Pr paration physique et rugby

1. Préparation physique et rugby Centre de formation et d’entraînement du comité de Bretagne

2. Définition C’est l’ensemble des procédures qui visent au développement, l’entretien et l’utilisation des qualités physiques dans le cadre de l’activité rugby. Elles doivent apparaître de façon permanente dans le processus d’entraînement et se mettre au service de l’activité rugby.

4. La puissance est l’ensemble des paramètres permettant d’effectuer des actions à intensité maximum l’endurance est l’ensemble des paramètres favorisant la motricité pendant la durée la plus longue la souplesse est l’ensemble des paramètres favorisant une amplitude maximum l’adresse est l’ensemble des facteurs assurant un haut niveau de motricité ces qualités sont à la fois distinctes et complémentaires

5. La préparation physique doit tenir compte:

6. Analyse de la tâche

7. Exigences énergétiques Avants: 20% à une FC>95% FC max 50% à une FC>85% FC max Blocs de longue durée à haute intensité Trois quarts: 4% à une FC>95% FC max Pics de grande amplitude avec récup quasi complète

8. Le stress cardiaque des avants est notamment expliqué par une implication très fréquente dans des tâches de combat qui sollicitent la quasi-totalité de la musculature. Les exigences sont différentes d’un poste à l’autre, en conséquence il est indispensable de proposer des programmes différenciés de conditionnement physique.

9. Pré-requis pour la pratique du rugby pour les actions relevant de la course Vitesse maximale de course :puissance d ’accélération Vitesse de course et dissociation du train porteur Vitesse de course et coordination Vitesse maximale de course Aérobie

10. Pré-requis pour la pratique du rugby pour les actions relevant du combat Rapport taille/poids % de graisse optimum Puissance de traction et de poussée des membres inférieurs puissance de pénétration à l ’impact Force du dos et de l ’abdomen :gainage force des membres supérieurs

11. objectifs Avants: Augmenter la puissance maximale aérobie et élever le seuil anaérobie afin de développer la capacité à garder un niveau d’activité élevé et à récupérer sur des périodes courtes. augmenter les indices de force. opérer un travail de renforcement.

12. Trois quarts Développer la capacité à réitérer des actions de fortes intensités notamment en vitesse. développer l’explosivité.

13. méthodologie Pré requis à respecter: le développement et l’entretien des qualités physiques ne sont qu’un des facteurs de la performance. Ainsi: Intégrer au maximum des exos rugby dans les procédures de préparation physique Alterner des exos spécifiques prépa physique avec des exos rugby pour développer la notion de transfert Le temps consacré à la préparation physique est inclus dans l’entraînement rugby et sa durée est la plus réduite possible.

14. planification

15. Exemples de séances

16. Capacité aérobie Séquences de jeu à effectif réduit (5 à 8 joueurs) de 1 minute avec 1 minute de récupération active (footing ou tech indiv type relation au ballon) . À répéter 8 à 12 fois. La dominante de travail étant physique, les consignes spécifiques rugby doivent être accessibles. ( seule l ’exigence de la dominante de travail doit être légèrement supérieure aux ressources des joueurs) l ’éxigence énergétique peut être empiriquement quantifiée en relation avec des joueurs « témoins ».

17. Puissance maximale aérobie Séance type 30”/30” ou 15”/15” en bloc de 6 à 8 minutes à répéter 2 à 4 fois. Alterner des exos type course et type combat se rapprochant des exigences du jeu et des postes. (relation technique et physique). La dépense énergétique des exos combat doit se rapprocher des exos course (100% VMA). Utilisation de cardio ou de joueurs témoins. Ces séances, relativement brèves si mises en place à l’avance, peuvent s’inclure dans une séance collectif rugby quelque soit la dominante.

18. Il est également possible de combiner le travail d’endurance avec un travail technique individuel: exemple: 6 rép de 3 min à 120% PMA avec 3 min de récupération active : lancers, passes longues, jeu au pied. La dépense énergétique permet de se rapprocher des exigences du geste technique en match.

19. Processus anaérobie lactique Séance alternant efforts maximaux de 30 sec avec repos de 1 minute à 1minute 30. 2 blocs de 6 périodes de travail. Récupération entre les blocs égale au temps de travail. Exercices de course et de combat en fonction des postes.

20. Processus anaérobie alactique Efforts brefs entre 3 et 15 sec > 90% du maximum. Récupération suffisante pour respecter l’intégrité du potentiel. La récupération peut se faire sous forme de jeux d’adresse pour maintenir le seuil de vigilance. Exos type course ou combat.

21. Renforcement musculaire Alterner travail de technique individuelle et renforcement. Alterner travail collectif avec renforcement ( exemple gainage)

22. La musculation du rugbyman Spécificité de la musculation du rugbyman / exercices avec charges. Jusqu’ou s’éloigner pour organiser une musculation spécifique dans le cadre de la prépa intégrée garder une logique générale vers spécifique.

23. Souplesse et adresse Les qualités coordinatrices sont également à intégrer dans le processus d’entraînement. L’adresse est liée davantage a l’entraînement rugby ou aux périodes de récupération. La souplesse tant articulaire que musculaire est intégrée à chaque entraînement.

24. Volume d’entraînement Fréquence: un minimum de 2 fois/semaine est nécessaire pour l’entretien et un développement modeste. Assiduité: la condition physique optimale s’acquiert lentement (8 à 10 semaines en s’entraînant 4 à 6 fois par semaine) s’entretient aisément (1 à 2 fois par semaine) et se perd très rapidement (en 2 à 3 semaines). Problème d’intersaison et d’arrêt sur blessure.

25. tests Pertinence validité reproductibilité fonctionnalité accessibilité

26. La pertinence du choix d’un test dépend de l’analyse préalable de la tâche et des performances attendues. Validité: le test est dit valide lorqu’il a été prouvé qu’il mesure effectivement le facteur à prendre en compte. Reproductibilité: le test est dit fidèle lorsque quelque soit le lieu et l’évaluateur, les résultats obtenus demeurent stables. Fonctionnalité: un test est dit fonctionnel lorque son résultat entre dans le processus d’entraînement, pour orienter, contrôler et suivre les contenus. Accessibilité: un test est dit accessible s’il s’adapte au matériel disponible.