Z0 (dans les collisions e+e- au LEP) sont utilisés • Sept variables qui sont reliées à as, sont extraites à partir de ces données afin d’évaluer expérimentalement as • Ces résultats sont comparés avec les calculs théoriques effectués avec deux méthodes approximatives qui se complémentent : • « resummed QCD » • calculs pertubatifs d’ordre O(as2) • Les sept mesures sont combinées : as(MZ0) = 0,120 +/- 0,006 • Échelle de renormalisation m = MZ0 • L’analyse et l’évaluation des erreurs ainsi qu’une comparaison avec des résultats précédents sont fournies
Introduction • as est la constante fondamentale de l’interaction forte : • différentes mesures testent la validité de QCD • une mesure précise de as est utile dans des mesures électro-faibles • source d’information nécessaire pour contraindre les modèles GUT • De façon usuelle on mesure différents paramètres qui dépendent de as et on les compare aux calculs théoriques : • à date O(as2) : 13 observables au LEP • des calculs O(as3) pour la section efficace hadronique totale • Pour les événements à deux jets, ce type de calcul est moins approprié parce qu’il y a émission des gluons de basse énergie • Expension autour de as L2 au lieu de as où L = ln(1/y) • Les calculs du type « Next-to-Leading Log Approximation » ou NLLA sont plus adéquats si l’on reste loin de la région « hard »
Discussion théorique sur as • Les méthodes de renormalisation sont hautement techniques • Une des méthodes est « modified minimal subtraction » • Idée de base (m est l’énergie de renormalisation) : • calcul à tous les ordres implique résultat indépendant de m • approximation implique dépendance de l’échelle de normalisation • L’équation différentielle amène une constante à déterminer expérimentalement : as (m0 = MZ)
Discussion théorique sur as • La valeur de as à une autre énergie de normalisation est : • Un paramètre L arbitraire peut-être introduit afin de paramétriser la dépendance de as en fonction de m • On voit le comportement de liberté asymptotique quand m tend vers l’infini et le mode non-perturbatif quand m = O(L) • On s’attend à m = y0 Ecm avec y0 = 1 mais les meilleurs « fits » sont obtenus avec y0 = O(0,1)
Discussion théorique sur as Évolution de as en fonction de l’énergie de renormalisation m
Détecteur OPAL • un détecteur microvertex formé de deux couches de bandes de silicium; ce détecteur fournit au moins un signal pour chaque particule chargée qui passe dans la région cos 0,93; cette information sert à grandement améliorer la précision du détecteur vertex • un détecteur vertex de grande précision formé d’une chambre à dérive; ce détecteur reconstitue avec grande précision les trace de particules chargées • une chambre à jets (z = 400 cm et d = 370 cm); ce détecteur mesure les traces et le dE/dx des particules chargées dans la région cos 0,97 • des chambres Z; ce détecteur améliore considérablement la résolution en • un aimant qui fournit un champ magnétique de 0,435 T • un calorimètre électromagnétique (ECAL) formé d’un baril de 9440 briques de plomb-verre (qui couvre la région cos 0,82) et deux disques de 1132 briques de plomb-verre chaque (qui couvrent la région 0,81 cos 0,98; ce détecteur mesure l’énergie des électrons et des gammas et contribue à la mesure de l’énergie de jets avec le calorimètre hadronique • un calorimètre hadronique (HCAL) formé de rangées de plomb et scintillateur; ce détecteur mesure l’énergie des jets • des chambres à muons; ce détecteur fournit de l’information sur les muons d’impulsion plus grande que 3 GeV dans la région cos 0,98
Sélection des évènements • Le trigger du détecteur OPAL présente un haut degré de redondance ce qui implique une grande efficacité pour les évenements multi-hadroniques, i.e. plus que 99,9% • Filtres on-line et off-line très efficaces et bien connus • Filtres supplémentaires : • L’énergie du faiseau autour de MZ0 +/- 0,5 GeV • Détecteur central et calorimètre électromagnétique opérationnels • Impulsion transversale des traces chargées plus grande que 0,15 GeV/c • > 40 points de reconstruction et impulsion < 60 GeV et point d’origine dedans 2 cm en r-f (25 cm en z) du point de collision des faisceaux • Au moins cinq traces pour réduire le bruit de fond t+t- • > 0,25 GeV par « cluster » électromagnétique • Condition globale : cos 0,9 • Monte Carlo : efficacité de 99,86 +/- 0,07 % et 0,14% contamination t+t- et 0,07% 2-g : 336 247 évènements
Description des observables utilisées • « thrust » : la variable utilisée est (1-T) qui tend vers zéro pour « deux jets » • « heavy jet mass » : deux groupes séparés par un plan perpendiculaire à l’axe du « thrust » : on calcule la masse invariante et on prend le maximum : MH • Élargissement du jet : pour as on utilise des combinaisons de B+ et B- : BT et BW : • BT = B+ + B- : l’élargissement total du jet • BW = max(B+,B-) : le plus grand élargissement • Corrélations énergie-énergie : SEEC en fonction de l’angle cij entre deux traces de l’évènement (Dc est la largeur du bin) :
Description des observables utilisées • « jet rates » : l’algorithme Durham est utilisé afin d’assembler les traces en jets : on utilise la variable yij qu’on compare à ycut • On calcule deux variables à partir de cet assemblage : R2 qui représente la section efficace de deux jets par rapport à la section efficace totale et le nombre moyen de jets N (les deux sont une fonction de ycut qui est un paramètre d’ajustement)
Théorie et lien avec as • Pour chaque observable, les calculs O(as2) et ceux du type NLLA doivent être effectués et puis combinés, avant de les comparer aux données expérimentales • Il existe quatre façons de combiner les calculs : • « ln(R)-matching » • « R-matching » • « modified R-matching » • « modified ln(R)-matching » • Pour les variables y = (1-T), M2H/s, BT, BW, cos2(c/2) et ycut : • D(as,y) tend vers zéro quand y tend vers zéro et L = ln(1/y) • La moyenne de jets N ne peut pas s’exprimer ainsi R2 SEEC
Théorie et lien avec as • Les fonctions C(as) et G(as, L) sont données par : as barré est as/2p g2(asL) est LL Lg1(asL) est NLL
Théorie et lien avec as Les coefficients Ci pour les différentes observables Calculs exacts O(as) pour C1 Calculs approximatifs O(as2) pour C2 CF = 4/3
Théorie et lien avec as Les coefficients Gij pour les différentes observables (NLLA) CF = 4/3, CA = 3 et le nf = 5
Théorie et lien avec as Approximation mais NLLA contient des contributions > O(as2) Par ailleurs les calculs avec les matrices QCD jusqu’à O(as2) Comment combiner? Prenons le logarithme de ces deux expressions!
