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Profil urbain de Bobo-Dioulasso. Atelier de lancement du Programme de renforcement des capacités de lutte contre le changement climatique 07 octobre 2009. Brève historique.
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Profil urbain de Bobo-Dioulasso Atelier de lancement du Programme de renforcement des capacités de lutte contre le changement climatique 07 octobre 2009
Brève historique • La ville de Bobo-Dioulasso a été créée vers 1050, sous l’appellation de Sya. Occupée le 25 septembre 1897 par les troupes coloniales, Sya est constituée en poste administratif et baptisée du nom de Bobo-Dioulasso en 1904
Historique suite • Commune mixte de premier degré en 1927 par arrêté du 4 décembre 1926, commune de plein exercice en 1954, commune urbaine par la loi du 02 février 1960. Bobo-Dioulasso est, par la Loi N° 006/93/A. D. P. du 12 mai 1993, est érigée en commune de plein exercice dotée d’un statut particulier. Aux termes de la Loi N° 055 – 2004/ AN du 21 décembre 2004 portant Code Général des Collectivités, la ville compte 25 secteurs et 35 villages.
Situation géographique • Bobo-Dioulasso est la seconde ville du Burkina Faso. Située à environ 360 km au sud-ouest de la capitale Ouagadougou. Elle est la capitale de la province du Houet et le chef-lieu de la région des Hauts-Bassins occupant la partie ouest du pays. La population de la région est estimée à 1 400 000 habitants.
Population • La population de Bobo-Dioulasso est estimée à environ 400 000 habitants et celle de la commune à 800 000habitants. • Sa population est jeune (les moins de 15 ans représentent 46 %) ; les femmes représentent environ 49% de la population de la commune. Le taux de croissance de la population est de 2,8%
Activités économiques • La région des Hauts Bassins est grande productrice de coton,céréales (maïs, sorgho, mil). • Verger du Burkina Faso: verger planté de 12 000 hectares environ,(mangues, bananes, papayes et agrumes) et verger naturel (néré, karité). • Cheptel d’environ: 1 214 000 têtes de bovins, 614 000 têtes d’ovins, 587 200 têtes de caprins, 210 000 têtes de porcins, 3 millions de volailles.
Activités économiques (suite) • Capitale économique du pays: • Important tissu industriel (unités de transformation des produits agro-sylvo-pastoraux) • Importantes activités commerciales et artisanales. Le secteur industriel de Bobo apporte à l’Etat plus de 10 milliards de francs CFA de droits de douane et impôts divers.
Climat • Bobo-Dioulasso jouit d’un climat du type sud-soudanien, caractérisé par deux saisons (une saison des pluies de juin à septembre et une saison sèche d’octobre à mai). La ville est relativement bien arrosée (entre 1000 et 1100 mm). Les températures varient entre 10° C et 37° C.
Risques liés au changement climatique à Bobo • A Bobo-Dioulasso les changements climatiques sont ressentis en termes de : • Installation tardive de la saison : Réduction de la durée de la saison pluvieuse due à un démarrage tardif et à une fin précoce. • Mauvaise répartition spatio-temporelle des pluies sur la saison : • .
Risques liés au changement climatique (suite) • Grandes fluctuations des quantités de pluie d’une saison sur l’autre, • Chutes capricieuses de pluies entraînant des inondations, • Élévation des températures
Conséquences et défis • L’accroissement de la pollution (pollution de l’air, des eaux et déchets solides) • Développement de certaines maladies (méningite, maladies respiratoires…) • accentuation de l’exode rural vers la ville due à la vulnérabilité de l’activité agricole; • Surenchérissement du prix des denrées de première nécessité • Approvisionnement aléatoire des unités industrielles de transformation
Conséquences et défis (suite) • Au niveau des villages rattachés: • Variation de la production agro-sylvo-pastorale d’une année sur l’autre • Réduction des points d’eau pour l’abreuvage des animaux • Épuisement des pâturages lié à la sècheresse • Occupation des berges des cours d’eau d’où l’ensablement de cours d’eau et sources.
