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EQUIPE MOBILE GERIATRIQUE . L’EXPERIENCE DU CENTRE HOSPITALIER GENERAL DE VIENNE Dr Claire PAILLARD-ANGLARET Service de gérontologie clinique. POURQUOI UNE EMG AU SERVICE D’URGENCE ?. La problématique hospitalière :
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EQUIPE MOBILE GERIATRIQUE L’EXPERIENCE DU CENTRE HOSPITALIER GENERAL DE VIENNE Dr Claire PAILLARD-ANGLARET Service de gérontologie clinique
POURQUOI UNE EMG AU SERVICE D’URGENCE ? • La problématique hospitalière : • augmentation personnes âgées accueillies et/ou hospitalisées par le biais des SU • difficultés pour trouver des lits • DMS plus longues • engorgement des filières d’aval (SSR,organisation des soins à domicile) • temps d’attente au SU plus long pour les personnes âgées
POURQUOI UNE EMG AU SERVICE D’URGENCE ? • La problématique gériatrique : • impact psychologique négatif que représente un passage dans un service d'urgence • perte d’autonomie engendrée par toute maladie intercurrente • difficultés d’ordre médico-social qui en découlent • existence quasi constante de polypathologies intriquées rendant l’analyse diagnostique et la prise en charge médicale plus complexes.
POURQUOI UNE EMG AU SERVICE D’URGENCE ? • Les dysfonctionnements induits : • retour à domicile trop précoce ou mal préparé entraînant une réhospitalisation rapide • hospitalisation injustifiée ou erreur d’orientation concernant les services hôtes aggravant la perte d’autonomie et menaçant les chancesultérieures de retour au domicile. • Les objectifs : • faire une évaluation gérontologique globale dès le service d’urgence • afin d’optimiser la prise en charge de la personne âgée.
SPECIFICITES DU CENTRE HOSPITALIER DE VIENNE : • Hôpital général situé 30 km du CHU de Lyon • Capacité de 600 lits dont 380 de MCO et 220 lits de gériatrie (55 SSR-120 SLD- 45 MDR) • Certains services défendant leur orientation de spécialité • Une population vieillissante mixte : citadine et rurale isolement géographique , déficit d’ergonomie domestique • Présence d’hôpitaux locaux peu performants (peu de possibilités de lits d’aval pour les soins aigus gériatriques)
HISTORIQUE • L’ EMG créée à partir d’un projet écrit en 1996 dans le cadre d’un PAQ (programme d’amélioration de la qualité : l’accueil des personnes âgées au service d’urgence) • Travail mené conjointement par les gériatres, l’équipe du service d’urgence(médecins et para-médicaux), et les travailleurs sociaux • L’EMG a débuté en 1998 avec un budget de l’ANAES, pérennisé par l’hopital en 2000
FONCTIONNEMENT • Passage au SU fin de matinée et fin d’après-midi,et systématique (pour éviter les « oublis ») • Parfois sur appel téléphonique (problème urgent ou famille sur place devant être rencontrée rapidement) • Du lundi au vendredi • 4 gériatres interviennent, qui se répartissent les passages sur la semaine • L’AS intervient à la demande des urgentistes ou du gériatre. • Intervention à l’accueil et à l’ UHCD • Patients déjà ciblés par un médecin senior
INDICATIONS DE L’EVALUATION GERIATRIQUE • patient polypathologique • troubles de la marche; chutes • troubles cognitifs • troubles du comportement • syndrome confusionnel • problème d’autonomie et/ou médico-social • difficultés d’orientation (à différencier des problèmes de places !)
NON INDICATIONS DE L’EVALUATION GERIATRIQUE • monopathologie aigue d’organe • troubles psychiatriques non épiphénomènes de pathologies démentielles
QUE FAIT-ON ? • aide à l’orientation : • hospitalisation en UHCD • service de médecine • SSR • hôpital local • retour à domicile simple • avec consultation ou hospitalisation différée en gériatrie • avec procédure d’intégration dans le réseau gérontologique VISAGE • aide au diagnostic • aide thérapeutique • aide relationnelle NB :le gériatre apporte une aide, un conseil, mais le médecin urgentiste reste maître de la décision finale .
Qualités requises • Rapidité d’intervention • Disponibilité • Réactivité • Esprit de synthèse Prise rapide de décision
L’évaluation dans les services de court séjour médico-chirurgicaux • Le passage du gériatre peut être différé • L’évaluation est plus approfondie • Les objectifs sont différents : • Expertise diagnostique et thérapeutique • Mise en place d’un plan de soins à moyen terme (au domicile ou en SSR)
BILAN 2004 • 500 interventions gériatriques sur le site hospitalier (9 en moyenne par semaine) • Dont 280 au service d’urgence (5 par semaine en moyenne) 60% au SAU et 40% à l’UHCD • 14% de sorties directes (retour au domicile) • 86% d’hospitalisations • Durée d’une intervention : de 20 mn à 1h30 (temps médical + temps AS) ; grande variabilité selon le type de patient et les attentes du médecin demandeur.
BILAN 2004 • Points positifs : • Prise en charge spécifique du patient âgé mise à jour de la problématique gériatrique dès l’entrée à l’hopital • Amélioration de la communication entre les urgentistes et les gériatres autour du patient âgé • Meilleure connaissance de la pratique gériatrique de la part du personnel des urgences • Signalement des patients « à suivre » dans les suites du passage au SU.
BILAN 2004 • Points négatifs : • Le manque de lits de court-séjour gériatrique rendant la prise en charge gériatrique directe difficile • Divergences de vue entre les urgentistes et les gériatres :objectif parfois différent entre trouver une place et trouver LA bonne place pour le bon patient
EN RESUME • L’équipe mobile gériatrique représente le premier maillon hospitalier de la filière gériatrique • Son travail est grandement facilité par l’existence d’une offre de soins diversifiée • Dans tous les cas elle permet une prise en charge spécifique et précoce des patients âgés