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Habitat précaire et bidonvilles : caractéristiques et améliorations possibles . EPFL, Faculté ENAC Cours Habitat & Développement Prof. Jean-Claude Bolay, LaSUR & Cooperation @ epfl.
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Habitat précaire et bidonvilles : caractéristiques et améliorations possibles EPFL, Faculté ENAC Cours Habitat & Développement Prof. Jean-Claude Bolay, LaSUR & Cooperation@epfl
Le concept d’habitat précaire nous ouvre à une réalité urbaine qui couvre de 10 à 80% du territoire et intégre souvent une large part de la population urbaine. • L’intention est de mettre en exergue ses caractéristiques en termes de manques et de pontentialités d’amélioration (bâti, équipements, insfrastructures, mais aussi activités économiques, financières et socio-communautaires).
Les différentes dimensions de l’habitat précaire • - la dimension démographique, caractérisée par l'immigration d'origine rurale et un taux de fécondité élevé ; • - la dimension foncière, symptomatisée par les contraintes apposées aux familles à faibles revenus dans l'accès au sol, et provoque irrémédiablement une occupation irrégulière des terrains (en général de faible valeur commerciale); • - la dimension spatiale, caractérisée par une localisation marginalisée face aux pôles de rentabilité urbaine (périphéries, zones dégradées et dangereuses, interstices urbains); • - la dimension constructive, marquée par l'autoproduction du logement familial et l'aménagement communautaire des espaces publics; • - la dimension urbanistique, singularisée par un déficit en planification de l'espace habité, en équipements publics, en réseaux et services urbains; • - la dimension économique, caractérisée par le développement d'activités informelles, la profusion d'activités exercées dans un cadre familial, et par le sous-emploi; • - la dimension sociale, marquée par la création d'organisations de défense des intérêts communautaires; • - la dimension institutionnelle, juridique et politique, indiquée par l'inadaptation des normes urbanistiques, architecturales et constructives et par l'existance d'organismes publics incapables de faire face aux besoins des populations et aux sollicitations des familles pauvres; • - la dimension symbolique, représentée par la marginalisation "des classes pauvres et dangereuses" de la part des couches privilégiées de la population urbaine.