Actions engagées par la commune • 2001 : Mise en place d’un plan stratégique d’assainissement des eaux usées et excréta (PSAB)comprenant trois volets : • l'assainissement autonome reposant sur la participation financière des populations, • l'assainissement des lieux publics et des écoles, • la construction d'un réseau d'assainissement collectif. • L’ONEA est l’acteur principal de la gestion du service d’assainissement
Actions engagées par la commune (suite) • Elaboration en 2002, d’un schéma directeur de gestion des déchets solides, fondé sur la privatisation de la filière • Organisation autour de:un centre d’enfouissement technique (CET) 14 centres de collecte (CC) et 9 zones de précollecte
Actions engagées par la commune (suite) • 2004-2006 :Mise en place du PASUB sur financement ONU-HABITAT/PNUE dans le cadre du Programme «Cités Durables» • Objectif: contribuer à la réduction de la pauvreté à travers un meilleur accès aux services urbains de base des populations les plus défavorisées dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs du millénaire.
Actions engagées par la commune (suite) • Mise en place du PASUB • Objectifs spécifiques: (i) apporter des réponses innovantes, appropriées aux problèmes des services urbains de base, (ii) de renforcer les capacités de gestion et de planification environnementale urbaine de la commune,(iii) renforcer les politiques et les capacités institutionnelles et d'appui technique au niveau national
Actions engagées par la commune (suite) • PASUB • Résultats • Mise à disposition d’une stratégie appropriée et innovante de gestion communale des services urbains fondée sur une approche communautaire, intégrale, multidisciplinaire.
Actions engagées par la commune (suite) • 2007 :Elaboration du Plan de développement communal (2007 qui prévoit: • Assainissement : • Assainissement des secteurs de la ville et promotion de l’hygiène publique dans les villages ; • Aménagement des Forêts de Kounima, de Dindéresso, de Kwa.
Actions envisagées par la commune • Mise en place d’un programme de lutte contre les effets néfastes des changements climatiques à Bobo-Dioulasso
Justification du programme • Interpellation des collectivités locales par l’étendue, la gravité des conséquences des changements climatiques • Choix de Bobo par ONU-HABITATcomme cité pilote du programme de renforcement des capacités pour la lutte contre les risques climatiques • Engagement des autorités locales dans la lutte contre le changement climatique
Acteurs du programme • Commune de Bobo-Dioulasso= maîtrise d’ouvrage • Direction Régionale de l’Environnement et du Cadre de Vie / MECV: partenaire institutionnel • ONU Habitat / PNUE / PNUD: partenaires techniques et financiers
Localisation, durée et cibles du projet • durée de 24 mois • Bénéficiaires: population de la commune (hommes, femmes, jeunes) • Localisation: 25 secteurs de la commune
Objectifs généraux du programme • Contribuer à l’atteinte des objectifs de développement du millénaire • Renforcer les capacités de la commune à atténuer les effets du changement climatique et à s’y adapter
Objectifs spécifiques • 1- Evaluer la vulnérabilité de la commune aux risques climatiques en vue d’orienter les actions de la commune sur la base de données fiables • 2 : Renforcer et développer des réseaux de lutte contre le changement climatique existants, en introduisant la dimension locale et en prenant en compte la dimension genre (femmes et jeunes)
Objectifs spécifiques (suite) • 3 Renforcer les capacités de la commune de Bobo-Dioulasso à atténuer les effets du changement climatique et à s’y adapter • 4 : Améliorer le dialogue politique, les synergies et les liens entre les programmes locaux de lutte contre le changement climatique et les programmes nationaux • 5 : Appuyer la cellule de gestion du projet en vue du renforcement de ses capacités opérationnelles
Résultats attendus • Les risques sont évalués et connus ; • Les acteurs sont informés sur les risques climatiques, leurs effets et les mécanismes de préventions • Les bonnes pratiques traditionnelles de lutte conte le changement climatique sont connues • Le manuel de stratégie climatique est élaboré et diffusé dans les cinq villes du projet (St louis, Walbis bay, Kigali, Mombassa)
Stratégie et démarche du projet • Prise en compte l’existent, en terme d’expériences réussies, de savoirs, savoir faire et savoir être locaux en matière d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. • Multiplication des opportunités de mettre en présence l’ensemble des acteurs, ( commune , partenaires locaux, nationaux, techniques et financiers,
Stratégie et démarche (suite) • Susciter un débat franc et constructif qui aboutisse à une bonne maîtrise de la problématique du changement climatique • réaliser un consensus entre tous les acteurs autour des grands axes qui doivent sous-tendre l’action du projet, • Solliciter et obtenir l’engagement ferme de chacun et de tous à s’impliquer dans l’atteinte des objectifs communément arrêtés