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ETUDIANTS ET GRISETTES. PPS RATZEL PATRICIA CLIQUEZ POUR CONTINUER MUSIQUE. Nos Ètudiants et nos Messieurs. Le mot « étudiant» n’a été utilisé par les universités qu’assez tardivement Ce n’est qu’en 1882 qu’une affiche des cours de la Sorbonne emploie
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ETUDIANTS ET GRISETTES PPS RATZEL PATRICIA CLIQUEZ POUR CONTINUER MUSIQUE
Nos Ètudiants et nos Messieurs. Le mot « étudiant» n’a été utilisé par les universités qu’assez tardivement Ce n’est qu’en 1882 qu’une affiche des cours de la Sorbonne emploie ce substantif au masculin pluriel (« étudiants ») Au demeurant, comme nous l’apprend Alfred, le mot étudiant s’appliquait jadis plus à l’écolier en médecine qu’à l’écolier en droit. Un étudiant de la province d’Aquitaine
La Grisette du Quartier Latin. Dans le Littré, dictionnaire de la langue française, qui date du XIXe siècle, le mot étudiant désigne « Celui qui étudie Particulièrement celui qui étudie dans une université, et, en France, dans une faculté ». Mais, contrairement au dictionnaire de l’Académie Française, le Littré mentionne le mot étudiante : « /Au féminin, étudiante, dans une espèce d'argot, grisette du Quartier Latin ». La Grisette du Quartier Latin (carte postale de 1906) Mais je m’en vais fol oiseau de passage Boire du punch dans le Quartier Latin
La Grisette D’autres citations de l’époque donnent un sens un peu plus coquin au mot grisette : « De jeunes fillettes, Aimables, bien faites, Autant que vous l'êtes, Font, dans leurs grisettes, Bien plus de fracas. Que de vieux appas. En or de ducats » (Florent Carton, sieur d'Ancourt, dit Dancourt, La Fête de village. Divertissement, 1687 et 1700).
On apprend beaucoup dans le frivole volume de Fléchier [sur les grands jours d'Auvergne] ; on y apprend même que les grisettes étaient de jeunes bourgeoises de la ville qui avaient une galanterie un peu hardie, et qui se piquaient de beaucoup de liberté » « Elle est jolie, à la bonne heure ; mais y a-t-il moyen de penser qu'une grisette lui ait tourné la tête ? car il n'est question que d'une grisette, ou tout au plus de la fille de quelque petit bourgeois, qui s'était mise dans ses beaux atours »
Autrefois on appelait Grisette la simple casaque grise que portaient les femmes du peuple. Bientôt la rhétorique s’en mêla. Les femmes furent appelées comme leur habit. C’était le contenant pour le contenu. Les grisettes ne se doutent guère que leur nom est une métonymie. Mais voyez un peu ce que deviennent les étymologies et les grisettes ! La grisette n’est pas même vêtue de gris. Sa robe est rose l’été, bleue l’hiver. L’été, c’est de la perkaline l’hiver, du mérinos.
La grisette n’est plus exclusivement une femme dite du peuple. Il y a des grisettes qui sortent de bon lieu. Elles l’assurent du moins. Je ne sais à quoi cela tient, peut-être à la lecture des romans, mais d’habitude, si la grisette est née en province, elle a failli épouser le fils du sous-préfet de sa petite ville, le fils du maire de son village, quelquefois le maire lui-même. Si Paris fut son berceau, elle eut pour père un vieux capitaine en retraite ; ses bans ont été publiés à la mairie du onzième arrondissement ; son futur était sous-lieutenant ou auteur de mélodrames : le mariage a manqué par suite d’un quiproquo. En général, la grisette a eu des malheurs ; malheurs de famille, mais le plus souvent malheurs d’amour. Toute grisette est nubile.
La grisette désigna, par métonymie, la fille de modeste condition qui s’habillait de grisette, et qui avait des moeurs aussi légères que l’étoffe de sa robe.La grisette était une ouvrière qui arrondissait son maigre salaire en devenant lorette, Lisette. Et l’on revient à l’oiseau, à la fauvette-grisette, au griset, car Alfred de Musset mit à l’honneur dans une courte nouvelle une grisette, une jeune lingère qui avait un nom d’oiseau Mimi Pinson
Mademoiselle Pinson n’était pas précisément ce qu’on appelle une jolie femme. Il y a beaucoup de différence entre une jolie femme et une jolie grisette. Si une jolie femme, reconnue pour telle, et ainsi nommée en langue parisienne, s’avisait de mettre un petit bonnet, une robe de guingamp et un tablier de soie, elle serait tenue, il est vrai, de paraître une jolie grisette. Mais si une grisette s’affuble d’un chapeau, d’un camail de velours et d’une robe de Palmyre, elle n’est nullement forcée d’être une jolie femme ; bien au contraire, il est probable qu’elle aura l’air d’un porte-manteau, et, en l’ayant, elle sera dans son droit
La Grisette du Quartier Latin.
Le soir alors qu’un peu las, ils regagnaient chacun leur chambrette, ils écoutaient dévotement les oiseaux qui chantaient comme chantait encore l’amour dans leur cœur. Ah ! oui, les jolis vingt ans que l’on avait en 1830 !
Elle ne pensait pas au lendemain, alors que Lui gravait sur le tronc d’un vieux chêne un cœur renfermant leurs initiales entrelacées
mi-souriante, mi-moqueuse, alors qu’entre deux baisers il lançait des tirades enflammées, Sur l’amour et la liberté !
À la Chaumière, à Robinson, jamais de repas à la Pantagruel. De ses jolies quenottes blanches mimi Pinson égrenait gentiment quelques grains de raisin. C’est l’heureux temps où l’on vivait d’amour et d’eau fraiche
Les distractions n’étaient pas alors ruineuses et les étudiants ne se suicidaient pas pour pertes au jeu. La balançoire, le canotage, le jeu du tonneau remplissaient toute une après-midi.
Madame, la pluie se faisait souvent complice et, pendant que la pauvre petite robe d’indienne s’accrochait aux haies et aux palissades du chemin, doucement pressé contre elle, Il lui disait son bonheur de la revoir le Dimanche suivant
Et le verre de petit vin clairet à la main, mimi Pinson chantait également et sa beauté, et ses vingt ans et la joie d’être deux.
Les jours de grande liesse, on se payait un âne pour deux et l’on parcourait gaiement la forêt de Montmorency.
Parfois, Maître Aliboron, le vilain jaloux, faisait des siennes et se débarrassait promptement de son léger fardeau. Ah ! les joyeux éclats de rire alors !
Etudiants-filles en amphithéâtre avec coiffe en présence d’étudiants-garçons et de professeurs-femmes
Etudiants-filles en amphithéâtre avec coiffe en présence d’étudiants-garçons et de professeurs-hommes
Etudiants-filles en amphithéâtre sans coiffe en l’absence d’étudiants-garçons
FIN PHOTOS ET COMMENTAIRES DU NET