Théorie et lien avec as • Nous pouvons maintenant enlever les termes en as2 dans NLLA ln(R)-matching R-matching Modified ln(R)-matching : L` = ln(y-1 – ymax-1 + 1) Quand y tend vers ymax , R(y) tend vers 1 et dR/dy tend vers 0 Pour N l’équivalent ln(R)-matching
Théorie et lien avec as où b0 = (33-2nf)/12p et b1 = (153-19nf)/24p m = xm Ecm mais xm << 1 à partir des ajustements Corrections dans les calculs en fonction de m
Correction des données • Corrections des données (méthode « bin-by-bin ») : • effets expérimentaux : résolution et acceptance du détecteur • émission g à l’état initial (petites, Ecm contrainte déjà) • effets de hadronisation • Deux échantillons sont utilisés : • (I) niveau générateur sans g à l’état initial et sans détecteur • (II) complet (ces évènements sont reconstruits avec les mêmes programmes et passent les mêmes sélections que les données) • Échantillon (I) avec des particules virtuelles avec temps de vie plus grand que 3*10-10 s pour isoler les effets du détecteur (« hadron level ») et avec partons pour voir les effets globaux • Générateurs : • JETSET (principal) • HERWIG (tests et systématique)
Correction des données • BT • BW • N correction au niveau hadronique
Évaluation du as • Finalement le « fit » des calculs aux données • NLLA + O(as2) et O(as2) • corrections dues à la hadronisation doivent être uniformes sur la plage du « fit » ainsi que leur dépendance aux différents modèles doit être faible • on recherche un c2 « raisonnable » : les contributions au c2 viennent de l’ensemble des points et non des quelques points dominants • erreurs statistiques et « limite des Monte Carlo » considérées mais pas les systématiques ou théoriques sur les coefficients calculés • Une série avec xm = 1 et une autre avec xm libre (dans ce dernier cas le paramètre L est utilisé pour convertir le résultat à MZ0) • xm << 1 parce que des contributions significatives des ordres supérieurs sont perdues mais l’approximation NLLA + O(as2) élimine les xm très petits • ln(R)-matching favorisé pour des considérations théoriques
Évaluation du as NLLA + O(as2) ln(R)-matching xm = 1
Évaluation du as NLLA + O(as2) ln(R)-matching xm = 1
Évaluation du as NLLA + O(as2) ln(R)-matching modified R pour SEEC
Évaluation du as O(as2)
Estimation des erreurs systématiques • Incertitudes expérimentales • Effets de l’hadronisation : • paramètres de JETSET utilisent les données d’OPAL sur la forme des évènements : ajustement amène une certaine incertitude • modèle de fragmentation : « Lund symmetric » vs. « Peterson form » • calculs assument les partons sans masse : enlever les b des corrections • simulations Monte Carlo imposent Q0 : absent dans les calculs • HERWIG vs. JETSET (« cluster fragmentation » vs. « string model ») • autres générateurs permettent de mieux définir la dépendance au modèle • Incertitudes sur l’échelle de normalisation : Das(MZ0) sur la plage 0,5 < xm < 2 avec xm = 1 la valeur centrale • Incertitudes théoriques : type de combinaison des calculs, etc. • Addition des erreurs se fait de façon quadratique
Estimation des erreurs systématiques inconsistant avec la moyenne si seulement les erreurs expérimentales sont considérées
Combinaison des résultats et analyse statistique • On utilise une moyenne pondérée par les erreurs associées : • Le resultat obtenu est : • si l’on enlève BW : 0,123 • si l’on enlève SEEC : 0,118 • si l’on enlève les deux : 0,121 • Minimisation du c2 : • Pour xm = 1 et 7 variables : c2/d.o.f = 34 avec as = 0,113 • Pour xm = 1 et 5 variables : c2/d.o.f = 0,3 avec as = 0,121 n est la matrice de covariance des observables
Conclusion • Calculs « resummed QCD » permettent une meilleure évaluation de as à partir des collisions e+e- avec des produits purement hadroniques à deux jets • Sept observables ont été étudiées • Le mélange de calculs NLLA et O(as2) est plus « résistant » aux erreurs dues aux gluons « soft » d’un côté et aux erreurs dans la limite du régime cinématique (« hard gluons ») • En général le résultat obtenu est compatible avec les évaluations et les mesures précédentes